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La mebace d'actions en justice pour plusieurs membres de l'équipe bush?

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  • La mebace d'actions en justice pour plusieurs membres de l'équipe bush?

    La menace d'actions en justice pour plusieurs membres de l'administration Bush





    [IMG]http://*******************/photo/1157806-1491712.jpg?v=1230114251[/IMG] image: www.odragon.org

    Rumsfeld, Ashcroft et d’autres personnalités de l’administration Bush vont devoir répondre de leurs actions en justice.

    Comme bien des pays, les Etats-Unis ont toujours été réticents à assumer leurs responsabilités pour les délits commis en temps de guerre.


    Un certain nombre d’événements récents suggèrent que cette tendance est susceptible de s’inverser, et que de hauts responsables de l’administration Bush pourraient bientôt répondre devant la justice des mauvais traitements subis par des prisonniers sous leur garde, dans le cadre de la guerre au terrorisme.


    Début décembre, une cour fédérale de New York a accepté de rouvrir une procédure intentée contre l’ancien ministre de la Justice, John Ashcroft, par un citoyen canadien, Maher Arar qui en 2002,avait été capturé par des agents des Etats-Unis à l’occasion d’une escale à l’aéroport Kennedy, puis déporté en Syrie où il avait été torturé.


    Puis, le 15 décembre, la cour suprême a relancé une procédure engagée contre Donald Rumsfeld par quatre détenus de Guantanamo pour mauvais traitements, rappelant que la justice, à la différence de la Maison Blanche, accorde la protection de la Constitution aux pensionnaires étrangers de "Gitmo".


    Enfin, cette même semaine, la Commission des Forces Armées du Sénat, dirigée par Carl Levin et John McCain, a publié un rapport incendiaire, épinglant de hauts responsables de l’administration pour des mauvais traitements infligés aux prisonniers et des techniques d’interrogatoire enfreignant la loi.


    Le gouvernement américain continue à rejetter la responsabilité des exactions les plus graves, telles Abou Ghraib, sur un petit nombre de brebis galeuses.


    Selon Kenneth Roth, directeur exécutif de Human Rights Watch en dépit du fait que "l’on sait ce qui s’est passé", "une connaissance des faits et un changement de pratiques ne suffisent pas : il doit y avoir reconnaissance et condamnation des faits ".


    Il est en faveur de la création d’une commission d’enquête non-partisane dotée d’une équipe de professionnels et du pouvoir de contraindre les intéressés à témoigner, qualifiant cette option de "seule façon de définitivement purger cet épisode malheureux de l’histoire des Etats-Unis".


    Michael Ratner, président du Center for Constitutional Rights et auteur de l’ouvrage "Le procès de Donald Rumsfeld » rappelle que plus de vingt pays ont adopté des législations qui leur attribuent compétence universelle, leur permettant de traduire en justice des officiels américains pour faits de torture, si les Etats-Unis s’y refusent.





    Mercredi 24 Décembre 2008





    [IMG]http://*******************/_images/ext/unknown.gif[/IMG] http://www2.irna.ir
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