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Sonelgaz: Des projets ambitieux pour 2009
Des perspectives intéressantes sont également prévues pour la fin de l’année en cours.
Des projets de grande envergure attendent l’entreprise nationale d’électricité et du gaz (Sonelgaz) pour la fin de 2008 et l’année 2009. Plusieurs domaines liés aux secteurs de l’électricité et du gaz sont ciblés. Pour le gaz naturel, le taux de pénétration, qui était de 37% en 2006, est passé à 40% en 2007. En 2009, ce chiffre devra dépasser les 46%. Près d’un foyer sur deux aura accès au gaz naturel. L’État a modifié son mode de financement en augmentant la part de Sonelgaz. Si les pouvoirs publics finançaient à 100% les ouvrages de transport du gaz, Sonelgaz participe désormais à financer 25%.
Les ouvrages de distribution sont financés à part égale : 50% par les dotations de l’État, 50% par Sonelgaz. Grâce à ce mode de financement et aux efforts entrepris par le Groupe Sonelgaz, la vie des concitoyens a été améliorée. Le client bénéficiaire ne payera au final que le coût de branchement estimé forfaitairement à seulement 10 000 dinars. En 2007, plus de 2,4 millions de foyers ont accès au gaz naturel. Ce chiffre représente en termes de réalisation physique, durant la période allant de 2000 à 2007, pas moins de 3 102 km en réseaux transport réalisés, 16 361 km en longueur de réseaux de distribution réalisés et 699 317 branchements. Le Groupe Sonelgaz a investi 50 500 MDA durant cette période.
Près de 2 millions et demi de foyers ont accès au gaz
Concernant les énergies renouvelables, l’Algérie, est-il constaté, dispose d’un potentiel énergétique solaire infini dépassant les 5 milliards GWh/an, avec une moyenne annuelle de la durée d’ensoleillement variant de 2 550 heures dans le Nord à 3 600 heures dans le Sahara avec un potentiel énergétique respectif de 1 700 à 2 650 kwh/m2/an. L’Algérie possède également de larges étendues de territoires disponibles pour une valorisation du potentiel solaire de près de 2 millions de km dont une très grande partie est désertique.
Le P-DG de Sonelgaz, M. Nordine Bouterfa, préconise “d’importer de quoi comprendre et faire rapidement prendre en charge la reproduction et la fabrication”. À ce propos, il citera les projets écoles — en cours de réalisation en Algérie — qui permettront une meilleure maîtrise de l’énergie et, pour la ressource humaine, une capitalisation certaine. Il a mis l’accent sur la nécessité pour l’Algérie de privilégier d’abord l’investissement dans la recherche nationale, la fabrication et le génie locaux de façon à créer ainsi des incubateurs : “Investissons surtout dans le génie local et demain nous aurons entre nos mains à la fois la technologie et les instruments d’un développement durable”, a-t-il ajouté avant de rappeler la démarche adoptée par les pouvoirs publics et qui consiste en le “développement des énergies renouvelables soutenu par une maîtrise nationale de leur technologie”.
M. Bouterfa a surtout milité pour la création “d’un fonds spécial” dont le rôle serait d’appuyer les initiatives développées par des organismes bien identifiés et qui seront chargés de mettre en œuvre la politique nationale de développement des renouvelables. Ces organismes pourront, selon lui, assurer la production et la distribution de l’énergie à base de renouvelables et procéder seuls ou en partenariat local ou international sur la base de technologies locales ou conjointement développées avec des partenaires internationaux, à la fabrication et à la vente d’équipements de renouvelables. “Ils devront également assurer le développement d’une expertise locale dans les domaines de la gestion, de l’exploitation et de la maintenance des installations centralisées de renouvelables”, affirmera-t-il. Par ailleurs, le groupe Sonelgaz a exprimé récemment sa volonté de créer une nouvelle société en partenariat avec l’ONE (Office national de l’électricité du Maroc) afin de commercialiser l’énergie électrique sur le marché espagnol au profit des deux parties. La nouvelle société vise essentiellement à tirer profit des interconnexions en technique 400 kV qui relient l’Algérie et le Maroc et dont la mise en service, dès novembre 2008, permettrait d’acheminer de grandes quantités d’énergie dans les deux sens, allant jusqu’à 1 000 MW de puissance électrique. Grâce à ces interconnexions mais aussi grâce à la mise en service dans les quatre prochaines années de plusieurs centrales électrique en Algérie, il sera possible à Sonelgaz de saisir toute opportunité de vendre l’électricité en Europe en fonction de l’offre et de la demande nationales, des décalages horaires et des différences de jours de week-end. Ceci constitue également une opportunité pour le Maroc, propriétaire du réseau par lequel notre énergie doit transiter.
