Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Isaad Rebrab: L’Algérie peut atteindre un taux de croissance de 15 %

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Isaad Rebrab: L’Algérie peut atteindre un taux de croissance de 15 %

    L’Algérie possède tous les atouts pour atteindre un taux de croissance de 15 % par an. Le tout est d’assurer une bonne gouvernance. C’est ainsi que le P-DG de Cevital définit ses projections concernant le développement économique du pays. Dans un entretien accordé à l’hebdomadaire Jeune Afrique, M. Issad Rebrab estime que c’est l’entreprise qui créé la richesse, l’Etat ayant pour rôle de réguler et de redistribuer les richesses. D’où la nécessité d’adopter des règles de bonne gouvernance. Il estimera, par ailleurs, que l’Algérie a toutes les cartes en main pour sortir du sous développement dans les dix prochaines années et qu’il n’y a pas de raison que le pays ne connaisse pas une croissance de 15 % par an. M. Rebrab affirmera, néanmoins, que pour atteindre cet objectif il faut de l’ambition et de la conviction. Avant d’ajouter que malheureusement les Algériens ne sont pas assez ambitieux. «Ils voient petit. Pour moi, il faut commencer petit, mais voir grand et aller très vite», a-t-il estimé.Le patron du groupe Cevital indiquera, également, que le développement du pays se heurte à de nombreux obstacles comme les contraintes bureautiques, le problème du foncier industriel, le manque de ressources humaines, de managers surtout. Il se montrera néanmoins optimiste quant au perspectives qui s’ouvrent au pays.

    Objectif : 35 milliards USD d’exportations hors hydrocarbures par an

    Il évoquera ainsi la dépendance de l’Algérie aux hydrocarbures, laquelle, va selon lui, finir par diminuer. Il indiquera dans ce sens que l’Algérie ne fait que découvrir aujourd’hui la libéralisation de son économie. «Je suis très confiant pour son avenir, à condition qu’on en libère les initiatives», dira-t-il.M. Rebrab reviendra également au cours de cet entretien sur les grands projets de son groupe, notamment celui du pôle industriel intégré Cap 2015. Il indiquera, dans ce sens, que ce projet qui a été présenté aux plus hautes autorités de l’Etat le 17 mai et qui demandera un investissement de 30 milliards de dollars, fera grimper les exportations algériennes à plus de 35 milliards de dollars par an, hors hydrocarbures. Ainsi, Cap Djinet comprendra des sites de production pétrochimiques et sidérurgiques, mais aussi des usines de construction automobile, de construction navale et de fabrication de conteneurs. Autour d’elles, s’implanteront un millier d’usine de sous-traitance et de parachèvement. Par ailleurs, Cevital a fait appel aux leaders mondiaux de différentes spécialités, comme Hyundai pour la construction navale et numéro un mondial de l’aluminium, Alcan-Rio Tinto, pour le complexe d’aluminium. Le groupe Cevital ne marginalise pas pour autant la formation. Ainsi, il est prévu la création d’une université et d’une pépinière pour assurer la formation des futurs employés de Cevital. Il faut savoir que le nombre de salariés au niveau du groupe passera de 6 400 employés en 2007, à 8 100 en 2008, 25 000 entre 2010 et 2012 et à plus de 50 000 après 2015.

    Diversification et intégration, les maîtres mots

    Il faut savoir que le groupe poursuit une stratégie de diversification tous azimuts. Selon le patron de Cevital «une entreprise doit maîtriser aussi bien le secteur de production que le secteur de distribution». Il estimera également que l’intégration des différents segments permet de créer des synergies et d’enregistrer des taux de croissance à deux chiffres. Il faut dire que le groupe a lancé ses activités dans l’agroalimentaire, secteur qui est loin d’être délaissé et dans lequel Cevital nourrit de grandes ambitions. Dans ce sens, Issad Rebrab annoncera le lancement d’une une unité de trituration des graines oléagineuses capable de traiter 300 000 tonnes par an, laquelle couvrira 100 % des besoins nationaux en huile brute et permettra d’exporter d’autres quantités.
    Aussi, le patron de Cevital estime que l’agriculture pourrait être l’un des premiers secteurs pourvoyeurs de richesses en Algérie. Il prendra l’exemple de la filière agrumes, dans la région d’El Goléa, dans le Sud, qui pourrait être la Floride de l’Algérie. Et d’ajouter que l’Algérie pourrait également redevenir un grand exportateur de vin, et à partir de la région de Biskra, devenir le plus grand producteur mondial d’olives et d’huile d’olive !

