Le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Mohamed Abdelaziz, a demandé jeudi à l’Union européenne de convaincre le Maroc à revenir à la table des négociations, suspendues depuis le mois d’août dernier.
« Lors de cette rencontre, la première de ce niveau entre les responsables du Sahara-Occidental et ceux de la Commission européenne, nous avons demandé à ce que l’Union européenne œuvre pour convaincre le Maroc à revenir à la table des négociations et de lever son veto sur la nomination du nouvel envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara », a déclaré M. Abdelaziz à l’issue de l’entretien, lors d’une conférence de presse organisée au Centre international de presse (IPC) à Bruxelles. Il a également souligné que cette rencontre est « très importante » parce qu’elle intervient à « un moment opportun », caractérisé par trois données essentielles : « La situation qui ne cesse de durer, alors que les négociations à l’ONU pour trouver une solution au problème du Sahara-Occidental sont dans une impasse réelle en raison des blocages marocains, la situation grave dans laquelle se trouvent les droits de l’homme dans les territoires occupés au Sahara-Occidental et la dernière décision prise cette année par l’Union européenne qui a accordé un statut avancé au Maroc. » Au sujet du statut avancé, Mme Ferrero-Waldner a affirmé au président sahraoui que l’article 94 de l’accord conclu entre les deux parties est « explicite » sur la question du Sahara-Occidental et l’exclut « clairement » de l’accord. M. Abdelaziz a déclaré avoir demandé à Mme Ferrero-Waldner que l’UE soit une partie qui participe à la recherche d’une solution au conflit et non pas qui complique le problème.
El-Watan
13 Dec. 2008
« Lors de cette rencontre, la première de ce niveau entre les responsables du Sahara-Occidental et ceux de la Commission européenne, nous avons demandé à ce que l’Union européenne œuvre pour convaincre le Maroc à revenir à la table des négociations et de lever son veto sur la nomination du nouvel envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara », a déclaré M. Abdelaziz à l’issue de l’entretien, lors d’une conférence de presse organisée au Centre international de presse (IPC) à Bruxelles. Il a également souligné que cette rencontre est « très importante » parce qu’elle intervient à « un moment opportun », caractérisé par trois données essentielles : « La situation qui ne cesse de durer, alors que les négociations à l’ONU pour trouver une solution au problème du Sahara-Occidental sont dans une impasse réelle en raison des blocages marocains, la situation grave dans laquelle se trouvent les droits de l’homme dans les territoires occupés au Sahara-Occidental et la dernière décision prise cette année par l’Union européenne qui a accordé un statut avancé au Maroc. » Au sujet du statut avancé, Mme Ferrero-Waldner a affirmé au président sahraoui que l’article 94 de l’accord conclu entre les deux parties est « explicite » sur la question du Sahara-Occidental et l’exclut « clairement » de l’accord. M. Abdelaziz a déclaré avoir demandé à Mme Ferrero-Waldner que l’UE soit une partie qui participe à la recherche d’une solution au conflit et non pas qui complique le problème.
El-Watan
13 Dec. 2008
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