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Le Canada, Un Pays Tranquille ?
Petit guide pratique pour les futurs immigrants. 
Dans l’imaginaire de nombre de Français, le Canada est un rêve popularisé par les livres et les films de Nicolas Vanier montrant les merveilles du Grand Nord. La réalité est malheureusement quelque peu différente.
Le développement de la criminalité locale et internationale
La criminalité locale est aujourd’hui en pleine expansion. Autrefois cantonnée dans les grandes agglomérations, elle a tendance à gagner du terrain dans les zones moins habitées. Elle travaille soit à son propre profit, soit sert de « sous-traitants » aux Organisations criminelles transnationales présentes dans le pays, ce qui évite à ces dernières de s’exposer trop directement aux foudres de la loi.
Une de leurs principales activités est la distribution locale de la drogue (la majihuana est la principale drogue consommée sur place1) fournie par les OCT. Une méthode originale appelée « dial-a-dope » (vente sur appel) est utilisée dans l’ouest du pays. A la différence des gangs agissant à partir de points fixes dans l’est du Canada, les gangs de rues de Vancouver livrent la marchandise à la demande en véhicules.
Les autorités estiment qu’il y a environ 800 groupes criminels organisés dont 300 gangs de rue locaux regroupant environ 11 000 individus. La dangerosité de ces groupes est plus ressentie par la population que celle des OCT qui savent rester dans l’ombre. Ceux qui pratiquent la violence sur la voie publique sont souvent ceux qui ont le moins d’influence. Ce type de violence « opportuniste » est qualifié de « tactique » par les autorités. Elle peut toucher les civils innocents pris entre les tirs de groupes rivaux (une de leurs spécialité est le « drive-by shooting » - tir en roulant -).
Les gangs de rue n’hésitent pas non plus à s’attaquer directement aux policiers, aux personnels pénitentiaires, aux intervenants de l’appareil judiciaire, à des témoins de crimes et à leurs proches. En conséquence, certains citoyens craignent de collaborer avec la police de peur de représailles qui pourraient être exercées à leur encontre. Les OCT elles, appliquent une politique de violence « stratégique » qui a pour but d’influer des autres groupes criminels, de corrompre des entreprises légitimes et l’appareil de l’Etat. Les gangs locaux se livrent également à des activités de racket, de gestion de la prostitution et de blanchiment d’argent à petite échelle.
De nombreuses Organisations criminelles transnationales (OCT) ont établi leurs quartiers au Canada. Les Triades chinoises sont très présentes en Colombie britannique (elles contrôlent la région de Vancouver), dans le Lower Mariland et dans l’Ontario. Ce dernier territoire est partagé avec des mafias italiennes2 (présentent également au Québec) et des OCT issues des anciens pays de l’Est.
Deux familles de la Cosa Nostra américaine sont également établies au Canada depuis de longues années : les Rizzuto à Montréal et les Carvana-Cuntrera à Toronto. Plus visibles sont les gangs de motards (Outlaws Motorcycle Gangs/OMG) tels les Hells Angels, les Bandidos ou les Outlaws qui sont présents un peu partout sur le territoire canadien.
Ils sont particulièrement actifs en Colombie britannique, en Ontario et au Québec où ils semblent vouloir dominer les autres organisations, ce qui représente pour l’avenir un sérieux risque de guerre des gangs. Ils ont été impliqués dans des affaires de corruption sur le port d’Halifax, une des principales portes d’entrée pour tous les trafics au Canada.
Des membres des « Posses3 » jamaïcaines sont également installés, en particulier dans les ports de la côte est du pays. Des OCT issues des ex-pays de l’Est ont aussi des ramifications au Canada mais leur influence est actuellement relativement discrète.
Le Canada est très attirant pour les OCT car les étrangers y bénéficient d’une couverture sociale généreuse, de lois sur l’immigration laxistes et d’une relative liberté d’action due aux manques de moyens chroniques des forces de sécurité et de la justice. De plus, l’immense frontière partagée avec les Etats-Unis et ses façades maritimes en font une étape intéressante pour tous les trafics.
Les multiples activités du crime
En premier lieu, le Canada sert de plaque tournante au trafic de drogue qui provient d’Amérique latine principalement via les Caraïbes. Ainsi, des douaniers de l’aéroport international de Montréal auraient été payés pour faciliter l’arrivée de drogue en provenance d’Haïti. En 2004, une unité de la police anti-stupéfiants de Toronto avait été dissoute car certains de ses membres étaient soupçonnés avoir été corrompus afin de rembourser des dettes de jeux. Même, des fonctionnaires de certains ministères sont suspecté avoir collaboré avec le crime organisé.
Un grand centre de production d’héroïne géré par les Triades se situe à Vancouver. Une petite partie des drogues importées ou produites localement est consommée sur place. La majorité franchit la frontière américaine pour approvisionner le marché US. Ainsi, à de nombreuses reprises, de grandes quantités d’héroïne, de crack, de méthamphétamine, d’ecstasy, de la majihuana4, de hashich et de cocaïne ont ainsi été saisies.
Si les Etats-Unis sont la destination principale de ces produits stupéfiants, les autorités ont découvert que l’Australie et le Japon en recevaient également une bonne partie.
Le trafic d’êtres humains tient le second rang des activités criminelles. Il est principalement géré par les Triades chinoises qui tentent de faire passer des migrants clandestins de nationalité chinoise ou coréenne aux Etats-Unis. Ces derniers qui, généralement se sont fortement endettés pour payer leur transit doivent, une fois installés aux Etats-Unis, travailler pour les OCT qui les ont chapeauté.
Ils deviennent alors des travailleurs forcés dans des ateliers clandestins, des restaurants, des salons de massage (liés à la prostitution). Dans le domaine de l’immigration illégale, le Canada est devenu la deuxième porte d’entrée vers les Etats-Unis après le Mexique.
La contrebande en direction des Etats-Unis est particulièrement lucrative. Dans un sens passent la drogue et les migrants illégaux, dans l’autre, des armes légères achetées frauduleusement aux Etats-Unis qui viennent équiper les membres des organisations criminelles. Ces derniers apprécient particulièrement les pistolets semi-automatiques qui se revendent entre 1 500 et 2 500 dollars pièce5. Les ports de Vancouver, Montréal et Halifax permettent aussi de se livrer à ce type de trafics.
Une activité très florissante est le trafic de voitures de luxe volées au Canada, principalement au Québec, dans l’Ontario et à Toronto, parfois directement chez des concessionnaires, et revendues avec de nouveaux papiers (falsifiés) sur place ou aux Etats-Unis. Les 170 000 voitures dérobées chaque année au Canada, approvisionnent également un important marché illégal de pièces détachées.
Le trafic de cigarettes contrefaites en Chine et expédiées en containeurs entiers vers le Canada est une des spécialités des Triades chinoises alliées aux mafias italiennes qui trouvent dans ce filon, un commerce très rentable et peu risqué. Comme ailleurs, les contrefaçons de différents autres produits sont introduites frauduleusement dans le pays.
Le piratage de signaux satellitaires par des décodeurs bidouillés est également un véritable fléau au Canada.
Plus insidieux, depuis plusieurs années, les OCT investissent des sociétés financières afin de blanchir de l’argent sale issu de leurs différentes activités illégales (22 à 55 milliards de dollars seraient ainsi blanchis chaque année au Canada). