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Il fut un temps où le Fatah et le FPLP (Front Populaire de Libération de la Palestine) tenaient le haut du pavé ; en ce temps, peu de Palestiniens se mêlaient d’affaires ou de politiques Islamistes. Ces politiques n’avaient que peu à voir avec les premières roquettes tirées par-dessus la frontière, ou les tunnels de contrebande et le marché noir des armes ; comme le Fatah d’Arafat n’avait que peu à voir avec les jets de pierres et les attentats suicides. Ce sont des coïncidences qui proviennent du contexte politique. Elles sont le fruit de quelque chose de totalement différent de ce que nous disent les politiciens menteurs et leurs analystes. Elles font aujourd’hui partie du paysage des actions humaines au Moyen-Orient ; mais d’autres situations tout aussi fatales, belliqueuses, mortelles, rageuses ou inextricables auraient tout aussi bien pu arriver.
Rejetez les clichés et la novlangue inepte qui se déversent des médias serviles et du corps bénévole et pathétique des serviteurs d’état du monde Occidental et vous trouverez tout nu, le désir d’hégémonie ; de la domination du faible et du contrôle des richesses du monde. Pire encore, vous trouverez que l’égoïsme, la haine et l’indifférence, le racisme et le fanatisme, l’égotisme et l’hédonisme que nous essayons tant de cacher sous notre jargon sophistiqué, nos théories et références académiques raffinées, sont en fait les guides de nos désirs les plus bas et les plus laids. L’insensibilité avec laquelle nous nous y adonnons est endémique à notre culture, prospérant comme des mouches sur un cadavre.
Rejetez les symboles et le langage des victimes de nos caprices égoïstes et dévastateurs et vous entendrez les cris simples, passionnés et sincères des opprimés ; des laissés-pour-compte de la terre vous suppliant d’arrêter vos agressions insensibles contre leurs enfants et leurs maisons ; leurs familles et leurs villages. Vous suppliant de les laisser tranquilles avec leurs poissons et leur pain, leurs oranges, leurs oliviers et leur thym. Vous demandant, d’abord poliment puis avec une incrédulité croissante pourquoi vous ne pouvez les laisser tranquilles sur la terre de leurs ancêtres, sans exploitation, sans peur de l’expulsion, des enlèvements et des destructions. Sans permis et barrages routiers, points de contrôle ou de passage. Sans ce monstrueux mur de béton, les tours de guet, les fils barbelés, les chars, les prisons, la torture et la mort. Pourquoi la vie sans ces politiques et ces instruments infernaux est-elle impossible.
La réponse est que c’est parce que Israël ne veut pas autoriser un état Palestinien viable et souverain à sa frontière. Elle ne le voulait pas en 1948 quand elle s’est emparée de 24% de terres en plus de ce qui lui avait été alloué légalement, peut-être injustement, par la résolution 181 de l’ONU. Elle n’avait pas l’intention de le faire pendant les massacres et les complots des années 1950. Elle n’avait pas l’intention de le permettre quand elle a conquis les 22% restant de la Palestine historique en 1967, et réinterprété à sa guise la résolution 248 du Conseil de Sécurité de l’ONU malgré le consensus international unanime qui admettait qu’Israël aurait droit à une reconnaissance internationale totale et à des frontières sûres et reconnues si elle se retirait des territoires qu’elle venait d’occuper.
Elle n’avait pas l’intention de reconnaître les droits du peuple Palestinien aux Nations Unies en 1974, quand - seule avec les Etats-Unis - elle a voté contre la solution de deux états. Elle n’avait pas l’intention d’accepter une solution de paix globale quand l’Egypte qui y était prête reçu à la place, et accepta docilement, une paix séparée excluant les droits des Palestiniens et des autres peuples de la région. Elle n’avait pas l’intention de travailler pour une solution juste à deux états en 1978 ou 1982 quand elle envahit, bombarda, pulvérisa et rasa Beyrouth pour pouvoir annexer la Cisjordanie sans problème. Elle n’avait pas l’intention de garantir un état Palestinien en 1987 quand la première Intifada se répandit à travers la Palestine occupée, dans la Diaspora et dans l’esprit de tous les dépossédés du monde, ou quand Israël aida délibérément le mouvement Hamas naissant pour qu’il puisse saper les forces des groupes nationalistes laïques.
