Par Alex Lantier
21 novembre 2008
La contradiction entre les aspirations et les espoirs de millions d’Américains qui ont voté pour répudier la politique de guerre et de réaction sociale du gouvernement Bush et le caractère de classe du futur gouvernement Obama devient de plus en plus évidente depuis l’élection il y a deux semaines.
La nomination dans l’équipe de transition d’Obama de personnalités du monde de la finance, de groupes de pression et de fonctionnaires de la défense donne une preuve tangible de ce qui est en préparation. La composition de l’équipe dont Obama avait dit qu’elle « assurerait autant que possible une transition sans faille en ce qui concerne la sécurité nationale », montre que son gouvernement sera composé de vétérans avérés de l’establishment de Washington qui, en matière de défense des intérêts de l’impérialisme américain, sont réputés être plus compétents, mais non moins impitoyables que ceux du gouvernement Bush.
Les précédents nouveaux gouvernements avaient fait des concessions à l’opinion publique en nommant à des postes de second plan des personnages populaires auprès du public. En 1977, le président Jimmy Carter dont le gouvernement avait représenté un virage droitier significatif du Parti démocrate, avait néanmoins nommé au poste d’ambassadeur des Etats-Unis aux Nations unies un militant de longue date pour les libertés civiles, Andrew Young. Ce dernier avait ensuite été renvoyé après avoir rencontré des responsables de l’Organisation de libération de la Palestine.
Comptant sur l’énorme animosité de la population américaine à l’égard du gouvernement Bush méprisé et sur son statut de premier président afro-américain, Obama ne ressent pas la nécessité de procéder ainsi. En effet, il s’est efforcé de se solidariser avec des politiciens droitiers. Lundi, Obama a rencontré John McCain à Chicago, son concurrent républicain lors des élections. Dans une interview accordée la veille à l’émission de télévision américaine « 60 minutes » de CBS, il a fait connaître sa décision de nommer des républicains dans son équipe gouvernementale et ses conseillers ont largement lancé l’idée de la possibilité du maintien de Robert Gates au poste de secrétaire à la Défense.
21 novembre 2008
La contradiction entre les aspirations et les espoirs de millions d’Américains qui ont voté pour répudier la politique de guerre et de réaction sociale du gouvernement Bush et le caractère de classe du futur gouvernement Obama devient de plus en plus évidente depuis l’élection il y a deux semaines.
La nomination dans l’équipe de transition d’Obama de personnalités du monde de la finance, de groupes de pression et de fonctionnaires de la défense donne une preuve tangible de ce qui est en préparation. La composition de l’équipe dont Obama avait dit qu’elle « assurerait autant que possible une transition sans faille en ce qui concerne la sécurité nationale », montre que son gouvernement sera composé de vétérans avérés de l’establishment de Washington qui, en matière de défense des intérêts de l’impérialisme américain, sont réputés être plus compétents, mais non moins impitoyables que ceux du gouvernement Bush.
Les précédents nouveaux gouvernements avaient fait des concessions à l’opinion publique en nommant à des postes de second plan des personnages populaires auprès du public. En 1977, le président Jimmy Carter dont le gouvernement avait représenté un virage droitier significatif du Parti démocrate, avait néanmoins nommé au poste d’ambassadeur des Etats-Unis aux Nations unies un militant de longue date pour les libertés civiles, Andrew Young. Ce dernier avait ensuite été renvoyé après avoir rencontré des responsables de l’Organisation de libération de la Palestine.
Comptant sur l’énorme animosité de la population américaine à l’égard du gouvernement Bush méprisé et sur son statut de premier président afro-américain, Obama ne ressent pas la nécessité de procéder ainsi. En effet, il s’est efforcé de se solidariser avec des politiciens droitiers. Lundi, Obama a rencontré John McCain à Chicago, son concurrent républicain lors des élections. Dans une interview accordée la veille à l’émission de télévision américaine « 60 minutes » de CBS, il a fait connaître sa décision de nommer des républicains dans son équipe gouvernementale et ses conseillers ont largement lancé l’idée de la possibilité du maintien de Robert Gates au poste de secrétaire à la Défense.
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