M. MIGUEL D’ESCOTO BROCKMANN, Président de l’Assemblée générale : L’État d’Israël, fondé l’année suivante en 1948, célèbre son soixantième anniversaire, et c’est une honte que nous ne puissions toujours pas célébrer aujourd’hui l’existence d’un État palestinien,
Assemblée générale
AG/PAL/1102
Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien
314e séance - matin
CÉLÉBRANT LA JOURNÉE DE SOLIDARITÉ AVEC LES PALESTINIENS, LE COMITÉ POUR L’EXERCICE DE LEURS DROITS INALIÉNABLES SOUHAITE LA RELANCE DE L’INITIATIVE DE PAIX ARABE
Le Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien a tenu sa 314ème séance ce matin, aux Nations-Unies, à l’occasion de la commémoration prochaine de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien qui est, chaque année, célébrée le 29 novembre. Plusieurs intervenants ont lancé un appel en faveur de l’accélération du processus de paix israélo-palestinien et ont estimé qu’il pourrait s’appuyer, de manière bénéfique, sur l’Initiative de paix arabe de 2002.
M. Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies, a regretté, dans sa déclaration, que l’objectif de parvenir à un accord de paix au terme duquel la création d’un État palestinien serait rendue possible, ne puisse être atteint cette fin d’année 2008, comme cela avait été espéré. Alors que la situation humanitaire ne cesse d’empirer, en particulier dans la bande de Gaza, le Secrétaire général a appelé Israël à respecter ses engagements, notamment en ce qui concerne des activités de colonisation menées dans le Territoire palestinien occupé.
Ban Ki-moon a aussi exprimé sa profonde préoccupation face aux divisions grandissantes entre Palestiniens, et il a appelé toutes les factions palestiniennes à s’efforcer de réunifier rapidement la bande de Gaza à la Cisjordanie « dans le cadre légitime de l’Autorité palestinienne ». Le Secrétaire général a qualifié de « vital » le rôle de la communauté internationale dans la recherche d’un règlement juste, durable et équitable au conflit, et il a appelé le prochain Gouvernement des États-Unis à faire de la situation au Moyen-Orient sa première priorité sur le plan international
M. Miguel d’Escoto Brockmann, Président de l’Assemblée générale, a estimé, pour sa part, qu’il était honteux que l’on ne puisse toujours pas célébrer la naissance d’un État palestinien, 61 ans après l’adoption de la résolution 181 (1947), texte historique qui instaura le partage de la Palestine en prévoyant d’y installer deux États, un juif et un arabe. « La communauté internationale ne devrait pas aujourd’hui ménager ses efforts pour aider aussi bien les Israéliens que les Palestiniens à atteindre une solution conduisant à la coexistence de deux États », a dit le Président de l’Assemblée, en demandant que la recherche d’un accord de paix, entre les deux parties, s’appuie sur l’Initiative de paix arabe.
Pour M. Paul Badji, Président du Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, qui présidait la réunion, la recherche d’un règlement pacifique, juste et durable doit se fonder sur l’Initiative de paix arabe de 2002, qui, a-t-il dit, doit être relancée.
La réunion a donné lieu à la lecture d’un message de M. Mahmoud Abbas, Président de l’Autorité palestinienne, qui a évoqué les « souffrances indicibles » subies par la population palestinienne des territoires occupés. Dans ce message, lu par M. Riyad Malki, ministre des Affaires étrangères de l’Autorité palestinienne, M. Abbas a dénoncé l’expansionnisme israélien, dont la colonisation est l’outil de prédilection, et les politiques inhumaines et brutales qui sont, à cet effet, appliquées par la puissance occupante contre le peuple palestinien. Néanmoins, a-t-il assuré, en dépit de la rigueur de l’occupation et de ses affronts quotidiens, nous sommes déterminés, sans hésitation, à poursuivre notre stratégie qui est basée sur les négociations et le dialogue et qui est la seule voie susceptible de nous mener à la résolution du conflit. Tout accord de paix devra « garantir la liberté et la souveraineté de l’une des parties, tout en assurant la sécurité et la reconnaissance de l’autre », a souligné M. Abbas dans son message.
