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La problématique de l'enseignement au Maroc

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  • #16
    Pff, encore une fois, on cherche à mettre la poussière sous le tapis en croyant que la privatisation c'est la solution miracle au dysfonctionnement étatique ! Sachez chers monsieurs, que si vous comptez sur le libéralisme pour enseigner vos enfants, c'est qu'on est parti pour encore 50 ans d'analphabétisme de masse ! Alors qu'il ya des gens qui n'arrivent pas encore à payer la cotisation anuelle et les frais supplémentaires, il ya des gens qui pensent qu'il faut privatiser le secteur...

    Quoi tu penses qu'en cas de coexistence du privé et du public, il y aurait le même niveau sans aucune discrimination ? Mes coucouniettes ouais, j'ai moi même été scolarisé toute ma vie dans un groupe scolaire privé, et je peux vous dire qu'au moment des examens régionaux et nationaux, l'inégalité était flagrante ! Et ce n'est que le prémice de la politique que vous soutenez...
    Un jour, liberté naîtra, volonté existera, conscience on aura, et enfin, la paix sera...

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    • #17
      Il faut arrêter le délire. Je n'ai jamais dit qu'il fallait libéraliser sans faire attention à ce que l'ont fait.

      On en a déjà parlé sur le Forum, je disais bien qu'il fallait accompagner le tout par des mesures sociales destinées à ceux qui n'ont pas les moyens, en donnant des bourses d'études comme on en trouve en France, mais avec plus de moyens.

      Aujourd'hui on jette l'argent par les fenêtres à cause de la mauvaise gestion dans le publique. Cet argent serait mieux géré s'il était donné directement aux enfants pour payer leurs études. Et en même temps l'état pourrait se concentrer sur son rôle de contrôle, au lieu d'éparpiller ses moyens humains et techniques.

      Les zones non couvertes par le privée, seraient alors couvertes par le publique avec une même qualité d'études. Et les moyens seraient concentrées là où il faut.
      La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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      • #18
        S'il faut privatiser l'enseignement, autant le faire pour la police (quoi que la police se prends déjà pour une institution privée), la justice et meme l'armée.
        .

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        • #19
          Mars 2009 !!
          • 2/3 des élèves ne savent ni lire ni calculer
          • Tout le système encore basé sur le «parcœurisme»
          • En quatre ans, seulement 1/3 des élèves connaît les opérations simples
          • Le privé fonctionne mieux
          • Les leçons sont débitées sans analyse


          Faut-il fermer l’école publique? Au vu des résultats de l’enquête d’évaluation des acquis effectuée par le Conseil supérieur de l’enseignement et dont L’Economiste détient une copie du rapport préliminaire, l’on serait tenté de le dire. Car le niveau de nos élèves est «très moyen à faible» dans les mathématiques, les sciences, la langue arabe et française. L’enquête s’est déroulée à la mi-juin de l’année 2008 et elle a porté sur les apprentissages de l’année scolaire 2007-2008.

          Cette évaluation qui a concerné les élèves de la quatrième et la sixième années du primaire ainsi que la deuxième et la troisième années du secondaire collégial a pour objectif de rendre compte de l’état des performances des élèves, mais aussi d’en identifier les principaux déterminants. C’est sûr, le rendement est influencé par les caractéristiques personnelles et familiales et par des facteurs clés du contexte scolaire et parascolaire (voir aussi article page….).

          Dans les mathématiques, les élèves du primaire semblent mieux faire que ceux du collège. La moyenne des objectifs réalisés par les élèves du primaire dépasse celle du secondaire collégial. L’écart atteint jusqu’à 16 points entre la sixième du primaire et la troisième année du secondaire collégial.

          Une analyse plus détaillée des résultats rend compte de l’étendue des lacunes: le tiers seulement des élèves de la quatrième année du primaire maîtrise l’addition, la soustraction, la multiplication et la division. De plus, six élèves sur dix de la sixième année ont des difficultés avec les chiffres décimaux. Ce n’est pas tout. Un élève sur cinq de la quatrième année et la moitié de ceux de la sixième ne savent pas effectuer les conversions des unités de mesures.

          Or la bataille des mathématiques commence dès l’école primaire. C’est même une discipline où il est impératif de maîtriser les outils et les savoirs correspondant à une étape donnée avant de passer à une autre. Si l’élève manque une marche, il ne pourra plus monter une autre et poursuivre sa progression. Dans le rapport préliminaire, il est clairement souligné que la maîtrise du calcul au primaire est un préalable à l’apprentissage de l’algèbre au collège et au lycée.

          Un des objectifs de l’enseignement des mathématiques, dès l’école primaire, est le développement des qualités de logique et d’aptitude au raisonnement. Or le constat dressé est que nos élèves ne sont pas prédisposés à travailler sur des exercices relatifs à la géométrie et à réaliser des graphiques et la majorité d’entre eux éprouve des difficultés à traiter les questions ouvertes et à utiliser ses connaissances dans les situations complexes. Autrement dit, ils sont incapables de mettre en place une stratégie de résolution face aux problèmes complexes.

