L'Iran enrichira lui-même l'uranium pour son réacteur de recherche de Téhéran si aucun accord n'est conclu pour qu'un pays tiers le fasse, a déclaré samedi 10 octobre, Ali Shirzadian, porte-parole de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA).
L'Iran écrira une lettre a l'Agence internationale de l'énergie atomique (AEIA) pour expliquer qu'il "agira de son propre chef pour fournir au réacteur de Téhéran le combustible nécessaire", a déclaré le porte-parole à l'agence iranienne Isna qui l'interrogeait sur la conduite iranienne si aucun accord international n'était conclu.
Le 1er octobre à Genève, l'Iran et les six grandes puissances – Chine, Russie, France, États-Unis, Royaume-Uni et Allemagne– se sont mises d'accord sur le principe que l'Iran livrerait une partie de son uranium enrichi à moins de 5% à un pays tiers pour obtenir en contrepartie de l'uranium enrichi à 19,75% à destination de son réacteur de recherche à Téhéran, totalement sous contrôle de l'AIEA.
Cette question doit être abordée le 19 octobre au cours d'une nouvelle réunion à Vienne à laquelle doivent assister l'Iran, la Russie, les Etats-Unis et la France. "L'Iran possède entièrement la technologie de l'enrichissement et par conséquent s'installera à la table de négociations avec un moyen de pression", a ajouté M. Shirzadian, précisant toutefois que son pays préférait "acheter en gros le combustible pour le réacteur de Téhéran car c'est plus économique".
Le 7 octobre, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, interrogé sur la disposition de la France à fournir ce combustible, a répondu: "Que la partie française présente officiellement sa proposition pour que nos experts l'étudient. L'Iran achètera ce combustible à n'importe quel pays qui sera disposé à le vendre. Les États-Unis pourraient aussi être l'un des vendeurs".
L'accord qui se dessinerait permettrait un meilleur contrôle du stock d'uranium enrichi de l'Iran, source d'inquiétude des Occidentaux et d'Israël, qui craignent que Téhéran ne l'utilise pour fabriquer l'arme atomique, ce que le régime iranien nie.
Selon des experts, l'Iran possède suffisamment d'uranium enrichi à moins de 5% lui permettant de fabriquer une bombe atomique, s'il poussait le niveau d'enrichissement à plus de 90%.
Par Le Monde
L'Iran écrira une lettre a l'Agence internationale de l'énergie atomique (AEIA) pour expliquer qu'il "agira de son propre chef pour fournir au réacteur de Téhéran le combustible nécessaire", a déclaré le porte-parole à l'agence iranienne Isna qui l'interrogeait sur la conduite iranienne si aucun accord international n'était conclu.
Le 1er octobre à Genève, l'Iran et les six grandes puissances – Chine, Russie, France, États-Unis, Royaume-Uni et Allemagne– se sont mises d'accord sur le principe que l'Iran livrerait une partie de son uranium enrichi à moins de 5% à un pays tiers pour obtenir en contrepartie de l'uranium enrichi à 19,75% à destination de son réacteur de recherche à Téhéran, totalement sous contrôle de l'AIEA.
Cette question doit être abordée le 19 octobre au cours d'une nouvelle réunion à Vienne à laquelle doivent assister l'Iran, la Russie, les Etats-Unis et la France. "L'Iran possède entièrement la technologie de l'enrichissement et par conséquent s'installera à la table de négociations avec un moyen de pression", a ajouté M. Shirzadian, précisant toutefois que son pays préférait "acheter en gros le combustible pour le réacteur de Téhéran car c'est plus économique".
Le 7 octobre, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, interrogé sur la disposition de la France à fournir ce combustible, a répondu: "Que la partie française présente officiellement sa proposition pour que nos experts l'étudient. L'Iran achètera ce combustible à n'importe quel pays qui sera disposé à le vendre. Les États-Unis pourraient aussi être l'un des vendeurs".
L'accord qui se dessinerait permettrait un meilleur contrôle du stock d'uranium enrichi de l'Iran, source d'inquiétude des Occidentaux et d'Israël, qui craignent que Téhéran ne l'utilise pour fabriquer l'arme atomique, ce que le régime iranien nie.
Selon des experts, l'Iran possède suffisamment d'uranium enrichi à moins de 5% lui permettant de fabriquer une bombe atomique, s'il poussait le niveau d'enrichissement à plus de 90%.
Par Le Monde