alarabonline - Selon les observateurs, des milieux états-uniens tendent à torpiller le processus de rétablissement des relations entre Tripoli et l’Occident, spécialement avec les Etats-Unis. Ceci s'est illustré par les positions hostiles et les idées préconçues propagées par ces milieux à l’encontre de la Libye, notamment après la réussite diplomatique qu’elle a réalisée, avec la libération d’Abdelbasset al-Meghrahi.
Face à cela, et précisément en réponse aux déclarations de Suzanne Rice, ambassadeur des Etats-Unis auprès des Nations Unies ayant mis en garde le colonel Kadhafi contre tout écart de conduite lors de sa visite fin septembre à New York pour participer à l’Assemblée Générale de l’ONU, la Libye a réagi par la voie de son porte-parole de la communication extérieure en ces termes : "nous respectons la position officielle américaine et nous compatissons énormément avec le peuple américain...victime du terrorisme qui le traque, et d’une haine des peuples, consécutive à des politiques dans lesquelles les Etats-Unis ont été impliqués…et dont les artisans sont partis, tout en laissant des séquelles.
Nous savons, par ailleurs, que les Etats-Unis sont victimes d’une guerre de déformation et de leurre médiatique dominée par la machine sioniste horrible. Pour ce faire, nous, la grande Jamahiriya, après que nos relations avec les Etats-Unis se soient normalisées, nous estimons qu’il est de notre devoir de le leur parler franchement, en optant pour le langage de vérité.
S’agissant du frère Abdelbassat Meghrahi, il constitue, à nos yeux et pour plusieurs autres pays, un otage politique, et c’est qu’ont affirmé les résolutions de la Ligue arabe, du groupe des non-alignés, de l’Afrique et du monde musulman. Nous n’avons pas accueilli un criminel ou un terroriste, mais une victime, et les documents vont prouver son innocence."
Evoquant les Nations Unies, il a laissé entendre "même si cette tribune se trouve sur le sol américain, elle est destinée à tous les peuples…personne ne nous dictera ce qu’on doit dire on non, notamment lorsque le guide intervient au nom d’un continent libre…il est indécent de s’immiscer dans le droit du continent de s’exprimer. Par ailleurs, nous nous étonnons et nous ignorons les raisons de cet embarras précoce de ce qu’évoquera le guide, ou bien veulent-ils assimiler même la voix à du terrorisme, si elle ne fait pas l’éloge de la Maison blanche, et si elle ne soutient pas la politique d’un pays qui agit à l’extérieur des Etats-Unis sans respect des convenances et des droits de l’Homme, et qui seul doit rectifier le tir. C’est qu’on espère de la nouvelle administration Obama, qui nous a promis le changement loin de l’ancien discours qui n’a apporté au monde que la destruction et aux Américains que la Honte. A ce moment là, nous serons des amis forts de la nouvelle Amérique, l’Amérique du changement, l’Amérique d’Obama".
Face à cela, et précisément en réponse aux déclarations de Suzanne Rice, ambassadeur des Etats-Unis auprès des Nations Unies ayant mis en garde le colonel Kadhafi contre tout écart de conduite lors de sa visite fin septembre à New York pour participer à l’Assemblée Générale de l’ONU, la Libye a réagi par la voie de son porte-parole de la communication extérieure en ces termes : "nous respectons la position officielle américaine et nous compatissons énormément avec le peuple américain...victime du terrorisme qui le traque, et d’une haine des peuples, consécutive à des politiques dans lesquelles les Etats-Unis ont été impliqués…et dont les artisans sont partis, tout en laissant des séquelles.
Nous savons, par ailleurs, que les Etats-Unis sont victimes d’une guerre de déformation et de leurre médiatique dominée par la machine sioniste horrible. Pour ce faire, nous, la grande Jamahiriya, après que nos relations avec les Etats-Unis se soient normalisées, nous estimons qu’il est de notre devoir de le leur parler franchement, en optant pour le langage de vérité.
S’agissant du frère Abdelbassat Meghrahi, il constitue, à nos yeux et pour plusieurs autres pays, un otage politique, et c’est qu’ont affirmé les résolutions de la Ligue arabe, du groupe des non-alignés, de l’Afrique et du monde musulman. Nous n’avons pas accueilli un criminel ou un terroriste, mais une victime, et les documents vont prouver son innocence."
Evoquant les Nations Unies, il a laissé entendre "même si cette tribune se trouve sur le sol américain, elle est destinée à tous les peuples…personne ne nous dictera ce qu’on doit dire on non, notamment lorsque le guide intervient au nom d’un continent libre…il est indécent de s’immiscer dans le droit du continent de s’exprimer. Par ailleurs, nous nous étonnons et nous ignorons les raisons de cet embarras précoce de ce qu’évoquera le guide, ou bien veulent-ils assimiler même la voix à du terrorisme, si elle ne fait pas l’éloge de la Maison blanche, et si elle ne soutient pas la politique d’un pays qui agit à l’extérieur des Etats-Unis sans respect des convenances et des droits de l’Homme, et qui seul doit rectifier le tir. C’est qu’on espère de la nouvelle administration Obama, qui nous a promis le changement loin de l’ancien discours qui n’a apporté au monde que la destruction et aux Américains que la Honte. A ce moment là, nous serons des amis forts de la nouvelle Amérique, l’Amérique du changement, l’Amérique d’Obama".
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