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debat sur la privatisation de la RAM.

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  • debat sur la privatisation de la RAM.

    les istiqlaliens qui sont a la tete du gouvernement sont contre la privatisation de la RAM, est ils sont plus pour creer un champion international marocain que de privatiser en bloque et trasfere le centre de decision a l'etranger.

    douiri ancien ministre du tourisme et celui qui a lancer maroc 2010 pour le tourisme et c'est lui aussi qui etait deriere la strategie de l'artisanat 2015.



    Douiri: «Une affaire stratégique»

    · L’Alliance des économistes istiqlaliens récuse la cession de la compagnie à un opérateur étranger

    · Le think tank veut tenir les engagements électoraux du vieux parti

    · «Les privat doivent servir à fabriquer des champions nationaux»

    Sur la place publique, on ne peut pas dire que le débat a été animé. Pourtant la question est d’importance: pourquoi et comment privatiser ou ouvrir le capital d’entreprises publiques aussi importantes que la RAM? Or, si les partis politiques ou l’opinion publique ne s’emparent pas de ce genre de sujets, ils retournent automatiquement au rang des questions techniques. Alors, mécaniquement, la simplicité de la procédure s’imposera à toute autre façon de voir. A commencer par la vision stratégique de l’entreprise mais aussi et surtout la vision stratégique du pays qui la porte. L’Alliance des économistes istiqlaliens ne veut pas de cette option a minima. Son président, Adil Douiri, dit pourquoi.

    - L’Economiste: L’Alliance des économistes istiqlaliens n’est pas d’accord avec l’une des options du projet d’ouverture du capital de la RAM, l’option de rechercher un partenaire étranger (cf. L’Economiste du 12 décembre 2008). Pourquoi?

    - Adil DOUIRI: Effectivement, l’Alliance istiqlalienne conteste ce scénario qui à nos yeux ne correspond pas à la volonté des responsables politiques qui décideront de la marche à suivre pour l’avenir des entreprises publiques en général. Cette option ne correspondrait pas à la doctrine et l’idéologie du Parti de l’Istiqlal, en ce qui concerne les entreprises publiques. Nos convictions à l’Istiqlal sont d’ailleurs exprimées dans les engagements électoraux en matière économique que notre parti a longuement médiatisés tout au long de l’été 2007, avant les élections législatives de septembre.

    - Quels étaient vos principes, vos engagements?

    - Nos principes, à l’Istiqlal, sont très simples et il y en a cinq:
    D’abord nous sommes convaincus que construire la puissance, l’influence et le rayonnement des pays revient à construire un tissu économique puissant. Et, deuxième point: construire un tel tissu économique revient à construire des entreprises puissantes, fortes, au rayonnement international.
    Troisièmement, il faut bien voir que les entreprises, même internationalisées, ont une nationalité. Coca-Cola est présente partout dans le monde mais son centre de décision ultime est à Atlanta, aux USA et sa nationalité est américaine.
    Ensuite, le tissu économique a besoin, dans chacun des secteurs, d’entreprises championnes, qui servent de modèle et de locomotive. Les entreprises à capital public, chacune dans son secteur, ont vocation à devenir des entreprises championnes. Demandez-vous d’où viennent Alcatel, Alsthom, Thalès, France Télécom, Areva… Elles viennent du secteur public français et sont devenues à présent privées, de stature internationale, avec un centre de décision en France.
    Enfin et cinquième point, lorsqu’on transfert le centre de décision ultime d’une entreprise championne à l’extérieur du pays, on perd toute garantie que cette entreprise continuera à se comporter dans l’intérêt du rayonnement et de l’influence économique du Maroc. Il est possible qu’elle continue à le faire, comme le fait Maroc Telecom, par exemple. Ou bien il se peut qu’elle cesse d’agir dans ce sens de l’influence et du rayonnement marocain.

