Le Maroc s’apprête à franchir une nouvelle étape technologique. Dans seulement deux mois, les réseaux mobiles de cinquième génération (5G) devraient être opérationnels sur le territoire national. Théoriquement, les trois opérateurs (IAM, Médi Telecom et Wana Corporate) sont prêts et la commercialisation de leurs offres est prévue pour novembre prochain, marquant le début d’une exploitation commerciale des réseaux 5G publics, indique le quotidien L’Economiste dans son édition du mardi 2 septembre. Citant l’Agence nationale de régulation des télécommunications (ANRT), le quotidien souligne que «l’environnement est favorable au lancement des réseaux et services 5G». Pour garantir un déploiement efficace, plusieurs leviers ont été activés, alliant prérequis techniques et cadre réglementaire adapté
L’ANRT relève l’achèvement des opérations de réaménagement des bandes de fréquences prioritaires pour la 5G, notamment les bandes 700 MHz et 3400-3800 MHz, respectivement dotées de 91 MHz et 400 MHz disponibles. Ce réaménagement correspond à l’intégralité des capacités prévues par la norme 5G. Parallèlement, le plan national des fréquences a été révisé pour garantir la neutralité entre les différentes technologies mobiles, conformément aux meilleures pratiques internationales, lit-on. La sécurité n’a pas été oubliée. Un système de veille et de suivi des aspects liés à la cybersécurité a été mis en place pour anticiper les risques et se conformer aux standards internationaux, écrit L’Economiste
Pour faciliter l’implantation de la 5G, l’ANRT a assoupli les règles concernant l’examen des offres, l’accès au génie civil de l’opérateur historique et le partage des sites radio entre opérateurs. La transparence dans les prévisions de déploiement et l’accès aux fibres noires, tant en zones urbaines qu’interurbaines, ont également été renforcés. Ces mesures ont permis de fibrer plus de 80% des sites radios urbains, condition jugée essentielle pour un déploiement efficace.
Afin de sécuriser le lancement, l’ANRT a défini un cahier des charges que les opérateurs doivent respecter. Ce document précise les conditions d’exploitation des réseaux 5G, les contributions à l’État, la contrepartie financière, ainsi que les engagements en termes de couverture, de qualité de service et de cybersécurité. Le règlement des appels à concurrence fixe les conditions de participation des opérateurs, les critères d’évaluation et les modalités d’attribution des licences. Chaque dossier de candidature comporte trois volets: administratif, technique et économique, et offre financière. L’objectif est de garantir transparence, équité et uniformité dans le traitement des candidatures, précise L’Economiste.
Les licences 5G sont de portée nationale, avec un prix minimum fixé à 600 millions de dirhams TTC par opérateur. Leur durée est de 20 ans, renouvelable. Les engagements incluent la couverture d’au moins huit villes et leurs aéroports dès novembre 2025, avec 45% de la population couverte d’ici fin 2026 et un objectif ambitieux de 85% d’ici 2030. Les indicateurs de qualité de service sont alignés sur les standards internationaux, avec des engagements précis en matière de sécurité, cybersécurité et continuité de service.
Le 360
L’ANRT relève l’achèvement des opérations de réaménagement des bandes de fréquences prioritaires pour la 5G, notamment les bandes 700 MHz et 3400-3800 MHz, respectivement dotées de 91 MHz et 400 MHz disponibles. Ce réaménagement correspond à l’intégralité des capacités prévues par la norme 5G. Parallèlement, le plan national des fréquences a été révisé pour garantir la neutralité entre les différentes technologies mobiles, conformément aux meilleures pratiques internationales, lit-on. La sécurité n’a pas été oubliée. Un système de veille et de suivi des aspects liés à la cybersécurité a été mis en place pour anticiper les risques et se conformer aux standards internationaux, écrit L’Economiste
Pour faciliter l’implantation de la 5G, l’ANRT a assoupli les règles concernant l’examen des offres, l’accès au génie civil de l’opérateur historique et le partage des sites radio entre opérateurs. La transparence dans les prévisions de déploiement et l’accès aux fibres noires, tant en zones urbaines qu’interurbaines, ont également été renforcés. Ces mesures ont permis de fibrer plus de 80% des sites radios urbains, condition jugée essentielle pour un déploiement efficace.
Afin de sécuriser le lancement, l’ANRT a défini un cahier des charges que les opérateurs doivent respecter. Ce document précise les conditions d’exploitation des réseaux 5G, les contributions à l’État, la contrepartie financière, ainsi que les engagements en termes de couverture, de qualité de service et de cybersécurité. Le règlement des appels à concurrence fixe les conditions de participation des opérateurs, les critères d’évaluation et les modalités d’attribution des licences. Chaque dossier de candidature comporte trois volets: administratif, technique et économique, et offre financière. L’objectif est de garantir transparence, équité et uniformité dans le traitement des candidatures, précise L’Economiste.
Les licences 5G sont de portée nationale, avec un prix minimum fixé à 600 millions de dirhams TTC par opérateur. Leur durée est de 20 ans, renouvelable. Les engagements incluent la couverture d’au moins huit villes et leurs aéroports dès novembre 2025, avec 45% de la population couverte d’ici fin 2026 et un objectif ambitieux de 85% d’ici 2030. Les indicateurs de qualité de service sont alignés sur les standards internationaux, avec des engagements précis en matière de sécurité, cybersécurité et continuité de service.
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