Il fut un temps où le Fatah et le FPLP (Front Populaire de Libération de la Palestine) tenaient le haut du pavé ; en ce temps, peu de Palestiniens se mêlaient d’affaires ou de politiques Islamistes. Ces politiques n’avaient que peu à voir avec les premières roquettes tirées par-dessus la frontière, ou les tunnels de contrebande et le marché noir des armes ; comme le Fatah d’Arafat n’avait que peu à voir avec les jets de pierres et les attentats suicides. Ce sont des coïncidences qui proviennent du contexte politique. Elles sont le fruit de quelque chose de totalement différent de ce que nous disent les politiciens menteurs et leurs analystes. Elles font aujourd’hui partie du paysage des actions humaines au Moyen-Orient ; mais d’autres situations tout aussi fatales, belliqueuses, mortelles, rageuses ou inextricables auraient tout aussi bien pu arriver.
Rejetez les clichés et la novlangue inepte qui se déversent des médias serviles et du corps bénévole et pathétique des serviteurs d’état du monde Occidental et vous trouverez tout nu, le désir d’hégémonie ; de la domination du faible et du contrôle des richesses du monde. Pire encore, vous trouverez que l’égoïsme, la haine et l’indifférence, le racisme et le fanatisme, l’égotisme et l’hédonisme que nous essayons tant de cacher sous notre jargon sophistiqué, nos théories et références académiques raffinées, sont en fait les guides de nos désirs les plus bas et les plus laids. L’insensibilité avec laquelle nous nous y adonnons est endémique à notre culture, prospérant comme des mouches sur un cadavre.
Rejetez les symboles et le langage des victimes de nos caprices égoïstes et dévastateurs et vous entendrez les cris simples, passionnés et sincères des opprimés ; des laissés-pour-compte de la terre vous suppliant d’arrêter vos agressions insensibles contre leurs enfants et leurs maisons ; leurs familles et leurs villages. Vous suppliant de les laisser tranquilles avec leurs poissons et leur pain, leurs oranges, leurs oliviers et leur thym. Vous demandant, d’abord poliment puis avec une incrédulité croissante pourquoi vous ne pouvez les laisser tranquilles sur la terre de leurs ancêtres, sans exploitation, sans peur de l’expulsion, des enlèvements et des destructions. Sans permis et barrages routiers, points de contrôle ou de passage. Sans ce monstrueux mur de béton, les tours de guet, les fils barbelés, les chars, les prisons, la torture et la mort. Pourquoi la vie sans ces politiques et ces instruments infernaux est-elle impossible.
La réponse est que c’est parce que Israël ne veut pas autoriser un état Palestinien viable et souverain à sa frontière. Elle ne le voulait pas en 1948 quand elle s’est emparée de 24% de terres en plus de ce qui lui avait été alloué légalement, peut-être injustement, par la résolution 181 de l’ONU. Elle n’avait pas l’intention de le faire pendant les massacres et les complots des années 1950. Elle n’avait pas l’intention de le permettre quand elle a conquis les 22% restant de la Palestine historique en 1967, et réinterprété à sa guise la résolution 248 du Conseil de Sécurité de l’ONU malgré le consensus international unanime qui admettait qu’Israël aurait droit à une reconnaissance internationale totale et à des frontières sûres et reconnues si elle se retirait des territoires qu’elle venait d’occuper.
Elle n’avait pas l’intention de reconnaître les droits du peuple Palestinien aux Nations Unies en 1974, quand - seule avec les Etats-Unis - elle a voté contre la solution de deux états. Elle n’avait pas l’intention d’accepter une solution de paix globale quand l’Egypte qui y était prête reçu à la place, et accepta docilement, une paix séparée excluant les droits des Palestiniens et des autres peuples de la région. Elle n’avait pas l’intention de travailler pour une solution juste à deux états en 1978 ou 1982 quand elle envahit, bombarda, pulvérisa et rasa Beyrouth pour pouvoir annexer la Cisjordanie sans problème. Elle n’avait pas l’intention de garantir un état Palestinien en 1987 quand la première Intifada se répandit à travers la Palestine occupée, dans la Diaspora et dans l’esprit de tous les dépossédés du monde, ou quand Israël aida délibérément le mouvement Hamas naissant pour qu’il puisse saper les forces des groupes nationalistes laïques.
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