    - En conclusion…

    - En conclusion, les entreprises publiques doivent être privatisées essentiellement par voie d’introduction à la Bourse de Casablanca. Dans une deuxième phase, si cela est vraiment nécessaire, l’Etat peut rechercher des actionnaires-opérateurs, c’est-à-dire des groupes d’actionnaires majoritaires, dont le centre de décision est au Maroc. Nous sommes nettement opposés à la cession de blocs de contrôle d’entreprises publiques à des investisseurs dont le centre de décision est en dehors du Maroc. Lorsqu’on le fait, on perd ce qui aurait pu devenir une entreprise championne marocaine au rayonnement international.

    - Ceci posé, comment voyez-vous le cas de la RAM?

    - Notre position est très simple à ce sujet: RAM est dans un secteur qui a besoin de beaucoup de capitaux, beaucoup de fonds propres et où il est préférable de ne pas être trop endetté. Nous sommes donc tout à fait favorables à renforcer la société RAM en augmentant son capital par le biais de la Bourse de Casablanca. Il serait même dommage que RAM ne le fasse pas, ne profite pas de l’épargne disponible pour renforcer son capital. Les actions émises seront souscrites essentiellement par des institutionnels et des épargnants.
    Par contre, nous sommes opposés à la vente d’un bloc de contrôle de cette entreprise à une autre compagnie aérienne dont le centre de décision se trouverait hors du Maroc. Ce serait contraire à la doctrine et au programme de gouvernement du Parti de l’Istiqlal. C’est en cela que je pense que le gouvernement n’a pas l’intention de transférer le contrôle de RAM en dehors du territoire marocain. Dire qu’une compagnie étrangère n’aurait que 20 à 30% du capital et non pas 51% est une illusion: le contrôle sera transféré de fait. Par ailleurs, la RAM peut signer tous les partenariats qu’elle souhaite sans pour autant que son partenaire ne prenne une telle participation dans son capital.

    --------------------------------------------------------------------------------


    Moins de technique et plus de stratégie



    Ce fut un coup de tonnerre dans un ciel serein: en présentant le projet de loi de Finances pour l’année 2009, le gouvernement avait lancé une liste de sociétés publiques privatisables (cf. L’Economiste du 15 octobre 2008). La plus grosse était Al Omrane, les deux plus remarquées étaient la Soread, propriétaire de 2M, et la RAM (avec ses deux filiales Atlas Hospitality -hôtels- et Atlas Bleue -aérien low cost-). Figuraient aussi des entreprises au profil moins relevé comme le CID et le LPEE (deux bureaux d’études techniques de haut vol), l’ancien ONT devenu la SNTL ou encore Supratour, filiale touristique de l’ONCF.
    Le gouvernement ne s’est pas ardemment engagé sur cette liste et les parlementaires ne s’en sont pas beaucoup préoccupés non plus. C’est peut-être ce qui explique que le cheminement des projets ait pris un tour plus technique que stratégique… Ce qui ne veut pas dire que divers intérêts ne se sont pas mis à leur lobbying habituel, c’est-à-dire tout faire, mais discrètement, pour empêcher les privatisations. Lobbying apparemment réussi dans le cas de 2M et en cours pour la RAM.
    En prenant un chemin technique, les projets de privatisations privilégient la simplicité de l’opération. C’est ainsi que pour la RAM par exemple, l’idée de chercher un professionnel international pour lui céder une part du capital prend le pas sur l’idée de céder à la Bourse marocaine, quitte à remettre entre les mains de cet opérateur, l’avenir des «ailes du Maroc».
    Pas d’accord, disent les membres de l’Alliance des économistes istiqlaliens. Ils sortent pour l’occasion du silence ayant suivi la création de leur association, laquelle devait être un think tank capable de développer et de promouvoir des idées dans le domaine économique.

    Propos recueillis par Jihad RIZK

  • #2
    Entre ceux qui proposent la privatisation et ceux qui veulent un "champion" national géré comme une entreprise privée chargée de faire du bénéfice plutôt que du service public, quelle différence ya-t-il ?
    Un jour, liberté naîtra, volonté existera, conscience on aura, et enfin, la paix sera...

