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Il ne reste plus qu'un lit dans la maison de Fatou Dione après les dernières inondations, posé sur des moellons, dans une pièce où subsistent 30 cm d'eau.
Des pluies torrentielles se sont abattues sur la côte de l'Afrique de l'Ouest depuis trois mois, laissant 159 morts, noyant les maisons et les entreprises de plus de 600.000 personnes, d'après une estimation des Nations unies.
Les malades d'un hôpital de Ouagadougou ont ainsi évacué les lieux sur des chariots, chassés par la montée des eaux. Des maisons ont été emportées sur les bords d'un fleuve au Niger, quand une digue a été emportée. Sans compter les milliers de personnes qui restent chez elles comme Fatou, les pieds dans l'eau. Elles ne sont pas prioritaires pour les autorités.
Les précipitations ont été extrêmes, mais les gens sont aussi à blâmer, considère le colonel Singhane Diagne, porte-parole des pompiers du pays. La maison où vit Dione n'aurait jamais du être construite à cet endroit, selon lui. Pendant les sécheresses des années 1970, les habitants ont commencé à bâtir illégalement sur des terres marécageuses autour de Dakar. Quand les pluies sont revenues, ces huttes rondes ont été inondées.
"Tous les ans nous allons pomper dans les mêmes maisons. Pas une seule fois, mais encore et encore", s'exaspère le colonel Diagne. C'est comme un boomerang. Ces gens doivent partir".
Ce sont toujours des quartiers pauvres qui sont inondés, ici comme dans les six pays les plus touchés par les inondations, le Sénégal, la Sierra Leone, la Mauritanie, le Burkina Faso, le Niger et le Ghana.
Au Sénégal, le gouvernement a construit 150 maisons hors des zones inondables, mais elles sont presque toutes occupées, alors que 264.000 personnes ont subi les inondations. La plupart n'ont pas les moyens d'aller vivre ailleurs.
source : AP
Des pluies torrentielles se sont abattues sur la côte de l'Afrique de l'Ouest depuis trois mois, laissant 159 morts, noyant les maisons et les entreprises de plus de 600.000 personnes, d'après une estimation des Nations unies.
Les malades d'un hôpital de Ouagadougou ont ainsi évacué les lieux sur des chariots, chassés par la montée des eaux. Des maisons ont été emportées sur les bords d'un fleuve au Niger, quand une digue a été emportée. Sans compter les milliers de personnes qui restent chez elles comme Fatou, les pieds dans l'eau. Elles ne sont pas prioritaires pour les autorités.
Les précipitations ont été extrêmes, mais les gens sont aussi à blâmer, considère le colonel Singhane Diagne, porte-parole des pompiers du pays. La maison où vit Dione n'aurait jamais du être construite à cet endroit, selon lui. Pendant les sécheresses des années 1970, les habitants ont commencé à bâtir illégalement sur des terres marécageuses autour de Dakar. Quand les pluies sont revenues, ces huttes rondes ont été inondées.
"Tous les ans nous allons pomper dans les mêmes maisons. Pas une seule fois, mais encore et encore", s'exaspère le colonel Diagne. C'est comme un boomerang. Ces gens doivent partir".
Ce sont toujours des quartiers pauvres qui sont inondés, ici comme dans les six pays les plus touchés par les inondations, le Sénégal, la Sierra Leone, la Mauritanie, le Burkina Faso, le Niger et le Ghana.
Au Sénégal, le gouvernement a construit 150 maisons hors des zones inondables, mais elles sont presque toutes occupées, alors que 264.000 personnes ont subi les inondations. La plupart n'ont pas les moyens d'aller vivre ailleurs.
source : AP