Pour Hubert Védrine, ancien ministre français des Affaires étrangères de 1997 à 2002, expert reconnu de la géopolitique et des relations internationales, la guerre commerciale de Donald Trump n’aura pas d’impact direct sur le Maroc
Aujourd’hui, malgré la trêve de 90 jours annoncée par le locataire de la Maison blanche, qui prendra fin le 9 juillet prochain, un taux plancher de 10% est appliqué à tous les pays, avec toutefois un bras de fer qui se poursuit avec la Chine.
Pour le Maroc, pays émergent qui a extrêmement bien réussi depuis une trentaine d’années, il peut y avoir des répercussions sur les chaînes de valeur et ça peut compliquer des projets en Afrique, en Inde, etc», souligne Hubert Védrine qui s’exprimait, ce jeudi 22 mai, devant les membres de la CGEM au siège de la confédération patronale à Casablanca.
Et d’ajouter: «Les États-Unis soutiennent le Maroc politiquement, diplomatiquement. Économiquement, le Maroc est en déficit. Globalement, c’est plutôt pas mal. Mais vous pouvez être gênés par une série de répercussions, pas du tout directement contre le Maroc, mais ça pourrait compliquer certains projets».
Pour l’ancien chef de la diplomatie française, «il faudra tout d’abord attendre la fin de la trêve tarifaire générale de 90 jours et voir ce qu’il en ressort pour les pays qui vous concernent. Après, il faut regarder à la loupe les relations avec chaque pays, au cas pas cas».
Le 360
Aujourd’hui, malgré la trêve de 90 jours annoncée par le locataire de la Maison blanche, qui prendra fin le 9 juillet prochain, un taux plancher de 10% est appliqué à tous les pays, avec toutefois un bras de fer qui se poursuit avec la Chine.
Pour le Maroc, pays émergent qui a extrêmement bien réussi depuis une trentaine d’années, il peut y avoir des répercussions sur les chaînes de valeur et ça peut compliquer des projets en Afrique, en Inde, etc», souligne Hubert Védrine qui s’exprimait, ce jeudi 22 mai, devant les membres de la CGEM au siège de la confédération patronale à Casablanca.
Et d’ajouter: «Les États-Unis soutiennent le Maroc politiquement, diplomatiquement. Économiquement, le Maroc est en déficit. Globalement, c’est plutôt pas mal. Mais vous pouvez être gênés par une série de répercussions, pas du tout directement contre le Maroc, mais ça pourrait compliquer certains projets».
Pour l’ancien chef de la diplomatie française, «il faudra tout d’abord attendre la fin de la trêve tarifaire générale de 90 jours et voir ce qu’il en ressort pour les pays qui vous concernent. Après, il faut regarder à la loupe les relations avec chaque pays, au cas pas cas».
Le 360