    Vers l’introduction de certaines filiales en Bourse

    Pour ce qui est du financement de ses projets, M. Issad Rebrab indique que le groupe prévoit de réaliser un cash-flow de plus de 400 millions de dollars en 2008. Il indiquera, par ailleurs, que les fonds propres sont supérieurs aux investissements. Quant aux actifs circulants, ils sont deux fois plus importants que les engagements. Concernant Cap 2015, Cevital apportera 30% du financement. Pour le reste, les projets eux-mêmes garantiront son financement.M. Rebrab ajoutera dans le même sens que les comptes de Cevital sont transparents et audités par KPMG, ce qui assure sa crédibilité. Il dira aussi que sur sa simple signature, une banque internationale a proposé 400 millions de dollars de financement à Cevital et une autre 500 millions. Le patron de Cevital n’a pas, non plus, écarté la possibilité d’ouvrir le capital du groupe via l’introduction de certaines filiales en Bourse pour mobiliser les financements nécessaires. Il faut savoir enfin que Cevital est le premier groupe privé algérien. Présent dans dix métiers, le groupe qui emploie 6 400 salariés a réalisé un chiffre d’affaires de 1,6 milliard de dollars en 2007. Le groupe espère passer à 5 milliards de dollars de chiffre d’affaires et 25 000 employés en 2012 !

    Samira G. Le Maghreb

  • #2
    Des fois je suis ébloui par ses déclarations, mais en général il me fait vraiment peur !

    Commentaire


    • #3
      Pour montrer que l’Algérie s’ouvre économiquement et dispose de grands groupes privés. L’Etat privilégie quelques groupes comme Cevital de Rebrab ou le groupe Arcofina de Rahim. Avant c’était Khalifa, Tonic, Blanky. Tous dissouts ! A qui le tour ?

      Personnellement, je ne crois pas aux objectives et au gigantisme du groupe Cevital ni a sa capacité de s’autofinancer à ce point.

      "Rahou ay kharef a sayed"
      Dernière modification par shadok, 10 août 2008, 13h54.
      Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

      Commentaire


      • #4
        shadok

        c'est ce qui me fait peur !

        Commentaire


        • #5
          Le PDg de Cevital a tout à fait raison!

          Le gouvernement algérien est là pour réguler, répartir les richesses et déveloper les infrastructures et assurer l'éducation du peuple!

          C'est aux algériens de créer leur travail et leur économie dans les marchés rentables , il faut donc privilégier les domaines où les algériens disposent de grand atouts et les marchés de niche comme l'agriculture, l'artisanat, les services, etc..

          C'est comme ça qu'un pays crée de la richesse pas en attendant que ça se passe ou passer son temps à regarder Tf1 sur la parabole,lol

          Commentaire


          • #6
            Excusez moi de le dire crument mais il déc.onne completement. 15% de croissance par an!!!!!!! il se fout de qui là?? du peuple algerien,du gouvernement ou des investisseurs etrangers? si l'algerie atteint une croissance moyenne de 6% pendant les 10 prochaines années ca sera formidable.elle pourra reduire le chomage et ameliorer les conditions sociales des citoyens.
            15%!!!????? non mais sans blague

            Commentaire


            • #7
              tout a fait 15% , c'est comme conduire à 240 km/h sur une autoroute

              on va vite mais on arrive jamais ,

              6 à 8% c'est deja la limite sinon l'inflation va s'installer et bouffer tous les acquis
              .
              .
              ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
              Napoléon III

              Commentaire


              • #8
                ben oui c'est de la folie.quelqu'un qui se respecte et qui respecte les autres ne ferait jamais ce genre de declaration.

                Commentaire


                • #9
                  La croissance algérienne est freinée par les système administrative où rien ne bouge, rien n'est planifiée ni suivi ! juste en informatisant l'administration on aura des gains de productivité qui aura des répercutions sur la croissance.
                  ?

                  Commentaire


                  • #10
                    J'ai l'impression qu'il donne une conference ou un invertview toutes les semaines pour parler de ces projets futures, ce qui n'est pas tres loin des methodes utilisees pour faire de la speculation afin d'augmenter la valorisation de son holding et attirer encore plus de fonds. Un peu comme le font ces riches de l'orient qui n'arretent pas de nous bombarder avec leurs projets en milliards dollars fictives.

                    Commentaire


                    • #11
                      15% mon euil!!!!!!!!

                      C'est vrai qu'avec cette baisse constante du pouvoir d'achat des Algériens, je pense, que nous pouvons même dépasser ce taux de croissance de 15%!