          Dans les sciences, le constat est également sans appel: «Le niveau des élèves est insuffisant». L’analyse des résultats des tests auxquels les élèves ont été soumis relève que les filles devancent légèrement les garçons, ceux résidant dans les villes ont des niveaux relativement meilleurs, et ceux relevant du système privé ont de meilleurs scores. L’avantage qu’ont les élèves de l’enseignement privé est attribué aux conditions sociales et d’enseignement jugés plus adaptées (nombre d’élèves réduit par classe, disponibilité du matériel didactique,etc). S’y ajoute une gestion centrée sur les résultats.

          Le rapport cite une série d’obstacles auxquels se sont heurtés les élèves lors du test, une manière de nuancer les résultats. C’est le cas de la difficulté à s’exprimer par écrit qui s’est soldée par le refus de répondre aux questions qui le nécessitent, de la non maîtrise des termes scientifiques et techniques et de l’incapacité à se souvenir des connaissances enseignées au début de l’année scolaire.

          Incapables d’analyser

          La difficulté à analyser les données graphiques, les chiffres et les dessins laisse aussi supposer que l’enseignement se base sur le débitage des leçons et sur le «parcoeurisme». L’exclusion des sciences de l’examen régional a également engendré un manque d’intérêt des élèves pour cette matière et pousse les enseignants à ne pas boucler les programmes.

          Dans les langues, le niveau laisse également à désirer. Dans la langue française, il est de «moyen à faible». Ce qui est attribué au fait que nos élèves lisent peu. Là aussi le rapport nuance les résultats en jugeant les conditions dans lesquelles le test a été effectué peu adéquates. Ainsi «le lexique utilisé n’était pas à la portée des élèves». N’empêche, le rapport pointe un déficit d’espace au sein des établissements pour des activités culturelles en français, le faible niveau de certains enseignants du primaire et l’incapacité des élèves à écrire des rédactions en français. De même il a relevé que la majorité des enseignants du français n’arrive pas à suivre les nouveautés pédagogiques et didactiques et n’a pas amélioré sa façon de travailler.

          Par rapport à la langue arabe, la majorité des élèves du primaire ne maîtrise pas la lecture. En dépit de l’importance qui lui est accordée au niveau du primaire, les acquis des élèves sont limités. L’analyse des résultats par sexe montre que les filles font mieux que les garçons. Ce qui s’explique par l’application des filles et aussi par un entourage familial et socioculturel plus exigeant envers elles. Et c’est aussi dans le milieu urbain que les résultats sont meilleurs. Les écarts en termes de développement humain, social et économique entre les deux zones font que le rural est à la traîne.
          Enfin les lacunes accumulées dans le primaire font qu’au collège les élèves ont des difficultés en termes de cumul des expressions, au niveau de la compréhension des textes et de la rédaction. Les problèmes dont souffrent les élèves du primaire sont également constatés au niveau du collège. Ce qui veut dire qu’elles n’ont pas été traitées et qu’aucune stratégie de soutien n’a été réalisée.

          http://www.leconomiste.com/article.html?a=91876

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          • #20
            Geass

            Ce n'est pas une sorte de "partage des tâches" qu'il faudrait faire. Mais c'est plutot une réforme des défaillances étatiques, car même avec les prérogatives minimes que tu souhaites lui attribuer en matière d'éducation nationale, il serait encore incapable à les honorer car trop bureaucratique. Il ne faut plus avoir peur à entendre le mot "Etat', c'est une question de volonté politique...
            Un jour, liberté naîtra, volonté existera, conscience on aura, et enfin, la paix sera...

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            • #21
              Ca ne choque personne lorsqu'on vous dit que l'education sera privatisé ??!!!!!!!
              Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
              "L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants." Thomas Mann
              Cette citation me vient de mon cousin chaoui Adhrhar

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              • #22
                Moi ça ne me choque pas Mehdoche je suis pour la privatisation contrôlée de l'éducation nationale.
                Ce n'est pas une sorte de "partage des tâches" qu'il faudrait faire. Mais c'est plutot une réforme des défaillances étatiques, car même avec les prérogatives minimes que tu souhaites lui attribuer en matière d'éducation nationale, il serait encore incapable à les honorer car trop bureaucratique. Il ne faut plus avoir peur à entendre le mot "Etat', c'est une question de volonté politique...
                La bureaucratie de l'état est inégalable où qu'on aille. Je n'ai jamais autant péter un plomb que quand on m'envoyait d'administration à administration pour mes inscriptions pour les cours au Japon. Sans parler des 60 pages à remplir, et la validation du ministère de l'intérieur, puis du ministère des affaires étrangères.

                L'Etat rend directement plus compliqué, plus lent, plus chers, plus lourd, plus chiant, n'importe quelle petite décision.
                Et à l'échelle de l'éducation nationale, c'est encore plus compliqué... Vu les lourdeurs à tous les niveaux, on fait rentrer 100 DH et on en profite à haute de 50 centimes...

