Avec l’arrivée à la chancellerie de la conservatrice Angela Merkel, un vent de réforme semble souffler Outre-Rhin. La priorité essentielle du gouvernement de coalition est de réduire le chômage et de remettre l’économie allemande sur les rails. Pour les seniors, une période de vaches maigres s’annonce.
Source :Site SeniorPlanet
Lors de l’intronisation d’Angela Merkel, le 22 novembre dernier, on a trinqué à l’eau minérale et non au champagne. Un signe fort qui montre bien que le chemin des réformes sera semé d’embûches et qu’il n’est pas encore l’heure de festoyer. Avec 11,6 % de chômeurs, l’économie allemande, autrefois le moteur de la construction européenne, est aujourd’hui atone. Et le mot d’ordre du gouvernement "rouge noir" est clair, il faut faire des économies et pas des moindres : trente-cinq milliards d’euros d’ici à 2007 !
Jusqu’ici les seniors allemands étaient plutôt favorisés, comme le confirme Ute, une femme énergique de soixante-sept ans qui a tenu toute sa vie un salon de beauté à Cologne. "Beaucoup de retraités vivent dans l’opulence, ici, en Rhénanie", explique-t-elle. "Il n’est pas rare qu’ils aient même plus de moyens que les actifs qui ont la quarantaine et qui sont submergés de crédits ! Mais avec la baisse annoncée du montant des retraites, ça risque bien de changer."
En effet, si rien n’a pour le moment été voté, le nouveau gouvernement allemand a défini trois lignes directrices : le relèvement de l’âge du départ en retraite à soixante-huit ans, la hausse des cotisations de 19,5 % à 19,9 % pour les salariés et le gel des retraites durant les quatre ans de la législature, puis une baisse progressive après. Or, si presque tous les pays européens se sont engagés dans un programme de réforme des retraites, l’Allemagne se démarque en annonçant la baisse du montant des versements mensuels (1). Une telle décision pourrait en effet s’avérer contre-productive pour la croissance, car les seniors appartiennent habituellement à la catégorie de ceux qui consomment.
Jusqu’ici les seniors allemands étaient plutôt favorisés, comme le confirme Ute, une femme énergique de soixante-sept ans qui a tenu toute sa vie un salon de beauté à Cologne. "Beaucoup de retraités vivent dans l’opulence, ici, en Rhénanie", explique-t-elle. "Il n’est pas rare qu’ils aient même plus de moyens que les actifs qui ont la quarantaine et qui sont submergés de crédits ! Mais avec la baisse annoncée du montant des retraites, ça risque bien de changer."
En effet, si rien n’a pour le moment été voté, le nouveau gouvernement allemand a défini trois lignes directrices : le relèvement de l’âge du départ en retraite à soixante-huit ans, la hausse des cotisations de 19,5 % à 19,9 % pour les salariés et le gel des retraites durant les quatre ans de la législature, puis une baisse progressive après. Or, si presque tous les pays européens se sont engagés dans un programme de réforme des retraites, l’Allemagne se démarque en annonçant la baisse du montant des versements mensuels (1). Une telle décision pourrait en effet s’avérer contre-productive pour la croissance, car les seniors appartiennent habituellement à la catégorie de ceux qui consomment.