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chavez:« Rien n’est du au hasard »

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  • chavez:« Rien n’est du au hasard »

    J’atterris à l’aéroport international de Damas des dizaines de fois dans ma vie, mais y arriver avec Hugo Chavez à bord de son avion cubain a représenté une expérience complètement différente.

    Tout d’abord, nous avons été chaleureusement accueillis par Bashar al-Assad, le président syrien, et de hauts responsables de son cabinet.

    Puis rapidement nous nous sommes dirigés vers le palais présidentiel. Oubliés mes tracas habituels avec l’immigration et les bagages dans l’aéroport de Damas. Je suis venu cette fois-ci faisant partie d’un entourage présidentiel.

    « Faisons une nouvelle organisation qui regrouperait tous les pays de l’axe du mal ! » a plaisanté Chavez avec al-Assad.

    Tandis que les deux responsables poursuivaient leurs entretiens au Palais du Peuple à Damas, les journalistes et le personnel d’accompagnement étaient désireux d’avoir un verre d’eau ou une tasse de café, surtout qu’il était déjà temps de rompre le jeûne.

    Chavez et Al Assad sont finalement réapparus et ont tenu une conférence de presse commune, laquelle était la première conférence de presse de Chavez durant sa tournée, et l’une des rares jamais faite conjointement avec un président arabe.

    « Rien n’est du au hasard », dit Chavez, répondant à ma question de savoir pourquoi il avait choisi de visiter la Libye, l’Algérie et la Syrie parmi tous les pays arabes.

    « La carte qui nous a conduit à ces pays, c’est la route suivi par les chameaux qui marchent dur. »

    Cette déclaration a soulevé des rires et l’admiration des ministres syriens et les journalistes. Son discours a souvent été interrompu par des applaudissements, surtout quand il a rappelé sa ligne intransigeante contre Israël, qu’il accuse ouvertement de génocide.

    De telles déclarations venant d’un pays si éloigné, qui a même rompu tous ses liens avec Tel-Aviv, semblent presque surréaliste étant donné que de nombreux pays arabes entretiennent encore des relations diplomatiques avec Israël.

    « Splendides dames syriennes »

    Al-Assad a ensuite invité Chavez dans un célèbre restaurant local appelé Al Bait Al Shami, juste en face de la Mosquée Ommayyad dans le vieux Damas.

    Le restaurant était rempli de convives lorsque Chavez et Assad y sont entrés. Les plats n’ont cessé d’arriver, tout le monde aimant les plats syriens typiques et le pain frais.

    Ce type d’apparition publique était inhabituel à Damas à l’époque de l’ancien président Hafez al-Assad, quand j’y ai vécu il y a des années.

    J’ai donc été vraiment surprise de voir ce qui se passe en Syrie d’aujourd’hui. C’était aussi la première fois dans tous mes voyages avec Chavez que je l’ai vu manger dans un restaurant ouvert au public.

    De nombreux Syriens se sont dirigés vers les deux présidents pour les saluer et prendre des photos d’eux. Plus tard, Chavez m’a confié qu’il pensait que les dames syrienne qui lui avaient parlé étaient « magnifiques, surtout par une nuit comme ça, avec une pleine lune ».

    Le lendemain, Chavez conduisait lui-même une Mercedes noire en direction de Swaidah à 80km au sud de Damas, suivie d’une longue caravane de voitures transportant sa délégation et ses hôtes syriens.

    À un moment donné dans une ville appelée Lahisa, des dizaines d’admirateurs ont entouré la voiture bruyamment, puis l’ont soulevée de terre pour quelques secondes avec Chavez et ses ministres à l’intérieur, comme un signe de gratitude pour « être ce qu’il est et faire ce qu’il fait ».

    Les accompagnateurs de Chavez étaient tous très intéressés à voir la pierre noire qui a donné son nom à la ville de Suwaidah, car c’est la ville à partir de laquelle de nombreux membres de la communauté syrienne ont émigré au Venezuela.

    Traducteur nerveux

    Par milliers les gens se sont précipités au stade municipal de Suwaidah pour voir Chavez et ont franchi les grilles. J’étais juste derrière lui, et la bousculade a été vraiment forte.