                Il n'y a vraiment aucun Etat au Monde, qui a réussi à me donner un service efficient au niveau bureaucratique.
                Les plus rapides que j'ai vu c'était à Hong Kong. Mais j'aimerais bien un système automatisé comme en Estonie où tout est géré par informatique et par des joints ventures privées publiques.

                Je te le dis moi aussi. Il ne faut pas avoir peur du privé tant que c'est contrôlé.
                La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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                • #23
                  Perso ca me choque. L'education est un droit que l'Etat doit garantir a chaque citoyen (enfin d'apres moi). J'ai bien dit ETAT. Parce que qd on privatise cela induit des couts que l'Etat paiera peut etre mais les beneficiaires de cette educations risquent aussi à devoir payer. Et la on n'a pas un enseignement à 2 vitesses, on a carrement un enseignement reservé aux plus favorisés. Et puis l'Etat lui est par definition immuable il peut donc assurer en permanence ce service public, alors que le privé lui cherche à faire du business et si demain l'entreprise disparait... t'imagine comment le passage de relais ?
                  Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
                  "L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants." Thomas Mann
                  Cette citation me vient de mon cousin chaoui Adhrhar

                  Commentaire


                  • #24
                    L'education est un droit que l'Etat doit garantir a chaque citoyen (enfin d'apres moi).
                    Exacte !
                    Un droit immuable , conformément à sa position morale pour conserver une démocratie durable .…
                    A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                    • #25
                      The French education system in Morocco is old. Nobody uses French anymore.

                      Morocco can better introduce the English education system, make English the first foreign language in Morocco..
                      That is what all booming economies like Turkey, China, India, Indonesie etc have done..

                      Commentaire


                      • #26
                        The worlds speak English and not French anymore.
                        A lot of African and Asian countries have removed the French language system and replaced it by English

                        One of the reason why you don't have much English call centers and companies in the Maghreb because the Maghreb is to much focussed on French.

                        In Europe only French people speak French and in Asia, South America, US also nobody speaks French..

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                        • #27
                          @ numidiatus
                          Il ne faut pas confondre la voierie et les telecommunication avec l'enseignement.
                          .
                          Je te le dis moi aussi. Il ne faut pas avoir peur du privé tant que c'est contrôlé.
                          Personne n'a peur du privé, mais je n'ai jamais vu une institution privée faire dans le service publique, ca n'existe pas et ca ne peut pas existé. Depuis quand faut il gagner de l'argent avec l'enseignement ?
                          L'enseignement est une exigence morale de la société, l'enseignement est par definition une institution qui exige que l'on y dépense de l'argent, et non qu'on y gagne, au meme titre que l'institution judiciaire. Il y a des institutions qui ne peuvent etre que du ressort du service publique et en aucun cas un acte commerciale.
                          D'ailleur le mot service veut dire : "executer un acte sans contrepartie" tandis que tout organisme privé exige une contrepartie pour un service.
                          .

                          Commentaire


                          • #28
                            Also the tourists in Morocco are complaining that not much people in Morocco speak English....

                            Commentaire


                            • #29
                              L'enseignement est une exigence morale de la société, l'enseignement est par definition une institution qui exige que l'on y dépense de l'argent, et non qu'on y gagne, au meme titre que l'institution judiciaire. Il y a des institutions qui ne peuvent etre que du ressort du service publique et en aucun cas un acte commerciale.
                              AMINE !
                              C'est exactement ma pensée. Merci de l'avoir aussi bien écris Btp
                              Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
                              "L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants." Thomas Mann
                              Cette citation me vient de mon cousin chaoui Adhrhar

                              Commentaire


                              • #30
                                Perso ca me choque. L'education est un droit que l'Etat doit garantir a chaque citoyen (enfin d'apres moi). J'ai bien dit ETAT. Parce que qd on privatise cela induit des couts que l'Etat paiera peut etre mais les beneficiaires de cette educations risquent aussi à devoir payer. Et la on n'a pas un enseignement à 2 vitesses, on a carrement un enseignement reservé aux plus favorisés. Et puis l'Etat lui est par definition immuable il peut donc assurer en permanence ce service public, alors que le privé lui cherche à faire du business et si demain l'entreprise disparait... t'imagine comment le passage de relais ?
                                __________________
                                Ca ne veut rien dire. Il y a toujours des enseignements à plusieurs vitesses, vu que chaque lycée a un certain niveau qu'on le veuille ou non.

                                De plus, si l'état donne une bourse à ceux qui en ont besoin, et laisse ceux qui ont les moyens payer. Ce serait plus équitable pour tout le monde et l'argent ainsi gagné servira à ouvrir des écoles en milieu rural ou à financer des bourses complémentaires et budgets de recherche.

                                Il suffit que l'état contrôle la qualité des études, l'application des programmes et donne les accréditations qui vont avec aux écoles. Ceux qui la perdent ferment.
                                La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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