Tweet
Voici les principaux partis israéliens représentés au Parlement dont le Premier ministre Ariel Sharon a demandé la dissolution:
LIKOUD:
Il était dirigé depuis septembre 1999 par le Premier ministre Ariel Sharon qui a démissionné lundi de son poste de chef de ce grand parti de la droite nationaliste, et annoncé son intention de former un nouveau parti.
Sharon était confronté à la fronde de l'aile dure du parti, farouchement opposée à sa décision de procéder à l'évacuation de la bande de Gaza.
Le Likoud a été constitué en 1973 par trois formations de droite sous la direction de Menahem Begin, devenu le premier chef de gouvernement de la droite à parvenir au pouvoir en 1977.
Le Likoud a remporté 38 sièges sur 120 lors des dernières élections de janvier 2003.
Six responsables du Likoud ont annoncé leur volonté de remplacer Sharon, y compris Benjamin Netanyahu, lui-même un ancien Premier ministre, qui a pris la tête des rebelles depuis sa démission en août du gouvernement.
Le comité central du Likoud ainsi que les 150.000 membres de la formation ont désavoué à plusieurs reprises M. Sharon sur le retrait de Gaza ou en mettant un veto à la création d'un Etat palestinien. Mis en minorité, M. Sharon n'a pas tenu compte de ces désaveux.
RESPONSABILITE NATIONALE: Le nouveau parti de Sharon, selon les médias.
PARTI TRAVAILLISTE:
Depuis la création de l'Etat hébreu en 1948, ce parti de centre-gauche a fourni sept des 11 Premiers ministres. En 2003, il a toutefois subi sa plus grave défaite sous la direction d'Amram Mitzna en ne remportant que 19 sièges au Parlement, le plus mauvais score de son histoire. Amram Mitzna, une "colombe" qui avait fait campagne pour un retrait unilatéral de la bande de Gaza, a été ensuite remplacé à "titre provisoire" par Shimon Peres, une figure historique (82 ans actuellement) qui a lui-même été battu à la surprise générale le 9 novembre par le secrétaire général de la centrale syndicale Histadrout, Amir Peretz, pour la direction du parti.
Sépharade (juif oriental) et originaire du Maroc, Amir Peretz est considéré comme une "colombe". Le parti travailliste a rejoint le gouvernement d'Ariel Sharon en janvier afin de lui assurer une majorité parlementaire nécessaire pour mener à bien le retrait de Gaza achevé en septembre. Il a voté son départ de ce gouvernement dimanche.
SHINOUI:
Le parti laïc Shinouï a été le grand gagnant des dernières législatives en remportant 15 sièges grâce à une campagne contre les ultra-orthodoxes qui sont dispensés du service militaire et bénéficient de subventions pour leurs écoles et séminaires talmudiques.
Le chef du parti, Tommy Lapid, survivant de la Shoah a fait entrer son parti dans le gouvernement avant de l'en faire sortir en décembre dernier pour protester contre l'octroi de crédits supplémentaires aux ultra-orthodoxes.
SHASS/LISTE UNIFIEE DE LA TORAH:
Les ultra-orthodoxes disposent de deux partis: le Shass pour les sépharades avec 11 députés et la Liste unifiée de la Torah pour les ashkénazes (4 députés).
Le dirigeant politique du Shass, Eli Yishai, a rejeté plusieurs propositions d'Ariel Sharon de rejoindre le gouvernement. La Liste Unifiée de la Torah est entrée dans la coalition sans pourtant demander de portefeuilles ministériels.
LE PARTI NATIONAL RELIGIEUX/L'UNION NATIONALE:
Le Parti National Religieux (PNR, 6 députés), porte-voix traditionnel des colons, et l'Union Nationale, une formation ultra-nationaliste (7 députés), ont quitté le gouvernement pour protester contre le retrait de la bande de Gaza.
MERETZ:
Ce parti d'opposition de gauche laïc est dirigé par Yossi Beilin, une colombe. Il n'a remporté lors des dernières élections que 6 mandats.