    Les gens se poussaient follement vers nous afin de se rapprocher de M. Chavez pour le saluer, prendre une photo, ou seulement lui serrer la main.

    J’avais vécu de telles expériences avec Chavez auparavant au Venezuela et encore ailleurs, mais c’était la première fois que j’assistai à un tel accueil dans un pays arabe.

    « Marhaban », a déclaré M. Chavez pour remercier la foule de ses vivats, utilisant le nouveau mot en arabe qu’il venait d’apprendre.

    Il accueille habituellement tous ses interlocuteurs arabes avec un « assalam alaikoum » mais il a voulu s’adresser aux Syriens dans leurs coutumes locales.

    Quand il a condamné le gouvernement israélien et exigé la restitution des hauteurs du Golan à la Syrie, l’enthousiasme de la foule ne pouvait guère être contenu.

    Toutefois, quand il a essayé de faire la différence entre le peuple et le gouvernement d’Israël - quelque chose qu’il fait souvent pour faire preuve de respect envers le peuple juif comme tel - le traducteur d’arabe est devenu nerveux. Ainsi, lorsque Chavez a déclaré : « Je salue le peuple israélien », le traducteur dit d’une voix tremblante : « Je salue le peuple israélien ... qui veut la paix ».

    Les Syriens ont toujours fait référence à Israël comme « entité sioniste » ; il n’était donc pas surprenant de voir le traducteur transpirer un peu.

    Le discours de Chavez n’a duré que deux heures, sans doute parce que tout le monde, comme lui, était debout sous le soleil. En l’absence de boissons pour cause de Ramadan, tout le monde souffrait. Mais cela n’a pas empêché la foule de crier « Chavez Chavez Chavez », et puis la bousculade est devenue encore pire car tous voulaient désespérément le toucher alors que nous quittions l’endroit.

    Beaucoup estiment en Syrie que Chavez symbolise la résistance contre le mal.

    Un vieil homme arrêta Chavez et lui dit qu’il l’avait porté alors qu’il était encore bébé dans sa ville natale de Sabaneta dans l’Etat de Barinas au Venezuela. Chavez a déclaré qu’il se rappelait de cet homme - l’un des nombreux Arabes dont il se souvient dans son enfance - qui était un ami de son père.

    Chavez a plus tard inauguré un centre culturel syrien-vénézuélien dans la ville avant de retourner à Damas où il devait prendre un vol pour Téhéran.

    J’ai essayé de faire une sieste juste avant d’atterrir dans cet autre état membre potentiel de l’organisation des pays de l’Axe du Mal imaginée par Chavez et Assad .

    5 septembre 2009 - Al Jazeera - Vous pouvez consulter cet article à :
    http://english.aljazeera.net/focus/...
    Traduction : I******************
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Hugo Chavez s'invite à la Mostra de Venise

    Le président vénézuélien Hugo Chavez a reçu un accueil digne d'une star de cinéma lundi à la 66e Mostra de Venise, alors qu'il foulait le tapis rouge avec Oliver Stone pour la première du documentaire "South of the Border" ("Au sud de la frontière"). Lire la suite l'article


    Plusieurs centaines d'admirateurs, certains criant "président, président", s'étaient rassemblés devant le Casino pour l'arrivée d'Hugo Chavez. Le président vénézuélien a lancé une fleur sur la foule et a mis la main sur son coeur. A un moment, il a pris l'appareil d'un photographe pour prendre un cliché.

    La sécurité devant le Casino avait été renforcée avant l'arrivée d'Hugo Chavez, avec la police militaire qui contrôlait les sacs.

    Oliver Stone a affirmé que "South of the Border" était destiné à illustrer "les changements radicaux" survenus en Amérique du Sud de ces dernières années, et contrastait avec l'image de dictateur que donnaient souvent les médias américains et européens de Chavez.

    Stone a passé beaucoup de temps avec Chavez pour la réalisation de son documentaire de 75 minutes, présenté lundi à la Mostra. Le cinéaste a aussi interrogé les dirigeants d'Argentine, du Brésil, d'Equateur, de Bolivie, de Cuba et du Paraguay qui, selon Stone, sont "sur la même longueur d'onde" que Chavez. "Il est la star du film", a déclaré le réalisateur. AP
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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