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Entre liberté et captivité

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  • Entre liberté et captivité

    Le Docteur allemand, Karl Addicks, membre du Bundestag, l’Assemblée germanique, a appelé les Sahraouis marocains dans les camps de Tindouf à quitter ces camps et à regagner les provinces du Sud du Royaume.

    Ce bon docteur considère, ni plus ni moins, que nos compatriotes sont séquestrés. S’ils bénéficiaient de la liberté d’aller et venir — une liberté fondamentale — , il n’y aurait plus de problème.

    Une certaine Fatima Mahdi, une des nôtres, enrôlée au service du Polisario dans le rôle flamboyant de secrétaire générale de l’Union de la femme sahraouie, estime, quant à elle, dans une déclaration à Paris, que «c’est le régime marocain qui bloque actuellement les négociations directes ouvertes sous l’égide de l’ONU». «Nous n’avons aucun problème avec le peuple marocain. C’est le régime chérifien qui s’oppose à l’exercice de notre droit et à la légitimité internationale», affirme-t-elle avec assurance.

    Or, cette dame a tort sur toute la ligne. Entre Guejmoula qui a pris un retour simple pour rentrer chez elle. Et Aminatou qui fait le tour du monde avec un passeport marocain, pour dire tout le mal qu’elle pense de son pays et qui y revient toujours. Et elles, nombreuses, qui sont emprisonnées à Tindouf. Il y a tout un monde. Celui qui sépare la liberté de la captivité.

    La liberté, dit-on, ne s’use que si l’on s’en sert. Elle risque de balayer Tindouf à la moindre bise.

    Khalil Idrissi Hachimi ( ALM)
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