Outre les orateurs cités ci-dessus, se sont aussi exprimées les délégations suivantes :
[compte-rendu analytique - ndp)
Assemblée générale
AG/PAL/1102
Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien
314e séance - matin
CÉLÉBRANT LA JOURNÉE DE SOLIDARITÉ AVEC LES PALESTINIENS, LE COMITÉ POUR L’EXERCICE DE LEURS DROITS INALIÉNABLES SOUHAITE LA RELANCE DE L’INITIATIVE DE PAIX ARABE
Le Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien a tenu sa 314ème séance ce matin, aux Nations-Unies, à l’occasion de la commémoration prochaine de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien qui est, chaque année, célébrée le 29 novembre. Plusieurs intervenants ont lancé un appel en faveur de l’accélération du processus de paix israélo-palestinien et ont estimé qu’il pourrait s’appuyer, de manière bénéfique, sur l’Initiative de paix arabe de 2002.
M. Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies, a regretté, dans sa déclaration, que l’objectif de parvenir à un accord de paix au terme duquel la création d’un État palestinien serait rendue possible, ne puisse être atteint cette fin d’année 2008, comme cela avait été espéré. Alors que la situation humanitaire ne cesse d’empirer, en particulier dans la bande de Gaza, le Secrétaire général a appelé Israël à respecter ses engagements, notamment en ce qui concerne des activités de colonisation menées dans le Territoire palestinien occupé.
Ban Ki-moon a aussi exprimé sa profonde préoccupation face aux divisions grandissantes entre Palestiniens, et il a appelé toutes les factions palestiniennes à s’efforcer de réunifier rapidement la bande de Gaza à la Cisjordanie « dans le cadre légitime de l’Autorité palestinienne ». Le Secrétaire général a qualifié de « vital » le rôle de la communauté internationale dans la recherche d’un règlement juste, durable et équitable au conflit, et il a appelé le prochain Gouvernement des États-Unis à faire de la situation au Moyen-Orient sa première priorité sur le plan international
M. Miguel d’Escoto Brockmann, Président de l’Assemblée générale, a estimé, pour sa part, qu’il était honteux que l’on ne puisse toujours pas célébrer la naissance d’un État palestinien, 61 ans après l’adoption de la résolution 181 (1947), texte historique qui instaura le partage de la Palestine en prévoyant d’y installer deux États, un juif et un arabe. « La communauté internationale ne devrait pas aujourd’hui ménager ses efforts pour aider aussi bien les Israéliens que les Palestiniens à atteindre une solution conduisant à la coexistence de deux États », a dit le Président de l’Assemblée, en demandant que la recherche d’un accord de paix, entre les deux parties, s’appuie sur l’Initiative de paix arabe.
Pour M. Paul Badji, Président du Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, qui présidait la réunion, la recherche d’un règlement pacifique, juste et durable doit se fonder sur l’Initiative de paix arabe de 2002, qui, a-t-il dit, doit être relancée.
La réunion a donné lieu à la lecture d’un message de M. Mahmoud Abbas, Président de l’Autorité palestinienne, qui a évoqué les « souffrances indicibles » subies par la population palestinienne des territoires occupés. Dans ce message, lu par M. Riyad Malki, ministre des Affaires étrangères de l’Autorité palestinienne, M. Abbas a dénoncé l’expansionnisme israélien, dont la colonisation est l’outil de prédilection, et les politiques inhumaines et brutales qui sont, à cet effet, appliquées par la puissance occupante contre le peuple palestinien. Néanmoins, a-t-il assuré, en dépit de la rigueur de l’occupation et de ses affronts quotidiens, nous sommes déterminés, sans hésitation, à poursuivre notre stratégie qui est basée sur les négociations et le dialogue et qui est la seule voie susceptible de nous mener à la résolution du conflit. Tout accord de paix devra « garantir la liberté et la souveraineté de l’une des parties, tout en assurant la sécurité et la reconnaissance de l’autre », a souligné M. Abbas dans son message.
Outre les orateurs cités ci-dessus, se sont aussi exprimées les délégations suivantes :
- Costa Rica (en tant que pays assurant la présidence du Conseil de sécurité en ce mois de novembre 2008) ;
- Comité spécial sur les pratiques israéliennes affectant les droits de l’homme du peuple palestinien et des autres Arabes des territoires occupés
- Cuba (au nom du Mouvement des pays non alignés) ;
- Ouganda ; <LI class=spip>République-Unie de Tanzanie ;
- Mission d’observation de la Palestine auprès des Nations-Unies ;
- Mission d’observation de la Ligue des États arabes auprès des Nations-Unies et Conseil sud-africain des églises.
[compte-rendu analytique - ndp)
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