    Commentaire


    • #3
      Entre ceux qui proposent la privatisation et ceux qui veulent un "champion" national géré comme une entreprise privée chargée de faire du bénéfice plutôt que du service public, quelle différence ya-t-il ?

      Marok1


      ..................................

      Quel service public ?

      On parle pas du "tobisse" de la RATC ou de la RATR.

      Un avion vole avec du Kérozene ( Tres couteux et dont ne dispose pas le Maroc) et exige des prestations de service de qualité .

      La RAM est déjà contrainte de s'aligner sur les prix des low costs étrangers depuis l'ouverture de l'espace aérien marocain.

      C'est bien de défendre la veuve et l'orphelin mais il faut pas exagérer.

      Dans la région , les prix de la RAM sont les plus bas; tourisme oblige
      Dernière modification par chicha51, 16 décembre 2008, 23h37.

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      • #4
        Très marrant ta manière de répondre : les prix sont dejà bas par rapport au reste de la region... Tu sais coûte la RAM au contribuable marocain ? Si en plus elle doit le raquetter en lui faisant payer un prix qui, encore faut-il le rappeller, beaucoup de marocains ne sont pas encore capables de payer.

        Ensuite, c'est une question de principe. Sur quelle base la reduction du prix a été faite ? Ben sur un critère purement mercantile, et je dois rappeller que c'est une entreprise PUBLIQUE qui vit des impôts des marocains, conclusion : on en a marre que le service publique soit aussi tourné vers le profit et la libéralisation dérégulée.

        Mais c'est normal que l'on soit aussi obnubilé par un système car on a toujours pas subi les conséquences, alors que les occidentaux cherchent une alternative au néo-libéralisme, nous on fonce droit dans le mur !
        Un jour, liberté naîtra, volonté existera, conscience on aura, et enfin, la paix sera...

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        • #5
          Tu sais coûte la RAM au contribuable marocain ?
          combien?
          la Ram fait des benefises d'apres ce que je sais.

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          • #6
            Très marrant ta manière de répondre : les prix sont dejà bas par rapport au reste de la region... Tu sais coûte la RAM au contribuable marocain ? Si en plus elle doit le raquetter en lui faisant payer un prix qui, encore faut-il le rappeller, beaucoup de marocains ne sont pas encore capables de payer.
            Marok1

            .................................................. ..

            T'as toujours pas compris que la RAM n'a plus le monopole du ciel marocain.

            Si tu ne veux pas être racketté , tu as internet pour trouver d'autres sociétés moins chères.

            Contrairement à toi , je préfère que l'État subventionne les transports ( Bus cars , trains) que le commun des mortels prend tous les jours contrairement à l'avion .

            Je ne suis obnubilé par aucun système , j'ai seulement dépassé l'age de rêver au père noël .

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            • #7
              la Ram fait des benefises d'apres ce que je sais.
              Partagés entre les actionnaires. Et je n'ai pas de chiffre exact en ce qui concerne l'impôt.

              Contrairement à toi , je préfère que l'État subventionne les transports ( Bus cars , trains) que le commun des mortels prend tous les jours contrairement à l'avion .
              L'Etat subventionne des entreprises privées ou semi-publiques, c'est encore une arnaque : on fait le boulot, on fait du bénéfice, et en plus il faut que vous nous payez ! Admirez la beauté du libéralisme, la dictature du profit, l'Argent Roi ! Et pour ce qui est de l'avion, je ne suis pas pour le subventionnement, mais pour l'Etat en tant qu'actionnaire majoritaire, point !

              Je ne suis obnubilé par aucun système , j'ai seulement dépassé l'age de rêver au père noël .
              Le père noël c'est le rêve éphémère crée par le monde de la finance pour duper le commun des mortels et les englober dans une fabrique du conformisme et de la pensée unique, la dictature du gain et la discrimination de toute solidarité (à bas le dirigisme "stalinien'') et tout ésprit de bien commun ou d'interêt général est galvaudé sur l'autel de l'individualisme sauvage, hypocrite et égoïste.
              Un jour, liberté naîtra, volonté existera, conscience on aura, et enfin, la paix sera...

