On nous bassinait (avant, plus maintenant... ) avec le maroc pays démocrate, humain et défenseur des droits de l'homme (évidement tout le monde sait maintenant que c'est plutôt un défonceur de ces droits) or le petit roi, milliardaire, amoureux et habitué de courchevel (alors que le peuple agonise...) dispose de plusieurs prisons affreuses afin de faire taire les courageux qui OSENT défendre leur dignité et celle des leurs....
[/quote]PRISONS MAROCAINES
Les «Guantanamo» de Mohamed VI
[IMG]http://www.lecourrier-d***********/photos/5.jpg[/IMG]Les manifestants pacifiques de Sidi Ifni, après les sahraouis et les opposants politiques, viennent de découvrir le caractère inhumain, sordide et machiavélique des camps de concentration existants sous le règne de Mohamed VI. Une lettre composée par un groupe de ces prisonniers, avec assez de courage pour la signer de leurs noms, dont celui d'un malheureux martyr mort sous la torture, en décrit certains aspects en attendant la suite. I l est curieux de relever que le document de 30 pages, portant statut avancé du Maroc vis-à-vis de l'Union Européenne, prévoit dans l'un de ses premiers et principaux chapitres, une amélioration notable des droits de l'homme, des libertés collectives et individuelles et, partant, des conditions de vie dans les prisons marocaines. Or, c'est loin d'être le cas puisque au Maroc nous ne sommes toujours pas loin de ces camps de concentration, situés au milieu de nulle part, où étaient torturés à mort, puis enterrés dans des fosses communes, des sahraouis, mais aussi des sujets marocains soupçonnés, tout juste soupçonnés, de ne pas être d'accord avec le régime alaouite.
C'est ce que révèle une lettre accablante rendue publique par des prisonniers marocains de Sidi Ifni, ville martyre qui avait manifesté au début du mois de juin passé pour un peu plus de justice sociale avant de subir les pires sévices et humiliations, allant jusqu'à la destruction et le pillage des maisons, ainsi que le viol des femmes, tout cela de la part de soldats et policiers menés par le tristement célèbre général Laânigri. Qui ne connaît pas la célèbre « Carcel Negra », prison noire, située à Laâyoune, dans les territoires sahraouis occupés. Les militants des droits de l'homme sahraouis, mais aussi les sympathisants et adhérents du Front Polisario y sont traités pratiquement comme des animaux. Ils n'y jouissent d'aucun droit, y sont entassés comme des sardines, et y manquent des conditions de vie et d'hygiène minimales. La torture la plus vile qui soit y est pratiquée au quotidien. Aucune ONG n'y est jamais admise. Mais les rares témoignages qui nous en parviennent permettent de dire que cette prison rappelle étrangement les camps de concentration nazis. Mais cette prison noire n'est pas la seule au Maroc. Il y a aussi le centre de la DST (services secrets marocains) de la ville de Temara qui, au lendemain des attentats de Casablanca du 16 mai 2003, avait servi d'usine à torture contre des terroristes islamistes présumés souvent raflés au pif.Avec la bénédiction tacite de l'Occident, des centaines de sujets de sa majesté Mohamed VI, n'ayant le plus souvent aucun rapport avec la mouvance islamiste radicale (élevée et entretenue dans le sein du makhzen quand il était question d'abriter, de soutenir et d'armer le GIA contre l'Algérie), ont été détenus et torturés à mort dans ce centre de détention qui fait vraiment honte au Royaume marocain. Aujourd'hui on découvre un nouveau scandale, aussi grave, sinon plus, que les précédents, et vient prouver que les conditions carcérales au Royaume marocain sont sans doute inhumaines partout. En fait, nous dit-on ironiquement, « le Maroc comprend autant de Guantanamo ou d'Abou Ghraïb qu'il n'a de prisons ». Le pire, sans doute c'est que même les missions d'inspection des ONG humanitaires, et même de la croix et du croissant rouge international ne sont pas admises dans ces lieux d'où toute dignité humaine est totalement bannie. Le propos, ici, concerne la prison d'Inezgane, dans la région du Souss, où sont « embastillés » des hommes et des femmes qui ont eu le tort de participer aux manifestations pacifiques de Sidi Ifni.
