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Suisse-UE: les frontières s'effacent grâce à l'Espace Schengen
La Suisse est depuis minuit membre de l'Espace Schengen. Les personnes peuvent en principe traverser librement toute frontière entre l'Helvétie et les pays européens qui l'entourent. Mais les douaniers ont toujours la possibilité de contrôler les marchandises.
Cette adhésion devrait coûter 140 millions de francs à la Confédération, estime la conseillère fédérale Eveline Widmer-Schlumpf dans une interview à "Tachles". Sans compter les différents frais annexes. Et de souligner que la mise en service des différents systèmes d'information et de sécurité a été plus compliquée que prévue.
L'accord de Schengen oblige la Suisse à supprimer les contrôles systématiques des personnes aux frontières avec l'Allemagne, la France, l'Italie et l'Autriche. Des contrôles restent possibles en cas de soupçons. Le contrôle des marchandises est également possible, puisque la Confédération ne fait pas partie de l'Union douanière européenne.
Schengen signifie plus de liberté, mais également plus de protection, a déclaré le commissaire européen Jacques Barrot. Depuis la signature de cet accord, en 1985, "on n'a pas constaté que la libéralisation des frontières ait conduit à une plus grande criminalité. C'est important de le souligner", a-t-il affirmé.
Pour profiter des effets bénéfiques de Schengen, la Suisse devra dire oui à l'extension de la libre-circulation des personnes à la Roumanie et à la Bulgarie en février prochain, a ajouté M. Barrot. "On ne peut en effet pas lever des barrières et en même temps en créer d'autres. Schengen et la libre circulation constituent une stratégie unique qui vise à avoir un espace sans barrières", a-t-il relevé.
Une autre votation cruciale attend le peuple suisse, celle sur l'introduction des passeports biométriques, prévue en mai 2009.
(ats / 12 décembre 2008 11:55)
Romandie News
Cette adhésion devrait coûter 140 millions de francs à la Confédération, estime la conseillère fédérale Eveline Widmer-Schlumpf dans une interview à "Tachles". Sans compter les différents frais annexes. Et de souligner que la mise en service des différents systèmes d'information et de sécurité a été plus compliquée que prévue.
L'accord de Schengen oblige la Suisse à supprimer les contrôles systématiques des personnes aux frontières avec l'Allemagne, la France, l'Italie et l'Autriche. Des contrôles restent possibles en cas de soupçons. Le contrôle des marchandises est également possible, puisque la Confédération ne fait pas partie de l'Union douanière européenne.
Schengen signifie plus de liberté, mais également plus de protection, a déclaré le commissaire européen Jacques Barrot. Depuis la signature de cet accord, en 1985, "on n'a pas constaté que la libéralisation des frontières ait conduit à une plus grande criminalité. C'est important de le souligner", a-t-il affirmé.
Pour profiter des effets bénéfiques de Schengen, la Suisse devra dire oui à l'extension de la libre-circulation des personnes à la Roumanie et à la Bulgarie en février prochain, a ajouté M. Barrot. "On ne peut en effet pas lever des barrières et en même temps en créer d'autres. Schengen et la libre circulation constituent une stratégie unique qui vise à avoir un espace sans barrières", a-t-il relevé.
Une autre votation cruciale attend le peuple suisse, celle sur l'introduction des passeports biométriques, prévue en mai 2009.
(ats / 12 décembre 2008 11:55)
Romandie News