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L'autonomie du Sahara Occidental

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  • L'autonomie du Sahara Occidental

    L’«Initiative marocaine pour la négociation d’un statut d’autonomie de la région du Sahara» n’est pas une vue de l’esprit. Elle est née de l’inspiration d’un arsenal de textes juridiques modernes dont la validité institutionnelle et constitutionnelle a été certifiée par les droits international, européen, américain, indien…etc. Analyse.

    Le premier élément de base cité (point 11) par le texte de l’Initiative marocaine souligne, en effet, les sources de l’inspiration marocaine. Il y est écrit : « Le projet marocain d’autonomie s’inspire des propositions pertinentes de l’ONU et des dispositions constitutionnelles en vigueur dans les Etats géographiquement et culturellement proches du Maroc, et s’appuie sur des normes et standards internationalement reconnus ». Situé à une dizaine de kilomètres du vieux continent, le Maroc ne pouvait ignorer les avancées démocratiques considérables accomplies au sein de l’Union Européenne au registre de l’autonomie régionale. Il ne pouvait a fortiori se priver de l’expérience espagnole en la matière, d’autant que notre voisin du nord n’est autre que l’ancienne puissance occupante du Sahara marocain. Mais, plus globalement, il se devait de puiser son inspiration dans la littérature juridique européenne en matière d’autonomie. Ainsi, la «Charte européenne d’autonomie locale» du 15 octobre 1985 autant d’ailleurs que le projet de «Charte d’autonomie régionale» telle que déclinée par la Recommandation 34 (1997)1 du Congrès des pouvoirs locaux et régionaux de l’Europe ne pouvaient ne pas influencer le projet marocain. Jouissant d’une existence s’étalant sur plus de douze siècles, l’Etat marocain ne peut craindre quelque fissuration de la nation à vouloir ainsi tenter une régionalisation allant jusqu’à l’autonomie la plus large pour ses provinces sahariennes. L’égrainement des différentes dispositions de l’Initiative marocaine permet d’authentifier la conformité du projet marocain aux standards internationaux. Le Pr Jean-Christophe Robert, Maître de conférences en Histoire de droit à l’Université de Perpignan Via Domitia, ne s’y est trompé en affirmant que « la proposition marocaine, qui intègre les standards démocratiques européens, n’a pas manqué de satisfaire les exigences propres à la démocratie territoriale, en prévoyant des organes élus, un pouvoir auto-constituant, les ressources financières nécessaires au développement de la région dans tous les domaines et une garantie constitutionnelle ». Il fait d’ailleurs observer que le Plan marocain d’autonomie «va même parfois au-delà des préconisations de la Charte européenne d’autonomie régionale». Lors d’une rencontre organisée à l’Université Lyon III sur le thème : « Les statuts d’autonomie régionale en droit comparé à la lumière de l’initiative marocaine d’autonomie de la région du Sahara », M. François-Paul Blanc, Professeur à la faculté internationale de droit comparé (Université de Perpignan), a, quant à lui, souligné que « le Plan d’autonomie est un projet extrêmement avancé de par les principes démocratiques qui ont présidé à son élaboration », mettant en exergue «les convergences qui existent entre ce projet et l’autonomie en vigueur dans un pays « unitaire » comme l’Espagne, notamment ».

