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Roger Waters : projection de « Walled Horizons »
ACTUALITE
19/08/2009
Jihane Bensouda
MONDOMIX
L’assemblée générale des Nations Unies a décrété, dans une résolution du 11 décembre 2008, que la journée du 19 août serait la journée mondiale de l’aide humanitaire. C’est dans cette perspective que l’ONU a décidé de financer et diffuser le court-métrage « Walled Horizons » présenté par le bassiste des Pink Floyd Roger Waters le jour dit, à Jérusalem-Est.
Le célèbre musicien coauteur de l'album The Wall dénonce depuis quelques années déjà l’édification du Mur de Séparation en Cisjordanie par l’armée israélienne. Dans ce petit film de quinze minutes réalisé par le Finlandais Yohan Eriksson, Roger Waters explique la souffrance du peuple palestinien « ghettoïsé » par la « barrière de sécurité » érigée en 2003 par Israël pour empêcher l’intensification et la reprise de la vague d’attentats suicides perpétrés en 2002 par le soulèvement palestinien.
Or, pour Yohan Eriksson, il ne s’agit que de remettre les choses en place : « Nous avons voulu rappeler le message de la plus haute instance juridique internationale (la CIJ) : il est intolérable d’ériger une barrière dans le jardin de votre voisin », déclare le réalisateur. En effet, le 9 juillet 2004, la Cour Internationale de Justice, l’instance juridictionnelle de l’ONU, rendait un avis consultatif sur « les conséquences juridiques de l’édification d’un mur dans le territoire palestinien occupé » et en tirait la conclusion que la construction d’un tel mur constituerait un fait internationalement illicite dans la mesure où elle entraînerait des colonies de peuplement, proscrites en droit international général.
Cette « barrière de sécurité » s’étire déjà sur 413 kilomètres et devrait, selon les projets du gouvernement israélien, atteindre 709 kilomètres. Selon l’ONU, une fois achevé, il devrait se trouver à 85% à l’intérieur de la Cisjordanie, rognant ce territoire de 9,5% de sa superficie, où vivent 35000 Palestiniens. Le film « Walled Horizons » est comme le précise Chris Gunness, porte-parole de l’UNRWA, « à la fois un puissant plaidoyer et une enquête journalistique équilibrée ».
19/08/2009
Jihane Bensouda
MONDOMIX
L’assemblée générale des Nations Unies a décrété, dans une résolution du 11 décembre 2008, que la journée du 19 août serait la journée mondiale de l’aide humanitaire. C’est dans cette perspective que l’ONU a décidé de financer et diffuser le court-métrage « Walled Horizons » présenté par le bassiste des Pink Floyd Roger Waters le jour dit, à Jérusalem-Est.
Le célèbre musicien coauteur de l'album The Wall dénonce depuis quelques années déjà l’édification du Mur de Séparation en Cisjordanie par l’armée israélienne. Dans ce petit film de quinze minutes réalisé par le Finlandais Yohan Eriksson, Roger Waters explique la souffrance du peuple palestinien « ghettoïsé » par la « barrière de sécurité » érigée en 2003 par Israël pour empêcher l’intensification et la reprise de la vague d’attentats suicides perpétrés en 2002 par le soulèvement palestinien.
Or, pour Yohan Eriksson, il ne s’agit que de remettre les choses en place : « Nous avons voulu rappeler le message de la plus haute instance juridique internationale (la CIJ) : il est intolérable d’ériger une barrière dans le jardin de votre voisin », déclare le réalisateur. En effet, le 9 juillet 2004, la Cour Internationale de Justice, l’instance juridictionnelle de l’ONU, rendait un avis consultatif sur « les conséquences juridiques de l’édification d’un mur dans le territoire palestinien occupé » et en tirait la conclusion que la construction d’un tel mur constituerait un fait internationalement illicite dans la mesure où elle entraînerait des colonies de peuplement, proscrites en droit international général.
Cette « barrière de sécurité » s’étire déjà sur 413 kilomètres et devrait, selon les projets du gouvernement israélien, atteindre 709 kilomètres. Selon l’ONU, une fois achevé, il devrait se trouver à 85% à l’intérieur de la Cisjordanie, rognant ce territoire de 9,5% de sa superficie, où vivent 35000 Palestiniens. Le film « Walled Horizons » est comme le précise Chris Gunness, porte-parole de l’UNRWA, « à la fois un puissant plaidoyer et une enquête journalistique équilibrée ».