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Le constructeur automobile américain rappelle 944 000 véhicules (857 735 aux Etats-Unis et près de 100 000 au Canada, au Mexique et au Proche et Moyen-Orient) vendus depuis l'année dernière en raison d’un défaut de fabrication au niveau du système électrique des essuie-glaces, qui fait craindre un risque d'incendie. Il y a déjà eu 9 cas d'incendies signalés.
Pour les propriétaires, la réparation sera gratuite, mais pour General Motors, la facture sera lourde au moment où le groupe traverse une mauvaise passe.
Ce rappel est malvenu pour la trésorerie et l’image de General Motors. Le premier constructeur mondial a enregistré, au deuxième trimestre, une perte record de 15 milliards et demi de dollars. Il est à la recherche de liquidités. C’est pour cela qu’il a mis en vente sa marque Hummer et qu’il souhaite aussi vendre son usine de Strasbourg, qui fabrique des boîtes de vitesses automatiques et rapporte gros.
Le résultat opérationnel devrait être pour cette année de 20 millions d’euros. Mais cette vente met en danger l’emploi de 1 200 salariés.
General Motors a déjà licencié des milliers d’employés et annoncé la fermeture de quatre usines. Le secteur est tellement affaibli que, selon le Wall Street Journal, General Motors avec Ford et Chrysler ont discuté avec la Maison Blanche et le Congrès d’un plan de sauvetage fédéral de 25 milliards de dollars.
C’est exactement le montant que le candidat démocrate à la Maison Blanche Barack Obama propose dans son programme pour encourager une industrie automobile à se moderniser, et à construire des voitures qui consomment moins d’essence. Dans un nouveau spot diffusé dans le Michigan, Obama accuse son rival républicain John McCain de tourner le dos aux ouvriers de Detroit.
Mais lorsque les Big Three (Ford, General Motors et Chrysler), longtemps symbole du capitalisme, se tournent vers le gouvernement, pour obtenir de l’aide, c’est un signe supplémentaire que le moteur de l’économie américaine est grippé.
- rfi
Pour les propriétaires, la réparation sera gratuite, mais pour General Motors, la facture sera lourde au moment où le groupe traverse une mauvaise passe.
Ce rappel est malvenu pour la trésorerie et l’image de General Motors. Le premier constructeur mondial a enregistré, au deuxième trimestre, une perte record de 15 milliards et demi de dollars. Il est à la recherche de liquidités. C’est pour cela qu’il a mis en vente sa marque Hummer et qu’il souhaite aussi vendre son usine de Strasbourg, qui fabrique des boîtes de vitesses automatiques et rapporte gros.
Le résultat opérationnel devrait être pour cette année de 20 millions d’euros. Mais cette vente met en danger l’emploi de 1 200 salariés.
General Motors a déjà licencié des milliers d’employés et annoncé la fermeture de quatre usines. Le secteur est tellement affaibli que, selon le Wall Street Journal, General Motors avec Ford et Chrysler ont discuté avec la Maison Blanche et le Congrès d’un plan de sauvetage fédéral de 25 milliards de dollars.
C’est exactement le montant que le candidat démocrate à la Maison Blanche Barack Obama propose dans son programme pour encourager une industrie automobile à se moderniser, et à construire des voitures qui consomment moins d’essence. Dans un nouveau spot diffusé dans le Michigan, Obama accuse son rival républicain John McCain de tourner le dos aux ouvriers de Detroit.
Mais lorsque les Big Three (Ford, General Motors et Chrysler), longtemps symbole du capitalisme, se tournent vers le gouvernement, pour obtenir de l’aide, c’est un signe supplémentaire que le moteur de l’économie américaine est grippé.
- rfi