Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Empruntant le pas au Maroc, la France s’en prend à l’Algérie au nom de l’Europe

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Empruntant le pas au Maroc, la France s’en prend à l’Algérie au nom de l’Europe

    Empruntant le pas au Maroc, la France s’en prend à l’Algérie au nom de l’Europe

    Par m.a boumendil , le 15/12/2008

    En moins de 48 heures, l'Algérie a été la cible à la fois du royaume voisin du Maroc et de l'ambassadeur français à Alger, Xavier Driencourt. L'occasion ? Le 60ème anniversaire de la déclaration universelle des droits de l'Homme. L'objet ? La violation des droits de l'Homme en Algérie. Avant d'aborder le sujet en ce qui concerne la France, ce pays censé être le creuset des droits de l'Homme justement, arrêtons-nous sur le royaume chérifien dont les dirigeants devraient avoir honte rien qu'à l'évocation de ce sujet, tant ils sont en première ligne sur les tablettes de toutes les ONG sérieuses du monde entier pour le peu de cas qu'ils font du respect de l'être humain, qu'il s'agisse d'étrangers ou de leurs propres ressortissants.

    Ces mêmes dirigeants, le roi et son Premier ministre en première ligne, relayés par une presse aux ordres, accusent, en des termes qui prêteraient à rire s'ils n'étaient trop graves, l'Algérie de s'être rendue coupable de maltraitances envers des « sujets » marocains. Il s'agirait, bien sûr, des réfugiés sahraouis en Algérie. Pour la plupart d'entre eux, ils sont en Algérie depuis 1973, c'est-à-dire depuis l'invasion de leur territoire par les forces armées royales marocaines. S'ils y sont, c'est parce qu'ils ont fui les exactions de cette armée et refusent l'annexion pure et simple de leur pays alors que le royaume chérifien n'a pas bougé le petit doigt pour le libérer de l'occupation espagnole.

    La meilleure manière de faire parler la vérité à ce sujet est d'interroger les ONG internationales qui ont suivi de près ce dossier. A-t-on jamais eu vent d'un rapport quelconque qui ait fait cas de maltraitance de populations sahraouies, et même marocaines, installées en Algérie ? Au contraire, ces populations bénéficient, depuis de longues années, de la sollicitude de l'Etat algérien et des citoyens avec lesquels elles sont en contact. Il serait tout à fait judicieux d'interroger ces mêmes ONG à propos du comportement des autorités marocaines dans les territoires occupés du Sahara occidental. A défaut, il suffit de lire leurs nombreux rapports. En fait, quand le royaume du Maroc invoque les droits de l'Homme en Algérie, c'est un peu comme l'hôpital qui se moque de la charité.

    L'Algérie ? Oui, il y a des problèmes de gouvernance dans ce pays. Il y a aussi des problèmes graves en matière de démocratie, et même de droits de l'Homme. Les Algériens en sont conscients et luttent, avec leurs moyens, pour que les choses changent. Mais, faut-il le préciser, le sens de l'hospitalité est tel dans ce pays que jamais étranger n'a eu à s'en plaindre. Il y a eu des coups d'Etat, des trafics électoraux à grande échelle, des prisonniers d'opinion... Les Algériens se sont mobilisés pour faire évoluer les choses. Sans doute pas assez et pas assez vite. Aux Algériens et à eux seuls d'en juger et, le cas échéant, d'appeler à l'aide.

    Revenons à la France, cette icône incontournable des droits de l'Homme. Ce n'est pas tant le fait que l'ambassadeur de la République française s'exprime sur l'état des droits de l'Homme en Algérie qui est choquant en soi. A la limite, en le faisant, il est dans son rôle. Mais, en tant que diplomate averti, les attaques virulentes du roi et du Premier ministre marocains n'ont pu lui échapper, pas plus que n'ont pu lui échapper les réactions des Algériens qui, même excédés, ont refusé de tomber dans des polémiques insensées qui pourraient compromettre gravement et durablement tout espoir de construction d'un ensemble régional viable. Ce faisant, l'ambassadeur français n'ignore pas que les autorités d'Alger sont en droit de penser qu'elles font l'objet d'une cabale concertée et qu'ils pourraient, plutôt que de s'ouvrir, se cabrer davantage, pour le plus grand dommage des Algériens d'abord et de l'équilibre régional ensuite.

    Il serait trop facile de convoquer la guerre d'Algérie, la torture, l'exode de millions d'individus, les bombardements injustifiés des mechtas, le napalm, les essais nucléaires de Reggane, les cobayes humains et autres horreurs mises en œuvres par un pays qui, tout prestigieux qu'il puisse être, devrait se regarder dans le miroir de sa propre histoire avant de s'aviser de donner des leçons. L'ambassadeur français évoque, entre autres, le peu de liberté dont bénéficient les Chrétiens en Algérie. Il a sans doute raison. Mais où était la France quand la presse algérienne s'est élevée massivement et quotidiennement pour dénoncer l'inculpation de Habiba, cette jeune femme de Tiaret convertie au christianisme ?

