Par Pierre-Yves JULIEN (AFP)
Les Etats africains tentaient mercredi d'adopter à Alger une position commune sur les changements climatiques après 2012, en prévision de la Conférence mondiale de Copenhague au Danemark prévue en décembre 2009, afin de ne faire entendre "qu'une seule voix".
Les ministres de l'Environnement présents à la "Conférence africaine sur le climat après 2012", qui a débuté mercredi en Algérie, espèrent peser sur les prochaines négociations tout d'abord à la conférence de Poznan (Pologne) en décembre puis à Copenhague dans un an.
Parent pauvre de l'accord de Kyoto, un peu mieux lotie par celui de Bali de décembre 2007, l'Afrique encore marginalisée entend présenter "une plate-forme et une position commune pour permettre au continent de de faire entendre d'une seule voix, a dit le ministre algérien de l'Aménagement du territoire et de l'environnement, Cherif Rahmani.
La "feuille de route" de Bali imposait aux 190 Etats parties à la Convention des Nations unies sur les changements climatiques (CNUCC) de négocier un futur accord multilatéral de lutte contre les gaz à effet de serre (GES) d'ici à Copenhague, prolongeant le Protocole de Kyoto, qui expire en 2012.
Durant trois jours de travaux préparatoires à cette conférence d'Alger, des experts ont peaufiné leurs argumentations auxquelles devraient souscrire plus de quarante Etats représentés à Alger, qui préside le groupe Afrique dans les négociations internationales sur le climat.
Exposée à la sécheresse, la désertification, au manque d'eau croissant entraînant paupérisation et émigration, "l'Afrique n'est portant pas homogène et tous les Etats ne rencontreront pas les mêmes problèmes", a-t-il ajouté au cours d'une conférence de presse, en marge de la conférence.
Mais ils doivent adopter "une position commune" car "les enjeux et les menaces sont communs", a-t-il dit.
Le texte final proposé aux ministres insistera en particulier sur les obligations des pays riches et pollueurs vis-à-vis des pays pauvres qui émettent peu de gaz à effet de serre, a précisé M. Rahmani sans en dévoiler la teneur exacte.
Selon des experts de l'ONU, les mécanismes de développement propre (MDP), qui permettent aux pays développés de compenser une partie de leurs émissions de CO2 en investissant dans un projet "propre" au sud portant sur l'énergie ou la reforestation, ne bénéficient pratiquement pas à l'Afrique, qui n'en recueille que 2% contre 45% en Chine.
Le texte évoquera aussi les adaptations nécessaires aux économies africaines pour assimiler les situations nées du réchauffements climatiques: transfert de technologie par des sociétés privées, du savoir-faire pour une croissance "verte", ainsi que l'amélioration de la formation d'experts africains pour qu'ils soient capables de négocier d'égal à égal avec les pays riches, a-t-on indiqué de même source.
Les Etats africains tentaient mercredi d'adopter à Alger une position commune sur les changements climatiques après 2012, en prévision de la Conférence mondiale de Copenhague au Danemark prévue en décembre 2009, afin de ne faire entendre "qu'une seule voix".
Les ministres de l'Environnement présents à la "Conférence africaine sur le climat après 2012", qui a débuté mercredi en Algérie, espèrent peser sur les prochaines négociations tout d'abord à la conférence de Poznan (Pologne) en décembre puis à Copenhague dans un an.
Parent pauvre de l'accord de Kyoto, un peu mieux lotie par celui de Bali de décembre 2007, l'Afrique encore marginalisée entend présenter "une plate-forme et une position commune pour permettre au continent de de faire entendre d'une seule voix, a dit le ministre algérien de l'Aménagement du territoire et de l'environnement, Cherif Rahmani.
La "feuille de route" de Bali imposait aux 190 Etats parties à la Convention des Nations unies sur les changements climatiques (CNUCC) de négocier un futur accord multilatéral de lutte contre les gaz à effet de serre (GES) d'ici à Copenhague, prolongeant le Protocole de Kyoto, qui expire en 2012.
Durant trois jours de travaux préparatoires à cette conférence d'Alger, des experts ont peaufiné leurs argumentations auxquelles devraient souscrire plus de quarante Etats représentés à Alger, qui préside le groupe Afrique dans les négociations internationales sur le climat.
Exposée à la sécheresse, la désertification, au manque d'eau croissant entraînant paupérisation et émigration, "l'Afrique n'est portant pas homogène et tous les Etats ne rencontreront pas les mêmes problèmes", a-t-il ajouté au cours d'une conférence de presse, en marge de la conférence.
Mais ils doivent adopter "une position commune" car "les enjeux et les menaces sont communs", a-t-il dit.
Le texte final proposé aux ministres insistera en particulier sur les obligations des pays riches et pollueurs vis-à-vis des pays pauvres qui émettent peu de gaz à effet de serre, a précisé M. Rahmani sans en dévoiler la teneur exacte.
Selon des experts de l'ONU, les mécanismes de développement propre (MDP), qui permettent aux pays développés de compenser une partie de leurs émissions de CO2 en investissant dans un projet "propre" au sud portant sur l'énergie ou la reforestation, ne bénéficient pratiquement pas à l'Afrique, qui n'en recueille que 2% contre 45% en Chine.
Le texte évoquera aussi les adaptations nécessaires aux économies africaines pour assimiler les situations nées du réchauffements climatiques: transfert de technologie par des sociétés privées, du savoir-faire pour une croissance "verte", ainsi que l'amélioration de la formation d'experts africains pour qu'ils soient capables de négocier d'égal à égal avec les pays riches, a-t-on indiqué de même source.
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