L'école est depuis longtemps la cible de ceux qui ont mis en place la dynamique de démolition des Etats et de leurs réalisations que l'on nomme aujourd'hui Globalisation.
Un des textes les plus transparents sur les intentions de l'OCDE à ce propos et un rapport de Christian Morrisson fait pour le compte de l'organisation et publié dans son Cahier de politique économique n° 13 ( Morrisson Christian, La Faisabilité politique de l’ajustement, Centre de développement de l’OCDE, Cahier de politique économique n°13, OCDE 1996).
On peut y lire ceci :
Le texte semble avoir été appliqué à la lettre partout et notamment en France où chacun peut se rendre compte des résultats par lui-même.
Un autre axe est le détournement des fonds consacrés à l'enseignement vers l'achat d'équipements informatiques, vidéo-projecteurs, tableaux intéractifs électroniques alors que la demande était ridiculement faible et motivée seulement par la curiosité de quelques enseignants.
Si on en juge par le transfert systématique d'une partie de dépenses d'éducation à l'achat de ces équipements (ordis, logiciels et autres) dont l'efficacité n'a jamais été prouvée, du moins dans le primaire et le secondaire, mais qui génèrent de gros profits pour les compagnies de ce secteur, on est en droit de se demander si les évolutions préconisées par cette politique ne constituent pas, lorsqu'elles sont appliquées par le gouvernement d'un pays un acte de Haute Trahison, tout simplement.
Il faut aussi savoir que cette évolution a été commandée (littéralement) par l'ERT (European Round Table) qui n'est qu'un pseudopode de la finance européenne et mondiale et qui travaille essentiellement à augmenter les profits des actionnaires d'un certain nombre de groupes européens et mondiaux.
Il serait donc étrange de voir ces politiques appliquées dans les pays du tiers-monde (où les problèmes de potabilité de l'eau, par exemple, se posent encore) comme cela commence à être le cas si on ne se souvenait qu'elles le sont par des fanatiques illuminés, convertis à la logique de marché pendant leurs études à l'étranger et qui ont perdu tout sens de ce que peut représenter la notion d'intérêt national.
Les mauvaises langues ajouteront qu'il y a aussi des dessous de table qui ne sont pas perdus pour tout le monde.
Voir aussi cet article
Un des textes les plus transparents sur les intentions de l'OCDE à ce propos et un rapport de Christian Morrisson fait pour le compte de l'organisation et publié dans son Cahier de politique économique n° 13 ( Morrisson Christian, La Faisabilité politique de l’ajustement, Centre de développement de l’OCDE, Cahier de politique économique n°13, OCDE 1996).
On peut y lire ceci :
« Si l’on diminue les dépenses de fonctionnement, il faut veiller à ne pas diminuer la quantité de service, quitte à ce que la qualité baisse. On peut réduire, par exemple, les crédits de fonctionnement aux écoles ou aux universités, mais il serait dangereux de restreindre le nombre d’élèves ou d’étudiants. Les familles réagiront violemment à un refus d’inscription de leurs enfants, mais non à une baisse graduelle de la qualité de l’enseignement et l’école peut progressivement et ponctuellement obtenir une contribution des familles, ou supprimer telle activité. Cela se fait au coup par coup, dans une école mais non dans l’établissement voisin, de telle sorte que l’on évite un mécontentement général de la population »
Un autre axe est le détournement des fonds consacrés à l'enseignement vers l'achat d'équipements informatiques, vidéo-projecteurs, tableaux intéractifs électroniques alors que la demande était ridiculement faible et motivée seulement par la curiosité de quelques enseignants.
Si on en juge par le transfert systématique d'une partie de dépenses d'éducation à l'achat de ces équipements (ordis, logiciels et autres) dont l'efficacité n'a jamais été prouvée, du moins dans le primaire et le secondaire, mais qui génèrent de gros profits pour les compagnies de ce secteur, on est en droit de se demander si les évolutions préconisées par cette politique ne constituent pas, lorsqu'elles sont appliquées par le gouvernement d'un pays un acte de Haute Trahison, tout simplement.
Il faut aussi savoir que cette évolution a été commandée (littéralement) par l'ERT (European Round Table) qui n'est qu'un pseudopode de la finance européenne et mondiale et qui travaille essentiellement à augmenter les profits des actionnaires d'un certain nombre de groupes européens et mondiaux.
Il serait donc étrange de voir ces politiques appliquées dans les pays du tiers-monde (où les problèmes de potabilité de l'eau, par exemple, se posent encore) comme cela commence à être le cas si on ne se souvenait qu'elles le sont par des fanatiques illuminés, convertis à la logique de marché pendant leurs études à l'étranger et qui ont perdu tout sens de ce que peut représenter la notion d'intérêt national.
Les mauvaises langues ajouteront qu'il y a aussi des dessous de table qui ne sont pas perdus pour tout le monde.
Voir aussi cet article
