L’Holocauste alibi mortel pour Israël, invoqué à tout bout de champ, afin de « justifier » l’occupation
Tout ceci, pour dire que la meilleure façon de sauver Israël de son calvaire consiste non seulement à dépasser l’Holocauste, mais aussi à mettre un terme à l’Occupation...
Pour le lecteur américain, la grande vertu de l’important nouvel ouvrage d’Avraham Burg, c’est qu’il y dit des choses, au sujet d’Israël et des juifs, que l’on n’entend pratiquement jamais dans le discours consensuel, aux Etats-Unis. On imagine difficilement à quel point la couverture d’Israël est adoucie et biaisée, dans les médias américains, et ne parlons pas du point où nos hommes politiques ont perfectionné l’art de vanter l’Etat juif. La situation a été à ce point déplorable, dans ce domaine, durant la récente campagne présidentielle américaine, que les journalistes Jeffrey Goldberg et Shmuel Rosner � deux défenseurs inconditionnels d’Israël, pourtant � ont intitulé un de leurs articles : Israël : n’en jetez plus, la cour est pleine ! [Enough about Israel Already].
Espérons que ce livre, L’Holocauste, c’est fini ! [ The Holocaust is Over ], sera largement lu et débattu, car il développe une argumentation qui doit être entendue et prise en considération par les Américains de toutes obédiences, mais en particulier par ceux qui ressentent un profond attachement à Israël. Le fait que quelqu’un comme Burg ait écrit ce livre est déjà, en soi, extrêmement important. On ne saurait le rejeter d’un revers de la main au motif qu’il s’agirait d’un juif haineux de lui-même ou d’un cinglé, dès lors qu’il est issu d’une famille israélienne éminente, et qu’il est profondément engagé dans la politique consensuelle israélienne depuis le début de sa vie d’adulte. De plus, il s’agit de quelqu’un qui, sans équivoque possible, aime Israël.
Burg marque plus d’un joli point, dans son bouquin, mais je voudrais insister plus particulièrement ici sur ce que sont, à mes yeux, ses arguments centraux. Le noyau dur de son message, c’est qu’Israël connaît une crise interne très sérieuse, et qu’il y a de bonnes raisons de penser que les choses risquent de dégénérer d’une manière horrible à l’avenir. Il souligne qu’Israël a énormément changé, depuis 1948. A ce sujet, il cite sa mère : « Ce pays n’est pas celui que nous avons construit. Nous avons fondé un pays différent, en 1948, mais je ne sais pas où ce pays a disparu ? » Aujourd’hui, Israël, écrit-il, « ressemble d’une manière effrayante aux pays auxquels nous n’aurions voulu ressembler à aucun prix. » Au sujet du glissement continuel d’Israël vers la droite, au fil des années, il fait ce commentaire à vous faire sortir les yeux de la tête, que « les juifs et les Israéliens sont devenus des brutes ».
Tout ceci, pour dire que la meilleure façon de sauver Israël de son calvaire consiste non seulement à dépasser l’Holocauste, mais aussi à mettre un terme à l’Occupation...

Pour le lecteur américain, la grande vertu de l’important nouvel ouvrage d’Avraham Burg, c’est qu’il y dit des choses, au sujet d’Israël et des juifs, que l’on n’entend pratiquement jamais dans le discours consensuel, aux Etats-Unis. On imagine difficilement à quel point la couverture d’Israël est adoucie et biaisée, dans les médias américains, et ne parlons pas du point où nos hommes politiques ont perfectionné l’art de vanter l’Etat juif. La situation a été à ce point déplorable, dans ce domaine, durant la récente campagne présidentielle américaine, que les journalistes Jeffrey Goldberg et Shmuel Rosner � deux défenseurs inconditionnels d’Israël, pourtant � ont intitulé un de leurs articles : Israël : n’en jetez plus, la cour est pleine ! [Enough about Israel Already].
Espérons que ce livre, L’Holocauste, c’est fini ! [ The Holocaust is Over ], sera largement lu et débattu, car il développe une argumentation qui doit être entendue et prise en considération par les Américains de toutes obédiences, mais en particulier par ceux qui ressentent un profond attachement à Israël. Le fait que quelqu’un comme Burg ait écrit ce livre est déjà, en soi, extrêmement important. On ne saurait le rejeter d’un revers de la main au motif qu’il s’agirait d’un juif haineux de lui-même ou d’un cinglé, dès lors qu’il est issu d’une famille israélienne éminente, et qu’il est profondément engagé dans la politique consensuelle israélienne depuis le début de sa vie d’adulte. De plus, il s’agit de quelqu’un qui, sans équivoque possible, aime Israël.
Burg marque plus d’un joli point, dans son bouquin, mais je voudrais insister plus particulièrement ici sur ce que sont, à mes yeux, ses arguments centraux. Le noyau dur de son message, c’est qu’Israël connaît une crise interne très sérieuse, et qu’il y a de bonnes raisons de penser que les choses risquent de dégénérer d’une manière horrible à l’avenir. Il souligne qu’Israël a énormément changé, depuis 1948. A ce sujet, il cite sa mère : « Ce pays n’est pas celui que nous avons construit. Nous avons fondé un pays différent, en 1948, mais je ne sais pas où ce pays a disparu ? » Aujourd’hui, Israël, écrit-il, « ressemble d’une manière effrayante aux pays auxquels nous n’aurions voulu ressembler à aucun prix. » Au sujet du glissement continuel d’Israël vers la droite, au fil des années, il fait ce commentaire à vous faire sortir les yeux de la tête, que « les juifs et les Israéliens sont devenus des brutes ».
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