                      Avec ces augmentations de prix constantes et les nouvelles taxes fiscales aussi bien sur l'exploitation des forages que pour les différentes fases de construction (démolition, lotissement, construction, conformité) tout en passant par la taxes sur l'achat de véhicules neuf et celles projetées sur les pneumatiques (+50%) et les huiles de vidange, notre taux de croissance risque d'exploser au point de ne plus le retrouver!

                      15% mon euil! ceux qui avancent ces chiffres ont certainement étudié l'économie dans une école primaire et non pas a l'université ou, alors , ils veulent jeter au peuple d'en bas de la poudre au yeux!
                      Le Sage

                      Commentaire


                      • #12
                        15% mon euil! ceux qui avancent ces chiffres ont certainement étudié l'économie dans une école primaire et non pas a l'université ou, alors , ils veulent jeter au peuple d'en bas de la poudre au yeux
                        Avant de tirer une conclusion, il faut peut être se pencher d'abord sur les chiffre.
                        Si on met de c^té les hydrocarbures, que produit l'Algérie ?
                        Pratiquement rien comparé a son potentiel.
                        Rebrab doit connaître les chiffres et ayant occupé la sphère pratiquement seul depuis des décénies doit surement savoir de quoi il parle quand il avance ce chiffre de 15% et je vous donne une illustration pour comprendre que 15 et même 20% de croissance est possible en Algérie:

                        Imaginez la valeur produite aujourd'hui hors hydrocarbure:
                        Rebrab re présente quoi ?

                        Mais 15% d'une économie faibe.... c'est nulle
                        et 20% de la même économie faible... ce n'est pas bien plus que le 15%.

                        Mais il y a des conditions fondamentales a remplir pour atteindre ce 15 ou 20%.

                        Il faut des encouragements et surtout des prêts a long terme pour les entrepreuneurs, doublé de la répression anti fraude et anti corruption.

                        Voyez l'exemple de la pomme de terre: La pénurie ? Maintenat c'est l'excès de production... dommage que l'Algérie n'est pas équiper pour son exportation...

                        Et l'algérien est capable: Il suffit de respecter sa liberté d"entreprise et lui faciliter les moyens.
                        L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

                        Commentaire


                        • #13
                          Pour un pays qui a un PIB par habitant depassant les 4000USd, une croissance de 15% est a mon avis impossible.
                          Cependant il y a d'enormes gains de productivite possible en Algerie que ce soit dans les entreprises publiques ou privees, a travers les nouvelles technologies et la meilleur gestion. Mais je vois plus un taux maximal de 9-10%.

                          Commentaire


                          • #14
                            Les Algériens peuvent faire beaucoup de chose mais la réalité est toute autre!

                            Je ne doute pas AVUCIC que l'Algérien est capable de beaucoup de chose mais dans le contexte actuel notre économie ne pourra jamais atteindre les 15% de croissance !!

                            Bien sur que si l'on mets les moyens + de la volonté politique on peu!

                            Présentement je ne vois aucun signe qui puisse permettre une croissance économique si ce n'est une croissance de la peauvreté!

                            Il ne faut pas faire des visions théoriques en faisant fie de la réalité quotidienne du terrain; Il n'est plus permis de rêver!
                            Le Sage

                            Commentaire


                            • #15
                              Meme s'il dit n'importe quoi les algériens doivent savoir que pour gouverner il faut être un ex entrepreneur.
                              le Professeur Haim Weizman qui était nommé président d'Israël était un chimiste et avait crée sa propre société qui produisait des aromes naturel et artificiels et l'extraction des parfums. Sa société Frutarom était ensuite racheté par un groupe américain et qui est maintenant en pleine extension.
                              Demain le gouvernement algérien boira de beaux et jolie jus et boisson gazeuse rafraîchissante composé et fabriqué par frutarom.
                              Et dans un discours tu verras une longue table garnis de frutarom et nos politiciens théoricien qui ne savent pas comment et ou se fabrique le jus de fruit dirent elyahoude la3anhoum Ellahou. Ils sont inconscients des retours de flemme de leurs insultes incontrôlées en publique.
                              Un rebrabe ou un autre entrepreneur ne pourra jamais dire cela car l'entreprise lui avait montré des enjeux extérieurs il se tait et lorsqu'il défend ces intérêts et l'intérêt du pays et des travailleurs il le fera avec doigter.

                              son histoire est relaté ici
                              http://en.wikipedia.org/wiki/Frutarom

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X