Partis arabes:
Huit députés regroupés dans 3 listes de partis d'opposition représentent la minorité arabe israélienne qui compte 1,3 million de personnes, près de 20% de la population
AFP
LIKOUD:
Il était dirigé depuis septembre 1999 par le Premier ministre Ariel Sharon qui a démissionné lundi de son poste de chef de ce grand parti de la droite nationaliste, et annoncé son intention de former un nouveau parti.
Sharon était confronté à la fronde de l'aile dure du parti, farouchement opposée à sa décision de procéder à l'évacuation de la bande de Gaza.
Le Likoud a été constitué en 1973 par trois formations de droite sous la direction de Menahem Begin, devenu le premier chef de gouvernement de la droite à parvenir au pouvoir en 1977.
Le Likoud a remporté 38 sièges sur 120 lors des dernières élections de janvier 2003.
Six responsables du Likoud ont annoncé leur volonté de remplacer Sharon, y compris Benjamin Netanyahu, lui-même un ancien Premier ministre, qui a pris la tête des rebelles depuis sa démission en août du gouvernement.
Le comité central du Likoud ainsi que les 150.000 membres de la formation ont désavoué à plusieurs reprises M. Sharon sur le retrait de Gaza ou en mettant un veto à la création d'un Etat palestinien. Mis en minorité, M. Sharon n'a pas tenu compte de ces désaveux.
RESPONSABILITE NATIONALE: Le nouveau parti de Sharon, selon les médias.
PARTI TRAVAILLISTE:
Depuis la création de l'Etat hébreu en 1948, ce parti de centre-gauche a fourni sept des 11 Premiers ministres. En 2003, il a toutefois subi sa plus grave défaite sous la direction d'Amram Mitzna en ne remportant que 19 sièges au Parlement, le plus mauvais score de son histoire. Amram Mitzna, une "colombe" qui avait fait campagne pour un retrait unilatéral de la bande de Gaza, a été ensuite remplacé à "titre provisoire" par Shimon Peres, une figure historique (82 ans actuellement) qui a lui-même été battu à la surprise générale le 9 novembre par le secrétaire général de la centrale syndicale Histadrout, Amir Peretz, pour la direction du parti.
Sépharade (juif oriental) et originaire du Maroc, Amir Peretz est considéré comme une "colombe". Le parti travailliste a rejoint le gouvernement d'Ariel Sharon en janvier afin de lui assurer une majorité parlementaire nécessaire pour mener à bien le retrait de Gaza achevé en septembre. Il a voté son départ de ce gouvernement dimanche.
SHINOUI:
Le parti laïc Shinouï a été le grand gagnant des dernières législatives en remportant 15 sièges grâce à une campagne contre les ultra-orthodoxes qui sont dispensés du service militaire et bénéficient de subventions pour leurs écoles et séminaires talmudiques.
Le chef du parti, Tommy Lapid, survivant de la Shoah a fait entrer son parti dans le gouvernement avant de l'en faire sortir en décembre dernier pour protester contre l'octroi de crédits supplémentaires aux ultra-orthodoxes.
SHASS/LISTE UNIFIEE DE LA TORAH:
Les ultra-orthodoxes disposent de deux partis: le Shass pour les sépharades avec 11 députés et la Liste unifiée de la Torah pour les ashkénazes (4 députés).
Le dirigeant politique du Shass, Eli Yishai, a rejeté plusieurs propositions d'Ariel Sharon de rejoindre le gouvernement. La Liste Unifiée de la Torah est entrée dans la coalition sans pourtant demander de portefeuilles ministériels.
LE PARTI NATIONAL RELIGIEUX/L'UNION NATIONALE:
Le Parti National Religieux (PNR, 6 députés), porte-voix traditionnel des colons, et l'Union Nationale, une formation ultra-nationaliste (7 députés), ont quitté le gouvernement pour protester contre le retrait de la bande de Gaza.
MERETZ:
Ce parti d'opposition de gauche laïc est dirigé par Yossi Beilin, une colombe. Il n'a remporté lors des dernières élections que 6 mandats.
Partis arabes:
Huit députés regroupés dans 3 listes de partis d'opposition représentent la minorité arabe israélienne qui compte 1,3 million de personnes, près de 20% de la population
AFP