08/10/2008
Le groupe industriel français Areva vient de conclure deux nouveaux accords avec la Chine, portant sur une coentreprise dans le nucléaire et la participation dans une société minière.
Areva revient de Chine avec deux nouveaux accords Après l'Inde, la Chine. Areva est sur tous les fronts. Anne Lauvergeon, présidente du directoire d'Areva, vient de signer deux accords avec CGNPC (China Guangdong Nuclear Power Company) à l'occasion de son voyage en Chine. Ils ont été conclus en présence de Zhang Guobao, président de l'Administration nationale de l' énergie chinoise (NEA). « Ces deux accords permettent d'élargir, d'étendre et d'approfondir la coopération nucléaire. C'est l'entrée dans une nouvelle phase de coopération pour les deux parties », a-t-il déclaré. Le montant de ces transactions n'a pas été communiqué.
CGNPC prend des parts dans UraMin
Selon les termes du premier accord, l'électricien CGNPC ainsi que des fonds souverains chinois vont détenir 49 % du capital d'UraMin, une société minière actuellement détenue à 100 % par Areva. En 2007, le groupe français avait racheté la totalité d'UraMin pour un montant de 2,5 milliards de dollars. Cet accord « sécurise l'approvisionnement en uranium de nos réacteurs jusqu'en 2022 », a déclaré Qian Zhimin, président de CGNPC. Selon Anne Lauvergeon, « l'entrée d'intérêts chinois dans le capital de la holding de tête d'UraMin ne changera pas l'organisation des opérations minières pays par pays ».
Coentreprise dans le nucléaire
Dans le cadre du second accord, Areva et CGNPC ont décidé de créer une coentreprise en charge de l'ingénierie et des achats pour les réacteurs de deuxième et de troisième génération, c'est-à-dire le CPR 1000 (une technologie chinoise) et l'EPR (European Pressurized Reactor). Cette joint-venture sera détenue à 55 % par les intérêts chinois et à 45 % par le groupe français. Elle se consacrera dans un premier temps aux projets de CGNPC en Chine, puis à des projets conjoints à l'étranger.
D'autre part, le groupe Areva est entré en échanges préliminaires avec l'Inde sur le nucléaire et espère obtenir, d'ici à quelque mois, un accord pour la fourniture de deux EPR. La Nuclear Power Corporation of India Limited (NPCIL) s'est en tous cas déclarée intéressée par une collaboration dans le nucléaire.
Adèle Bouet
Le groupe industriel français Areva vient de conclure deux nouveaux accords avec la Chine, portant sur une coentreprise dans le nucléaire et la participation dans une société minière.
Areva revient de Chine avec deux nouveaux accords Après l'Inde, la Chine. Areva est sur tous les fronts. Anne Lauvergeon, présidente du directoire d'Areva, vient de signer deux accords avec CGNPC (China Guangdong Nuclear Power Company) à l'occasion de son voyage en Chine. Ils ont été conclus en présence de Zhang Guobao, président de l'Administration nationale de l' énergie chinoise (NEA). « Ces deux accords permettent d'élargir, d'étendre et d'approfondir la coopération nucléaire. C'est l'entrée dans une nouvelle phase de coopération pour les deux parties », a-t-il déclaré. Le montant de ces transactions n'a pas été communiqué.
CGNPC prend des parts dans UraMin
Selon les termes du premier accord, l'électricien CGNPC ainsi que des fonds souverains chinois vont détenir 49 % du capital d'UraMin, une société minière actuellement détenue à 100 % par Areva. En 2007, le groupe français avait racheté la totalité d'UraMin pour un montant de 2,5 milliards de dollars. Cet accord « sécurise l'approvisionnement en uranium de nos réacteurs jusqu'en 2022 », a déclaré Qian Zhimin, président de CGNPC. Selon Anne Lauvergeon, « l'entrée d'intérêts chinois dans le capital de la holding de tête d'UraMin ne changera pas l'organisation des opérations minières pays par pays ».
Coentreprise dans le nucléaire
Dans le cadre du second accord, Areva et CGNPC ont décidé de créer une coentreprise en charge de l'ingénierie et des achats pour les réacteurs de deuxième et de troisième génération, c'est-à-dire le CPR 1000 (une technologie chinoise) et l'EPR (European Pressurized Reactor). Cette joint-venture sera détenue à 55 % par les intérêts chinois et à 45 % par le groupe français. Elle se consacrera dans un premier temps aux projets de CGNPC en Chine, puis à des projets conjoints à l'étranger.
D'autre part, le groupe Areva est entré en échanges préliminaires avec l'Inde sur le nucléaire et espère obtenir, d'ici à quelque mois, un accord pour la fourniture de deux EPR. La Nuclear Power Corporation of India Limited (NPCIL) s'est en tous cas déclarée intéressée par une collaboration dans le nucléaire.
Adèle Bouet