    Similitude des textes marocain et européen

    C’est dire la qualité des sources d’inspiration de l’Initiative marocaine qui a pu ainsi recueillir l’approbation, parfois l’admiration, des nations les plus démocratiques de la planète, à commencer par le Royaume Uni, la France et les USA. Il n’est que de comparer quelques dispositions de l’Initiative marocaine avec les textes européens pour se rendre compte du contenu très avancé de cette dernière. Dans son point 5, celle-ci affirme : « Ainsi, les populations du Sahara géreront elles-mêmes et démocratiquement leurs affaires à travers des organes législatif, exécutif et judiciaire dotés de compétences exclusives. Elles disposeront des ressources financières nécessaires au développement de la région dans tous les domaines et participeront, de manière active, à la vie économique, sociale et culturelle du Royaume ». Pour mettre en musique cette large autonomie, des pouvoirs législatifs et exécutifs sont accordés à un Parlement régional et à un Gouvernement tout aussi régional. Dans les points 19, 20 et 21, il est stipulé que «le Parlement de la Région autonome du Sahara sera composé de membres élus par les différentes tribus sahraouies, et de membres élus au suffrage universel direct par l’ensemble de la population de la Région. La composition du Parlement de la Région Autonome du Sahara devra comprendre une représentation féminine appropriée. Le pouvoir exécutif de la région autonome du Sahara sera exercé par un Chef de Gouvernement élu par le Parlement régional ». Ces points sont à comparer avec les citations suivantes puisées dans la «Charte européenne d’autonomie régionale» : « Les régions sont dotées d’une assemblée représentative et d’un organe exécutif, sans préjudice des diverses formes de participation des citoyens à la prise de décision. L’assemblée est élue au suffrage libre, secret, direct et universel. Sauf en cas d’élection directe par la population, l’organe exécutif doit être responsable devant l’assemblée aux conditions et selon les modalités prévues par le droit interne de chaque Etat partie à la présente Charte». Même au niveau de la coopération inter-régionale à l’international, la similitude entre les textes marocain et européen est cinglante. Jugeons-en : l’Initiative marocaine affirme dans son point N°15 : «La Région Autonome du Sahara peut, en concertation avec le Gouvernement, établir des liens de coopération avec des Régions étrangères en vue de développer le dialogue et la coopération inter-régionale ». Dans son article 8, la «Charte européenne d’autonomie régionale» ne dit pas autre chose : «Dans les domaines qui relèvent de leurs compétences, les régions sont fondées, le cas échéant dans le respect des procédures établies par le droit interne, à entreprendre des actions de coopération inter-régionale ou transfrontalière. Ces actions doivent se situer dans le respect du droit interne et des engagements internationaux de l’Etat».

    Que dire face à tant de similitudes entre la proposition marocaine d’autonomie saharienne et les textes européens en la matière, sinon que le strabisme polisarien et la duplicité des gouvernants d’Alger ne visent que l’avortement d’une opportunité historique dont l’objectif ultime est bien celui de ramener l’ensemble maghrébin sur le chemin de la concorde et de la coopération. La posture négativiste des adversaires de l’intégrité territoriale marocaine est d’autant plus incompréhensible que le Royaume s’est engagé, notamment dans les points 27, 28 et 29 de l’Initiative, à soumettre tout accord définitif à un référendum avant d’inscrire l’autonomie du Sahara dans sa constitution. Des gages de bonne foi qui ne semblent pas venir à bout des tergiversations du binôme algéro-polisarien.

    PAR Abdessamad Mouhieddine

  • #2
    Que demander de plus sérieusement?
    La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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    • #3
      l'independance tres serieusement...

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      • #4
        l'independance tres serieusement...
        on est d'accord mais on ne veut pas etre les seul, on sait que l'algerie est le pays des libertés alors vu que des kabyles reclament cet indépendance, je propose que dans un élan de fraternité on donne a ces 2 population l'indépendance en meme temps.
        On met de coté les habitants de tindouf qui avaient demandés un rattachement au maroc en 1963, pour le moment.

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        • #5
          l'independance tres serieusement...
          La guerre alors Mais saurez-vous relever le défi?
          Le tout n'est pas de vouloir, mais de pouvoir. Et dans ce cas là le pouvoir est la force.
          La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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          • #6
            La guerre alors Mais saurez-vous relever le défi?
            Le tout n'est pas de vouloir, mais de pouvoir. Et dans ce cas là le pouvoir est la force.
            Tout a fait, la meme phrase s'applique au Maroc. Qu'il releve le defi et qu'il impose son autonomie haut la main,

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            • #7
              Tout a fait, la meme phrase s'applique au Maroc. Qu'il releve le defi et qu'il impose son autonomie haut la main,
              Notre défi n'était pas l'autonomie, c'était de recuperer notre sahara.
              C'est fait!
              Le terrain on l'occupe, sa nous suffit, c'est ton pays qui dois relever le défi, le notre on l'a gagné !