Liberté
Des projets de grande envergure attendent l’entreprise nationale d’électricité et du gaz (Sonelgaz) pour la fin de 2008 et l’année 2009. Plusieurs domaines liés aux secteurs de l’électricité et du gaz sont ciblés. Pour le gaz naturel, le taux de pénétration, qui était de 37% en 2006, est passé à 40% en 2007. En 2009, ce chiffre devra dépasser les 46%. Près d’un foyer sur deux aura accès au gaz naturel. L’État a modifié son mode de financement en augmentant la part de Sonelgaz. Si les pouvoirs publics finançaient à 100% les ouvrages de transport du gaz, Sonelgaz participe désormais à financer 25%.
Les ouvrages de distribution sont financés à part égale : 50% par les dotations de l’État, 50% par Sonelgaz. Grâce à ce mode de financement et aux efforts entrepris par le Groupe Sonelgaz, la vie des concitoyens a été améliorée. Le client bénéficiaire ne payera au final que le coût de branchement estimé forfaitairement à seulement 10 000 dinars. En 2007, plus de 2,4 millions de foyers ont accès au gaz naturel. Ce chiffre représente en termes de réalisation physique, durant la période allant de 2000 à 2007, pas moins de 3 102 km en réseaux transport réalisés, 16 361 km en longueur de réseaux de distribution réalisés et 699 317 branchements. Le Groupe Sonelgaz a investi 50 500 MDA durant cette période.
Près de 2 millions et demi de foyers ont accès au gaz
Concernant les énergies renouvelables, l’Algérie, est-il constaté, dispose d’un potentiel énergétique solaire infini dépassant les 5 milliards GWh/an, avec une moyenne annuelle de la durée d’ensoleillement variant de 2 550 heures dans le Nord à 3 600 heures dans le Sahara avec un potentiel énergétique respectif de 1 700 à 2 650 kwh/m2/an. L’Algérie possède également de larges étendues de territoires disponibles pour une valorisation du potentiel solaire de près de 2 millions de km dont une très grande partie est désertique.
Le P-DG de Sonelgaz, M. Nordine Bouterfa, préconise “d’importer de quoi comprendre et faire rapidement prendre en charge la reproduction et la fabrication”. À ce propos, il citera les projets écoles — en cours de réalisation en Algérie — qui permettront une meilleure maîtrise de l’énergie et, pour la ressource humaine, une capitalisation certaine. Il a mis l’accent sur la nécessité pour l’Algérie de privilégier d’abord l’investissement dans la recherche nationale, la fabrication et le génie locaux de façon à créer ainsi des incubateurs : “Investissons surtout dans le génie local et demain nous aurons entre nos mains à la fois la technologie et les instruments d’un développement durable”, a-t-il ajouté avant de rappeler la démarche adoptée par les pouvoirs publics et qui consiste en le “développement des énergies renouvelables soutenu par une maîtrise nationale de leur technologie”.
M. Bouterfa a surtout milité pour la création “d’un fonds spécial” dont le rôle serait d’appuyer les initiatives développées par des organismes bien identifiés et qui seront chargés de mettre en œuvre la politique nationale de développement des renouvelables. Ces organismes pourront, selon lui, assurer la production et la distribution de l’énergie à base de renouvelables et procéder seuls ou en partenariat local ou international sur la base de technologies locales ou conjointement développées avec des partenaires internationaux, à la fabrication et à la vente d’équipements de renouvelables. “Ils devront également assurer le développement d’une expertise locale dans les domaines de la gestion, de l’exploitation et de la maintenance des installations centralisées de renouvelables”, affirmera-t-il. Par ailleurs, le groupe Sonelgaz a exprimé récemment sa volonté de créer une nouvelle société en partenariat avec l’ONE (Office national de l’électricité du Maroc) afin de commercialiser l’énergie électrique sur le marché espagnol au profit des deux parties. La nouvelle société vise essentiellement à tirer profit des interconnexions en technique 400 kV qui relient l’Algérie et le Maroc et dont la mise en service, dès novembre 2008, permettrait d’acheminer de grandes quantités d’énergie dans les deux sens, allant jusqu’à 1 000 MW de puissance électrique. Grâce à ces interconnexions mais aussi grâce à la mise en service dans les quatre prochaines années de plusieurs centrales électrique en Algérie, il sera possible à Sonelgaz de saisir toute opportunité de vendre l’électricité en Europe en fonction de l’offre et de la demande nationales, des décalages horaires et des différences de jours de week-end. Ceci constitue également une opportunité pour le Maroc, propriétaire du réseau par lequel notre énergie doit transiter.
Liberté