Rejetant la résolution de cessez-le-feu de l’ONU
Malgré toute la pression internationale officielle, les manifestations de tous les peuples, y compris aux Etats-Unis, et l’injonction de l’ONU à Israël d’appliquer immédiatement l’arrêt de ses attaques, l’Etat hébreu a décidé de continuer ses massacres contre les Palestiniens.
«L’armée israélienne va poursuivre ses opérations dans la bande de Ghaza malgré l’appel au cessez-le-feu du Conseil de sécurité de l’ONU», a affirmé hier le Premier ministre Ehud Olmert. «Israël n’a jamais accepté qu’une influence extérieure décide de son droit à défendre ses citoyens.
L’armée continuera d’opérer pour défendre les citoyens d’Israël», a affirmé le Premier ministre dans un communiqué. «Les tirs de roquettes de ce matin (hier) contre les citoyens dans le sud (d’Israël) prouvent que la résolution de l’ONU n’est pas applicable et ne sera pas respectée par les organisations terroristes palestiniennes», a ajouté Olmert.
C’est avec ces termes, emplis d’arrogance et de cécité surtout, qu’Israël entend défier le monde entier et de n’écouter que la seule voix du feu et du sang. Pourtant, la résolution de l’ONU, âprement discutée et laborieusement obtenue par la diplomatie arabe, a tenté de faire «l’équilibre» entre toutes les parties, y compris dans certaines parties en faveur de l’occupant israélien.
En effet, la résolution 1860 de l’ONU, adoptée dans la nuit de jeudi à vendredi par le Conseil de sécurité, insiste sur «l’urgence» de la situation et «appelle à un cessez-le-feu immédiat, durable et entièrement respecté, débouchant sur le retrait total des forces israéliennes de Ghaza».
Le Conseil de sécurité appelle également au «libre approvisionnement et à la libre distribution à travers Ghaza de l’aide humanitaire», y compris de la nourriture, du carburant et des médicaments et s’est dit accueillir favorablement les initiatives visant à créer et ouvrir des couloirs humanitaires et les mécanismes pour la distribution suivie de l’aide humanitaire.
L’ONU a également appelé les États membres à soutenir les efforts internationaux pour soulager la situation humanitaire et économique à Ghaza, y compris par le biais de contributions supplémentaires, urgemment nécessaires, à l’UNWRA, et à travers le comité chargé de l’aide à l’Autorité palestinienne.
Tout en condamnant «toute violence et hostilité à l’encontre des civils», le Conseil de sécurité a, néanmoins, condamné également «tout acte de terrorisme», allusion claire aux tirs de roquettes du Hamas, prolongeant encore une fois l’amalgame entre terrorisme et résistance, alors qu’il reconnaît qu’il y a «occupation». Mais cela, c’est bien entendu l’empreinte traditionnelle des Etats-Unis.
Par ailleurs, le Conseil de sécurité demande aux États membres d’intensifier leurs efforts pour prendre des dispositions et des garanties qui assureront à Ghaza un cessez-le-feu durable. Il a appelé les États membres à s’assurer de la réouverture durable des points de passage sur la base de l’Accord sur le mouvement et l’accès au sein de l’Autorité palestinienne de 2005.
Enfin, le Conseil de sécurité a décidé de rester saisi du sujet alors que les chefs de la diplomatie de plusieurs pays, dont Mme Rice et M. Kouchner, ont décidé de rester encore à New York. Face à l’entêtement meurtrier d’Israël, la pression politique et diplomatique monte, y compris de la part de ses alliés traditionnels.
Hier, le Premier ministre britannique, Gordon Brown, a appelé à des mesures «urgentes» sur le terrain après le «pas en avant» que représente l’adoption par le Conseil de sécurité de l’ONU d’une résolution appelant à un cessez-le-feu immédiat à Ghaza.
«Il est important de considérer (la résolution de l’ONU) comme un pas en avant qui doit être suivi de manière urgente par des mesures qui offriront la sécurité nécessaire pour mettre un terme définitif à la violence», a déclaré M. Brown à des journalistes.
Selon lui, «deux choses doivent être immédiatement effectuées: d’abord nous devons donner des précisions concernant notre promesse de faire cesser le trafic d’armes qui cause tant de dégâts à Ghaza».
A noter que le nombre de morts civils palestiniens est en hausse. Avanthier, des avions de combat et des chars d’assaut de l’armée israélienne ont continué à frapper, pour la 14e journée consécutive, différentes cibles dans la bande de Ghaza, tuant 21 personnes, selon des sources médicales.
Des habitants de la ville de Ghaza ont affirmé avoir entendu toute la nuit du jeudi à vendredi des bruits de drones et des avions de combat, ainsi que des explosions de missiles et d’obus dans la bande de Ghaza.
Le chef des situations d’urgence de Ghaza, Mo’aweya Hassanein, a fait savoir que 21 Palestiniens ont été tués et 60 autres blessés rien que dans une série d’attaques aériennes et terrestres visant des habitations dans le centre et le nord de la bande de Ghaza.
Il a précisé que deux femmes étaient parmi les personnes tuées et un enfant de 12 ans a été blessé lors d’une frappe aérienne israélienne contre leur maison dans la ville de Jabalia (nord de la bande de Ghaza). Le bilan total des victimes depuis le 27 décembre dernier se rapproche chaque jour et macabrement du millier de morts parmi les Palestiniens, en plus de 3.500 blessés.