Chronique d'une ville assiégée
Cette ville côtière de 20 000 habitants du Sud du Maroc, rappelons-le, avait connu les 7 et 8 juin 2008, puis les 18 et 19 août 2008 deux vagues de répression violente destinées à mater un mouvement social qui revendiquait une réelle politique de développement de la région ainsi qu'une extension et une amélioration des services publics. La ville, pendant de nombreux mois, avait été placée sous état de siège, forçant les syndicalistes et les responsables d'associations à se réfugier dans les montagnes pour échapper aux hommes et aux chiens du général Laânigri. Ceux qui ont été pris ont donc subi les pires sévices qui se puissent concevoir. Preuve en est la poignante lettre écrite par quatre de ces détenus, dont un est mort sous la torture, et dans laquelle ils décrivent les conditions de vie au sein de cette prison, en fait ce véritable camp de concentration. Le document, qui émane donc de détenus courageux, car se trouvant toujours en prison, attaque tout de go le caractère hypocrite du régime marocain en s'exclamant que « notre maintien en prison est la preuve flagrante de la démagogie qui se cache derrière le nouveau concept du pouvoir et le slogan de l'ère nouvelle ». Commence alors une poignante description des lieux, ainsi que des conditions de détention dans lesquelles croupissent aussi bien les détenus politiques que les détenus de droit commun. « Les cellules de l'ancien quartier appelé caserne (sont) au nombre de 7. Elles ont une surface de 6mx8m avec à l'intérieur une latrine et une douche d'1m chacune et un batflanc près de la porte que nous utilisons comme cuisine où nous posons un réchaud électrique sur lequel les prisonniers préparent leur repas. Cela signifie qu'il ne reste pour les prisonniers - dont le nombre atteint 86 par cellule - que 40m. Les prisonniers sont donc obligés de rester recroquevillés toute la journée (20h/24) ce qui provoque des douleurs dans les articulations, surtout celles des genoux. La sortie dans la cour ne dure que 2 heures le matin, de 9h à 11h, et 2h l'après-midi, de 14h30 à 16h30 ». Même au Moyen âge, semble-t-il, la détention ne se pratiquait pas sous un régime aussi inhumain. Viennent ensuite « les cellules du nouveau quartier, appelé précisément quartier, qui ont une surface de 7mx5m avec une latrine d'1m. 68 prisonniers y sont entassés ».
Suite .................
[/quote]PRISONS MAROCAINES
Les «Guantanamo» de Mohamed VI
[IMG]http://www.lecourrier-d***********/photos/5.jpg[/IMG]Les manifestants pacifiques de Sidi Ifni, après les sahraouis et les opposants politiques, viennent de découvrir le caractère inhumain, sordide et machiavélique des camps de concentration existants sous le règne de Mohamed VI. Une lettre composée par un groupe de ces prisonniers, avec assez de courage pour la signer de leurs noms, dont celui d'un malheureux martyr mort sous la torture, en décrit certains aspects en attendant la suite. I l est curieux de relever que le document de 30 pages, portant statut avancé du Maroc vis-à-vis de l'Union Européenne, prévoit dans l'un de ses premiers et principaux chapitres, une amélioration notable des droits de l'homme, des libertés collectives et individuelles et, partant, des conditions de vie dans les prisons marocaines. Or, c'est loin d'être le cas puisque au Maroc nous ne sommes toujours pas loin de ces camps de concentration, situés au milieu de nulle part, où étaient torturés à mort, puis enterrés dans des fosses communes, des sahraouis, mais aussi des sujets marocains soupçonnés, tout juste soupçonnés, de ne pas être d'accord avec le régime alaouite.