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              • #8
                Ahlan Ya Ssi Marok1,
                Partagés entre les actionnaires. Et je n'ai pas de chiffre exact en ce qui concerne l'impôt.
                Justement, l'état est majoritement actionnaire dans la Ram, donc c'est lui qui en engrange la totalité des benefices. Si je me souviens bien, plus de 96% du capital est détenu par l'Etat.

                Pour ce qui est de l'article, personnellement, je suis contre une privatisation de cette compagnie, elle se porte bien, et ce sera un vrai gachi si elle passe sous controle d'une autre compagnie étrangère. Je suis plutot pour une ouverture du capital, mais que cela ne dépasse pas les 20%..

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                • #9
                  marock1 depuis tous a l'heur tu parles de subvention, peus tu nous dire plus?

                  parceque d'apres ce que je sais il y a pas de subvention pour la RAM qui est aussi air senegal et travaille beacoup dans l'afrique.
                  si tu as plus d'information please donne nous des sources.

                  parceque si ce groupe ne fais pas de benefice et vie des subventions alors dans ce cas le maroc subventionne l'afrique.

                  La RAM entend se positionner en Afrique de l'Ouest
                  Publié le : 28.11.2008 | 07h51

                  Le président directeur général de la Royal Air Maroc, Driss Benhima, a indiqué, mercredi à New York, que la compagnie nationale entend se positionner en leader du transport aérien en Afrique de l'Ouest, notamment pour des destinations comme les Etats-Unis et le Canada.


                  «La RAM se veut être un transporteur leader en Afrique de l'Ouest et entend pour ce faire ouvrir de nouvelles lignes en Amérique du Nord», a-t-il dit lors d'une réception offerte dans un palace de la métropole américaine en l'honneur de plusieurs représentants de la communauté africaine établie aux Etats-Unis.

                  Aujourd'hui, la compagnie nationale desserve plusieurs villes de l'ouest du continent africain, à partir de New York. Outre la capitale sénégalaise Dakar, la RAM offre notamment des vols sur Bamako, Abidjan, Lomé, Conakry ou encore Cotonou et Niamey.

                  Intervenant à cette occasion, la star africaine et mondiale de la chanson, le Sénégalais Youssou N'dour, qui devait animer un concert, dont la RAM est un des sponsors, s'est félicité de l'engagement exprimé par la direction de la Royal Air Maroc, une compagnie qui, a-t-il dit, fait «la fierté de l'Afrique».

                  «La RAM peut aller encore plus loin et nous sommes disponibles à apporter notre collaboration pour contribuer à son rayonnement», a-t-il promis. Pour sa part, le Consul général du Sénégal à New York a estimé que la RAM illustre le "partenariat brillant» entre le Maroc et le Sénégal, saluant au passage la solidité des liens d'amitié et de coopération unissant les deux peuples et les deux pays.

                  A l'issue de cette réception, l'icône de la chanson sénégalaise a animé un concert dans une des grandes salles de Broadway à Manhattan devant une foule nombreuse composée en majorité de ressortissants africains venus pour l'occasion des quatre coins des Etats-Unis.

                  Youssou N'dour a ainsi gratifié le public, jusqu'à une heure tardive, d'une variété de morceaux de son répertoire, anciens et nouveaux, chantées en wolof, anglais et français, sur une musique reflétant son style authentiquement africain mais aussi son immersion totale dans la musique mondiale, qualités qui valent aujourd'hui à cet artiste engagé de faire partie des grands noms de l'univers de la world music.

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                  • #10
                    La RAM ne peut se développer seule. Face aux fusions en Europe; et consolidation des compagnie en Orient. Il faudra choisir un partenaire, et cela passe par une privatisation partielle quoi qu'en dise les istiqlaliens.
                    Nationalisme économique à deux balles.
                    La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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