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Bangkok: vives tensions entre manifestants et forces de l'ordre

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  • Bangkok: vives tensions entre manifestants et forces de l'ordre

    46 personnes ont été blessées dans la nuit de samedi à dimanche dans une attaque à la grenade contre les manifestants thaïlandais qui occupent depuis plusieurs mois le siège du gouvernement.

    Quelque 2.000 policiers thaïlandais ont pris position samedi autour de l'aéroport international de Bangkok, occupé depuis quatre jours par des manifestants qui ont bravé des sommations des forces de l'ordre et juré de tenir leur siège jusqu'à la démission du Premier ministre.

    Dans le même temps, des milliers de touristes tentaient toujours de quitter le royaume via notamment la base militaire d'U-Tapao, à 190 kilomètres au sud-est de la capitale, où les compagnies ont été autorisées à opérer pour des vols prioritaires.

    Des milliers de passagés coincés

    Selon le directeur de l'aéroport Suvarnabhumi (vols internationaux), la plateforme qui peut gérer jusqu'à 700 vols quotidiens restera fermée au moins jusqu'à lundi. L'autre aéroport de Bangkog, Don Mueang (vols intérieurs) est également aux mains des manifestants.


    "Assiéger les aéroports est un acte aux conséquences extrêmement risquées. Cela conduira les pays étrangers à perdre confiance en la Thaïlande", a averti le chef du gouvernement, Somchai Wongsawat, retranché depuis mercredi dans la ville septentionale de Chiang Mai, à 700 km de Bangkok.

    De son côté, le vice-Premier ministre Olarn Chaiprawat a prévenu que le rapatriement des passagers étrangers piégés en Thaïlande pourrait prendre jusqu'à "un mois".

    Les Etats-Unis et l'Union européenne ont demandé aux opposants d'évacuer sans tarder les aéroports, dont l'occupation a sérieusement perturbé le trafic aérien international et bloqué plus de 100.000 passagers au "Pays des Sourires".

    Au moins 46 blessés dans une attaque à la grenade

    Sur le terrain, la tension est montée entre la police et les manifestants qui observent une discipline quasi-militaire et dont certains sont armés.

    Des images de télévision tournées dans la matinée ont montré un face-à-face tendu entre policiers et protestaires qui tentaient d'empêcher les forces de l'ordre d'établir des barrages.

    "Ce matin, le service de sécurité des manifestants s'est rendu maître d'un des barrages policiers", a admis le général Amnuay Nimmano, commandant adjoint de la police métropolitaine de Bangkok.

    "Le gouvernement est toujours dans un processus de négociations et j'ai demandé à mes hommes de ne pas recourir à la force quoiqu'il arrive", a assuré à l'AFP le commandant Rarshane Reukomol, en charge de la sécurité à l'aéroport Suvarnabhumi.

    Les opposants ont pourtant affirmé rejeter toute négociation. Ils exigent comme préalable à la fin de leur action la démission de Somchai Wongsawat qu'ils qualifient de "tyran corrompu". Ils l'accusent surtout d'être "l'homme de paille" de l'ancien homme fort de la Thaïlande Thaksin Shinawatra qui n'est autre que son beau-frère.

    Un dirigeant pro-gouvernemental a appelé à une vaste contre-manifestation dimanche à proximité du siège du gouvernement, occupé depuis le 26 août par les manifestants ultra-royalistes de l'Alliance du peuple pour la démocratie (PAD), ce qui fait craindre des heurts majeurs.

    Au moins quarante-six personnes ont été blessées dans la nuit de samedi à dimanche dans une attaque à la grenade contre les manifestants qui occupent depuis plusieurs mois le siège du gouvernement à Bangkok, a annoncé la police.

    L'explosion s'est produite près d'une tribune installée pour les rassemblements en face du siège du gouvernement, a précisé un responsable de la police à l'AFP.

    (Source AFP)
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