C'est ce que révèle une lettre accablante rendue publique par des prisonniers marocains de Sidi Ifni, ville martyre qui avait manifesté au début du mois de juin passé pour un peu plus de justice sociale avant de subir les pires sévices et humiliations, allant jusqu'à la destruction et le pillage des maisons, ainsi que le viol des femmes, tout cela de la part de soldats et policiers menés par le tristement célèbre général Laânigri. Qui ne connaît pas la célèbre « Carcel Negra », prison noire, située à Laâyoune, dans les territoires sahraouis occupés. Les militants des droits de l'homme sahraouis, mais aussi les sympathisants et adhérents du Front Polisario y sont traités pratiquement comme des animaux. Ils n'y jouissent d'aucun droit, y sont entassés comme des sardines, et y manquent des conditions de vie et d'hygiène minimales. La torture la plus vile qui soit y est pratiquée au quotidien. Aucune ONG n'y est jamais admise. Mais les rares témoignages qui nous en parviennent permettent de dire que cette prison rappelle étrangement les camps de concentration nazis. Mais cette prison noire n'est pas la seule au Maroc. Il y a aussi le centre de la DST (services secrets marocains) de la ville de Temara qui, au lendemain des attentats de Casablanca du 16 mai 2003, avait servi d'usine à torture contre des terroristes islamistes présumés souvent raflés au pif.Avec la bénédiction tacite de l'Occident, des centaines de sujets de sa majesté Mohamed VI, n'ayant le plus souvent aucun rapport avec la mouvance islamiste radicale (élevée et entretenue dans le sein du makhzen quand il était question d'abriter, de soutenir et d'armer le GIA contre l'Algérie), ont été détenus et torturés à mort dans ce centre de détention qui fait vraiment honte au Royaume marocain. Aujourd'hui on découvre un nouveau scandale, aussi grave, sinon plus, que les précédents, et vient prouver que les conditions carcérales au Royaume marocain sont sans doute inhumaines partout. En fait, nous dit-on ironiquement, « le Maroc comprend autant de Guantanamo ou d'Abou Ghraïb qu'il n'a de prisons ». Le pire, sans doute c'est que même les missions d'inspection des ONG humanitaires, et même de la croix et du croissant rouge international ne sont pas admises dans ces lieux d'où toute dignité humaine est totalement bannie. Le propos, ici, concerne la prison d'Inezgane, dans la région du Souss, où sont « embastillés » des hommes et des femmes qui ont eu le tort de participer aux manifestations pacifiques de Sidi Ifni.
Chronique d'une ville assiégée
Cette ville côtière de 20 000 habitants du Sud du Maroc, rappelons-le, avait connu les 7 et 8 juin 2008, puis les 18 et 19 août 2008 deux vagues de répression violente destinées à mater un mouvement social qui revendiquait une réelle politique de développement de la région ainsi qu'une extension et une amélioration des services publics. La ville, pendant de nombreux mois, avait été placée sous état de siège, forçant les syndicalistes et les responsables d'associations à se réfugier dans les montagnes pour échapper aux hommes et aux chiens du général Laânigri. Ceux qui ont été pris ont donc subi les pires sévices qui se puissent concevoir. Preuve en est la poignante lettre écrite par quatre de ces détenus, dont un est mort sous la torture, et dans laquelle ils décrivent les conditions de vie au sein de cette prison, en fait ce véritable camp de concentration. Le document, qui émane donc de détenus courageux, car se trouvant toujours en prison, attaque tout de go le caractère hypocrite du régime marocain en s'exclamant que « notre maintien en prison est la preuve flagrante de la démagogie qui se cache derrière le nouveau concept du pouvoir et le slogan de l'ère nouvelle ». Commence alors une poignante description des lieux, ainsi que des conditions de détention dans lesquelles croupissent aussi bien les détenus politiques que les détenus de droit commun. « Les cellules de l'ancien quartier appelé caserne (sont) au nombre de 7. Elles ont une surface de 6mx8m avec à l'intérieur une latrine et une douche d'1m chacune et un batflanc près de la porte que nous utilisons comme cuisine où nous posons un réchaud électrique sur lequel les prisonniers préparent leur repas. Cela signifie qu'il ne reste pour les prisonniers - dont le nombre atteint 86 par cellule - que 40m. Les prisonniers sont donc obligés de rester recroquevillés toute la journée (20h/24) ce qui provoque des douleurs dans les articulations, surtout celles des genoux. La sortie dans la cour ne dure que 2 heures le matin, de 9h à 11h, et 2h l'après-midi, de 14h30 à 16h30 ». Même au Moyen âge, semble-t-il, la détention ne se pratiquait pas sous un régime aussi inhumain. Viennent ensuite « les cellules du nouveau quartier, appelé précisément quartier, qui ont une surface de 7mx5m avec une latrine d'1m. 68 prisonniers y sont entassés ».
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