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La déclaration de Balfour, 91 ans plus tard !

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  • La déclaration de Balfour, 91 ans plus tard !

    Dimanche dernier, 2 novembre 2008, le jour de la 91ème commémoration de la déclaration de Balfour, les Palestiniens se sont rappelés de cette promesse donnée par la Grande-Bretagne, pays occupant de la Palestine, aux Juifs. Une promesse faite sous prétexte d’offrir « une terre sans peuple à un peuple sans patrie » !

    Malédictions

    La Grande-Bretagne a commis son erreur en bafouant les droits des Palestiniens. Le problème, c’est qu’elle continue à la répéter. Le problème est surtout que cette promesse a engendré des massacres qui ont décimé des dizaines de centaines de civils sans arme, et en a rendu sans-abri des dizaines de milliers d’autres. Le sang palestinien s’est répandu partout sur leur terre. Tout cela se produit devant un silence international des plus douteux.

    Le sionisme

    Ainsi, les Sionistes ont pu mettre leur projet à exécution, en ayant le soutien d’une grande puissante de l’époque.

    Herzl, le président du congrès sioniste réunit à Bâle en 1897, voulait acheter du Sultan ottoman Abd Al-Hamid, en lui offrant vingt mille livres turques, la Palestine. Mais le Sultan a catégoriquement refusé de vendre ne serait-ce qu’une seule partie des territoires musulmans.

    L’Europe

    Herzl n’a pas été découragé par ce refus. Les Sionistes ont travaillé dur auprès des Européens. Leur idée a enfin reçu un bon écho du ministre des affaires étrangères britannique de l’époque Balfour.

    Weizmann a de son côté montré beaucoup d’habilité pour convaincre les Alliés à adopter le point de vue sioniste. Alors, la Grande-Bretagne a fait la déclaration de Balfour. La presse britannique l’a publiée quelques jours plus tard, le 8 novembre 1917.

    La déclaration a été suivie d’un soutien occidental généralisé. Le ministre des affaires étrangères français est allé plus loin, en annonçant que les Français travailleraient avec les Britanniques pour installer les Juifs en Palestine.

    Pour déjouer les Arabes en colère, la Grande-Bretagne a envoyé un émissaire à Shérif Hossein, l’informant qu’elle ne permettrait leur installation en Palestine que si elle ne venait pas au détriment des habitants arabes, économiquement comme politiquement.

    Par contre, la direction militaire britannique en Palestine avait l’ordre d’accéder aux souhaits du comité sioniste arrivé en Palestine sous la présidence de Weizmann.

    La croisade

    Quelques mois plus tard, la première guerre mondiale s’éteint. Le général britannique Allenby rentre dans la ville d’Al-Quds pour dire : « Aujourd’hui, la croisade prend fin ».

    Et en avril 1920, le conseil suprême des forces alliées met la Palestine sous un mandat britannique. La Ligue des Nations y donne en 1923 son approbation.

    Nullité

    Beaucoup de politiciens et historiens continuent à considérer comme nulle la promesse donnée par la Grande-Bretagne. En effet, cette promesse a été donnée par la Grande-Bretagne alors que la Palestine ne faisait pas partie de ses territoires. C’était une partie intégrante de l’empire ottoman.

    En outre, la promesse a été faite uniquement de la part des Britanniques ; le gouvernement ottoman n’y a pas participé.

    Mieux encore, la promesse a été annulée par une déclaration officielle publiée par la Grande-Bretagne en 1918, dans laquelle il est dit que le pays (la Palestine) doit être gouverné selon le souhait de ses habitants et que la Grande-Bretagne ne changera jamais cette politique.

    La promesse vient enfin à l’encontre du principe déclaré par les Alliés et répété à maintes reprises par les Britanniques : le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.



    source : http://www.palestine-info****/fr/def...hNcyvgon0Gg%3d
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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