    Rappelons-nous simplement qu'au début des années 1990, jusqu'à la fin de la décennie, la France recevait les intégristes islamistes auxquels elle accordait généreusement le droit d'asile et refusait ce droit élémentaire à leurs victimes désignées. Mitterrand n'a-t-il pas été jusqu'à réclamer que le FIS gouverne l'Algérie, au nom de la démocratie ? Et, plus près de nous encore, pourquoi la France de Sarkozy, par Bernard Kouchner interposé, veut-elle se défaire du secrétariat d'Etat aux droits de l'Homme ?

    Pourquoi aujourd'hui ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi un pays qui a enfanté Voltaire emprunte-t-il le pas au pays de Hassan II et de Tazmamart pour parler des droits de l'Homme en Algérie ? Les questions sont claires, les réponses sont moins évidentes...

    TSA

  • #2
    Le syndrome de persécution.
    La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

    Commentaire


    • #3
      Mais, faut-il le préciser, le sens de l'hospitalité est tel dans ce pays que jamais étranger n'a eu à s'en plaindre.

      ................................


      Sauf les 45 000 marocains expulsés comme des malpropres la veille de l'Aid al kebir

      Pour le reste , c'est l'éternel rengaine du complot marocco-français .

      Avant de monter sur ses grands chevaux notre journaleux devait savoir que le Maroc parle des sahraouis des camps et non du peuple algérien.

      Les rescapés de ces camps sont encore vivants pour témoigner de ce qui se passe là bas

      Par ailleurs c'est vraiment gonflé de continuer à parler de Tazmamart et des années de plomb que le Maroc de M6 a essayé d'affronter ( même si ça ne disculpe pas le roi défunt)alors que personnes en Algérie ne désirent parler des disparus de la décennie noire en Algérie malgré les suppliques des mères éplorées

      Commentaire


      • #4
        Pourquoi un pays qui a enfanté Voltaire emprunte-t-il le pas au pays de Hassan II et de Tazmamart pour parler des droits de l'Homme en Algérie ?
        TSA a une haine féroce contre tous ce qui touche de loin ou de prêt au maroc, je me demande pourquoi??? A qui profite le crime? Et qui est derrière ce journal si ce n'est la SM:22:

        Commentaire


        • #5

          Tazmarat is closed and the victimes of Hassan II regime have got money and the media is writen about this..
          Since Mo6 the human rights in Morocco have improven very good..

          Algeria human rights are very very bad. The victimes of the civil war got zero money. And every week Algerian woman are demonstrating in Algiers because they want to know were there sons and husband are. There are many Algerians missing..

          In the human rights in Kabylie are very bad..

          Commentaire


          • #6
            Oulla!! on se calme ici ; ce n'est qu'un article de TSA, ce m.a boumendil a le droit de donner son avis.
            Personnellement ,je ne suis pas d'accord avec lui quand il dit :
            Revenons à la France, cette icône incontournable des droits de l'Homme.
            dsl, le lien ne passe pas, alors j'arrete là!!

            Commentaire


            • #7
              Tazmamart est en projet pour se transformer en centre culturel
              et le Maroc a tourné la page de ses années de plomb avec la creation de l'instance Equité et Reconciliation, une experience unique au monde arabe, ses resultats se sont vu sur le terrain puisque des victimes ont été indemnisé et des coupables ont été jugé ..et l'operation se poursuit

              concernant TSA .... ils n'en revienent toujours pas de cette attaque informatique, dont fort probablement n'est l'auteur, qu'un petit ado sur un cyber d'Agadir ayant desiré se defouler un peu

              Commentaire


              • #8
                non mais c'est vrai !!
                cette presse .. de faits divers ... tire 400 articles sur le Maroc dans la journée ....quelle obscession

                Commentaire


                • #9
                  27-01-2005

                  "Années de plomb" : Amnesty salue les auditions publiques de victimes au Maroc

                  Les auditions publiques de victimes de violations des droits de l’Homme pendant les "années de plomb" au Maroc constituent un "événement sans précédent" dans le royaume et dans le monde arabe, estime l’organisation Amnesty internationa
                  l, dans un communiqué parvenu mercredi à Rabat.

                  Ces témoignages qui ont débuté le 21 décembre sous les auspices de l’Instance Equité et réconciliation (IER, officiel) ont permis au "grand public d’entendre les récits des survivants et des proches des victimes", note le bureau d’Amnesty au Maroc, en affirmant "soutenir l’action de l’IER".