10 Janvier 2009,
La voix de l'Oranie
Malgré toute la pression internationale officielle, les manifestations de tous les peuples, y compris aux Etats-Unis, et l’injonction de l’ONU à Israël d’appliquer immédiatement l’arrêt de ses attaques, l’Etat hébreu a décidé de continuer ses massacres contre les Palestiniens.
«L’armée israélienne va poursuivre ses opérations dans la bande de Ghaza malgré l’appel au cessez-le-feu du Conseil de sécurité de l’ONU», a affirmé hier le Premier ministre Ehud Olmert. «Israël n’a jamais accepté qu’une influence extérieure décide de son droit à défendre ses citoyens.
L’armée continuera d’opérer pour défendre les citoyens d’Israël», a affirmé le Premier ministre dans un communiqué. «Les tirs de roquettes de ce matin (hier) contre les citoyens dans le sud (d’Israël) prouvent que la résolution de l’ONU n’est pas applicable et ne sera pas respectée par les organisations terroristes palestiniennes», a ajouté Olmert.
C’est avec ces termes, emplis d’arrogance et de cécité surtout, qu’Israël entend défier le monde entier et de n’écouter que la seule voix du feu et du sang. Pourtant, la résolution de l’ONU, âprement discutée et laborieusement obtenue par la diplomatie arabe, a tenté de faire «l’équilibre» entre toutes les parties, y compris dans certaines parties en faveur de l’occupant israélien.
En effet, la résolution 1860 de l’ONU, adoptée dans la nuit de jeudi à vendredi par le Conseil de sécurité, insiste sur «l’urgence» de la situation et «appelle à un cessez-le-feu immédiat, durable et entièrement respecté, débouchant sur le retrait total des forces israéliennes de Ghaza».
Le Conseil de sécurité appelle également au «libre approvisionnement et à la libre distribution à travers Ghaza de l’aide humanitaire», y compris de la nourriture, du carburant et des médicaments et s’est dit accueillir favorablement les initiatives visant à créer et ouvrir des couloirs humanitaires et les mécanismes pour la distribution suivie de l’aide humanitaire.
L’ONU a également appelé les États membres à soutenir les efforts internationaux pour soulager la situation humanitaire et économique à Ghaza, y compris par le biais de contributions supplémentaires, urgemment nécessaires, à l’UNWRA, et à travers le comité chargé de l’aide à l’Autorité palestinienne.
Tout en condamnant «toute violence et hostilité à l’encontre des civils», le Conseil de sécurité a, néanmoins, condamné également «tout acte de terrorisme», allusion claire aux tirs de roquettes du Hamas, prolongeant encore une fois l’amalgame entre terrorisme et résistance, alors qu’il reconnaît qu’il y a «occupation». Mais cela, c’est bien entendu l’empreinte traditionnelle des Etats-Unis.
Par ailleurs, le Conseil de sécurité demande aux États membres d’intensifier leurs efforts pour prendre des dispositions et des garanties qui assureront à Ghaza un cessez-le-feu durable. Il a appelé les États membres à s’assurer de la réouverture durable des points de passage sur la base de l’Accord sur le mouvement et l’accès au sein de l’Autorité palestinienne de 2005.
Enfin, le Conseil de sécurité a décidé de rester saisi du sujet alors que les chefs de la diplomatie de plusieurs pays, dont Mme Rice et M. Kouchner, ont décidé de rester encore à New York. Face à l’entêtement meurtrier d’Israël, la pression politique et diplomatique monte, y compris de la part de ses alliés traditionnels.
Hier, le Premier ministre britannique, Gordon Brown, a appelé à des mesures «urgentes» sur le terrain après le «pas en avant» que représente l’adoption par le Conseil de sécurité de l’ONU d’une résolution appelant à un cessez-le-feu immédiat à Ghaza.
«Il est important de considérer (la résolution de l’ONU) comme un pas en avant qui doit être suivi de manière urgente par des mesures qui offriront la sécurité nécessaire pour mettre un terme définitif à la violence», a déclaré M. Brown à des journalistes.
Selon lui, «deux choses doivent être immédiatement effectuées: d’abord nous devons donner des précisions concernant notre promesse de faire cesser le trafic d’armes qui cause tant de dégâts à Ghaza».
A noter que le nombre de morts civils palestiniens est en hausse. Avanthier, des avions de combat et des chars d’assaut de l’armée israélienne ont continué à frapper, pour la 14e journée consécutive, différentes cibles dans la bande de Ghaza, tuant 21 personnes, selon des sources médicales.
Des habitants de la ville de Ghaza ont affirmé avoir entendu toute la nuit du jeudi à vendredi des bruits de drones et des avions de combat, ainsi que des explosions de missiles et d’obus dans la bande de Ghaza.
Le chef des situations d’urgence de Ghaza, Mo’aweya Hassanein, a fait savoir que 21 Palestiniens ont été tués et 60 autres blessés rien que dans une série d’attaques aériennes et terrestres visant des habitations dans le centre et le nord de la bande de Ghaza.
Il a précisé que deux femmes étaient parmi les personnes tuées et un enfant de 12 ans a été blessé lors d’une frappe aérienne israélienne contre leur maison dans la ville de Jabalia (nord de la bande de Ghaza). Le bilan total des victimes depuis le 27 décembre dernier se rapproche chaque jour et macabrement du millier de morts parmi les Palestiniens, en plus de 3.500 blessés.
10 Janvier 2009,
La voix de l'Oranie
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