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              • #8
                Tout a fait, la meme phrase s'applique au Maroc. Qu'il releve le defi et qu'il impose son autonomie haut la main,
                Le Maroc a plus que l'autonomie aujour'dhui... Il a propose cette solution pour clore ce dossier. Ce n'est pas un "defi", c'est une proposition de sortie de crise avec ni vainqueur ni vaincu et pour aller de l'avant. Et pour les 3 protagonistes... Si les negociations ne prennent pas, cette fois, il faudra appliquer l'autonomie avec ou sans le polz, ne plus parler d'UMA et se trouver vers des pays plus serieux et plus credibles. 34 ans pour devenir adulte, ca fait beaucoup.

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                • #9
                  Notre défi n'était pas l'autonomie, c'était de recuperer notre sahara.
                  C'est fait!
                  Le terrain on l'occupe, sa nous suffit, c'est ton pays qui dois relever le défi, le notre on l'a gagné !
                  Tant mieux, mais tu fais quoi de ce qui reste derriere le mur?
                  Mon pays, est tres a l'aise dans ses frontieres si tu ne l'as pas encore remarque.

                  34 ans pour devenir adulte, ca fait beaucoup.
                  Kharraf aala rohak. Et pour l'UMA, ce n'est pas l'Algerie qui a gelee sa participation au sein de cette entite en 1994.

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                  • #10
                    Ce qu'il y a derrière le mur est une zone militaire tout comme Tindouf est pour vous une zone militaire
                    Elle sert à garantir la sécurité de la nation. Donc tant mieux.
                    De toute façon on a assez à faire avec le développement de la côte atlantique de notre Sahara, la zone derrière le mur viendra un peu plus tard. Nous savons être patient mon ami.
                    Et vous?
                    La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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                    • #11
                      Haha, tu crois vraiment a ce que tu racontes?
                      Tindouf est Algerienne. Le reste du S.O derriere le mur echappe totalement au Maroc. Faire une analogie entre les deux n'a pas de sens.

                      Investir pour demander dedomagement lors de negociation pour l'independance? ca pourrait ramener qque chose au Maroc, on verra.

                      Mon pays est, et je l'ai bien dis tout a l'heure, a l'aise et souverain dans ses frontieres. Le Maroc? il n'est reconnu internationalement que dans ce que la France lui a laisse en 1956!

                      Tu veux une carte geographique de ton pays?

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                      • #12
                        Tu veux des photos de Dakhla? Toi tu vis dans les cartes, moi dans le concret.
                        Tu peux aller à Tindouf autant que moi je peux aller derrière le mur. Et je ne sais même pas ce que j'irais faire là bas. Toute la zone est minée.
                        La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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                        • #13
                          Toute la zone est minée
                          Faux, ce n'est que le mur et le perimetre qui l'entoure qui est mine.
                          Tu peux aller à Tindouf autant que moi je peux aller derrière le mur.
                          Tindouf est Algerienne, anaal chitan. Les FARs ne s'aventurent pas derriere le Mur alors la un simple sujet!

                          Je te l'ai deja dis, investir pour demander un dedomagement lors des negociations pour l'independance, oui ca pourrait rapporter, pour l'instant investir au S.O ne garantie en rien l'appartenenance de ce pays au Maroc.

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                          • #14
                            Je n'ai jamais dit que Tindouf n'était pas algérienne. Mais tu ne peux pas aller à la zone contrôlée pour le Polisario librement.
                            Et pour le tiers restant du sahara qui n'est pas miné ben il est à portée d'artillerie et de Napalm
                            Ah et il n'y a que du sable là bas. Anything else?
                            La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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                            • #15
                              Tant mieux, mais tu fais quoi de ce qui reste derriere le mur?
                              On veut bien le donner definitivement au polisario, pour qu'il fasse son etat laba, a condition de ne plus jamais mettre les pieds au Maroc.
                              Sa nous fera des economies, il s'amuseront a deminer toute cet region, il doit y avoir autant de mines que de pierres laba

                              Mon pays, est tres a l'aise dans ses frontieres si tu ne l'as pas encore remarque.
                              Sa se voit pas trop quand on voit comment s'amusent les terroristes et les clandestins entre les frontieres algeriennes, entre le Mali, le Niger et l'Algerie il y a un espace shengen mais de clandestins mdr

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