                  Amnesty, dont une délégation a visité le Maroc - et le Sahara occidental - du 5 au 21 janvier, estime toutefois que "si l’on veut que le respect du droit soient entièrement rétabli (...) d’autres étapes sont nécessaires notamment celle de traduire en justice les auteurs de violations dans le cadre d’un système judiciaire réformé".
                  "Dans une région (Maghreb) où les représentants des pouvoirs publics ont tendance à nier purement et simplement toute violation des droits humains et où les responsables ne sont généralement pas inquiétés, l’Instance Equité et réconciliation (IER) constitue une initiative courageuse et audacieuse", a souligné Claudio Cordone, directeur général d’Amnesty, cité par le communiqué.
                  Cette instance "peut jouer un rôle crucial en matière de règne de la justice au Maroc", estime-t-il.
                  Après les premiers témoignages radio-télévisés de Rabat en décembre, l’IER prévoit d’organiser le 29 janvier dans la ville de Figuig (sud-est) une seconde série d’auditions pour une dizaine d’autres victimes de violations commises entre 1956 et 1999.
                  Amnesty note par ailleurs que le ministère marocain de la Justice assure avoir effectué des enquêtes sur des cas de torture récentes dénoncés au Maroc, mais regrette que ces investigations n’aient concerné que "quelques-uns des dizaines de cas ou de mauvais traitements présumés signalés dans le cadre des centaines d’arrestations" opérées en 2002 et 2003.
                  Quelque deux mille islamistes ont été arrêtés dans le cadre des enquêtes lancées après les attentats terroristes du 16 mai à Casablanca qui ont fait 45 morts et des dizaines de blessés.
                  A propos du Sahara occidental - objet d’un conflit de souveraineté entre le Maroc et le front Polisario - Amnesty a estimé que "l’actuel climat d’ouverture (au Maroc, ndrl) ne s’étend pas à la question des droits et des libertés" dans cette ancienne colonie espagnole annexée par Rabat en 1975.
                  "Lors de la visite d’Amnesty international, les autorités marocaines ont refusé d’autoriser un groupe de défenseurs des droits humaine de ce territoire contesté d’engager une procédure en vue de faire reconnaître leur association", a déploré Amnesty.

                  Agence France Presse
                  26 - 01 - 2005

                  Commentaire


                  • #10
                    En moins de 48 heures, l'Algérie a été la cible à la fois du royaume voisin du Maroc et de l'ambassadeur français à Alger, Xavier Driencourt. L'occasion ? Le 60ème anniversaire de la déclaration universelle des droits de l'Homme. L'objet ? La violation des droits de l'Homme en Algérie. Avant d'aborder le sujet en ce qui concerne la France, ce pays censé être le creuset des droits de l'Homme justement, arrêtons-nous sur le royaume chérifien dont les dirigeants devraient avoir honte rien qu'à l'évocation de ce sujet, tant ils sont en première ligne sur les tablettes de toutes les ONG sérieuses du monde entier pour le peu de cas qu'ils font du respect de l'être humain, qu'il s'agisse d'étrangers ou de leurs propres ressortissants.
                    J'ai aussi le même point de vu.
                    (Où quand les grands esprits se rencontrent !)


                    Nos amis marocains se permettent d'être choqués voire scandalisés sur le sujet de la constitution, alors que niveau liberté & droits de l'homme, ils ont pas leur mot à dire.
                    Quand bien même le Maroc était une terre des droits de l'homme; on a des leçons à recevoir de personne, mais le paradoxe comique ici, c'est que nos amis marocains sont dirigés et traités comme des animaux par un système monarchique des plus rétrograde depuis..toujours.
                    Et ils se permettent de distribuer les bonnes & mauvaises notes.
                    Mais encore, le pire ici, c'est que:
                    L'Algérie ? Oui, il y a des problèmes de gouvernance dans ce pays. Il y a aussi des problèmes graves en matière de démocratie, et même de droits de l'Homme. Les Algériens en sont conscients et luttent, avec leurs moyens, pour que les choses changent.
                    Nous on en est conscient contrairement aux marocains qui sont persuadés que leur pays est le fief de la sagesse.
                    Mais oublient que chez eux, le culte de la personne à l'égard de sa majesté le roi a lieu quotidiennement.
                    Dernière modification par Psychos, 15 décembre 2008, 22h36.

                    Commentaire


                    • #11
                      Merci de confirmer mes dires !
                      Nous on en est conscient contrairement au marocains qui sont persuadés que leur pays est le fief de la sagesse.
                      Mais oublient que chez eux, le culte de la personne à l'égard de sa majesté le roi a lieux quotidiennement.
                      Tazmamart est en projet pour se transformer en centre culturel
                      et le Maroc a tourné la page de ses années de plomb avec la creation de l'instance Equité et Reconciliation, une experience unique au monde arabe, ses resultats se sont vu sur le terrain puisque des victimes ont été indemnisé et des coupables ont été jugé ..et l'operation se poursuit

                      Commentaire


                      • #12
                        oui mais c'est vrai un peu quand meme
                        qu'est ce que nous vallons (moi et mes torchons AFP) devant l'imminence de ton inteligence ...?

                        Le Maroc veut exorciser ses 'années de plomb'


                        En diffusant des témoignages sur les atrocités des "années de plomb", le Maroc s'efforce de tourner une page douloureuse de son histoire, mais prend le risque de laisser les défenseurs des droits de l'Homme sur leur faim.



                        Quelque 200 victimes de violations passées des droits de l'Homme ont été invitées à témoigner au cours d'auditions publiques inaugurées mardi à Rabat. Elles se poursuivront dans plusieurs villes, visant à "exorciser" des décennies de brutale répression politique, comme l'a écrit mercredi le quotidien Aujourd'hui le Maroc.

                        Les auditions, retransmises en direct à la radio et la télévision nationale, sont organisées par l'Instance Equité et réconciliation (IER). Cet organisme gouvernemental a été mis en place en janvier 2004 par le roi Mohammed VI pour régler les dossiers des abus du passé - en se limitant au passé antérieur à 1999, année du début de son règne.
                        Devant une assistance invitée à ne poser aucune question, les premières auditions ont été marquées par des témoignages bouleversants de victimes d'arrestations arbitraires et de tortures subies notamment à l'occasion de la brutale répression politique qui a décimé l'extrême gauche dans les années
                        Le lancement de cette opération de "vérité" à été salué par la presse marocaine, les partis politiques et par de nombreux défenseurs des droits de l'Homme. Mais ces derniers ont exprimé diverses réserves, tant sur l'organisation des auditions elles-même que sur l'idée - implicite dans la démarche retenue -, que les violations des droits de l'Homme auraient cessé depuis 1999.
                        Abdelhamid Amine, président de l'Association marocaine des droits humains (AMDH, indépendante), s'est félicité des témoignages publics initiés à Rabat mais a déploré la règle imposée au témoins de ne pas désigner leurs bourreaux, estimant qu'elle favorise "l'impunité".
                        "On a entendu des témoignages sur de graves violations, on commence à rendre hommage aux victimes, c'est bien (...) mais aucun des témoins n'a pu nous dire qui sont les responsables de ces horreurs", a déclaré M. Amine à l'AFP, estimant que les témoins ont été "conditionnés" au point de s'interdire de mettre en cause "certains organismes et institutions".
                        D'autres critiques ont mis en cause la démarche de l'IER tournée exclusivement vers les "années de plomb" (1960-1990) et jusqu'en 1999, alors que, selon eux, de nouvelles violations graves des droits de l'Homme ont été commises après cette date.
                        Ils désignent notamment, à l'instar d'Amnesty international dans un récent rapport adressé à l'Onu, les nombreux abus qui auraient été commis dans le cadre de la lutte contre les islamistes engagée après les attentats suicide du 16 mai 2003 à Casablanca.
                        L'AMDH et d'autres ONG telle l'Organisation marocaine des droits de l'Homme (OMDH) et la Fédération internationale des ligues des droits de l'Hommeont dénoncé les effets "liberticides" d'une loi antiterroriste très musclée adoptée peu après ces attentats qui ont fait 45 morts.
                        Les auditions publiques, qui devaient reprendre mercredi à Rabat, se poursuivront en janvier dans diverses régions où les abus du passé ont été dénoncés: Casablanca, Khénifra, Al Hoceïma, Tan-Tan, Errachidia, Figuig, Fès, Tétouan et Smara.
                        Les témoignages porteront sur les exactions commises lors de la répression de l'extrême gauche, mais aussi et au cours des soulèvements du Rif en 1958-1959 et du Moyen Atlas (1973) et lors de diverses émeutes populaires. Ils concerneront également des violations commises au Sahara occidental. AFP

                        Commentaire


                        • #13
                          oui mais c'est vrai un peu quand meme
                          qu'est ce que nous vallons (moi et mes torchons AFP) devant l'imminence de ton inteligence ...?
                          Pourquoi à chaque fois tu me parles de mon intelligence ?
                          Il ne faut pas te sentir inférieur à moi.
                          C'est vrai que je suis plus intelligent que la masse, ceci étant, je reste quand même accessible.

                          Commentaire


                          • #14
                            C'est vrai que je suis plus intelligent
                            Htiramati

                            Commentaire

                            Chargement...
                            X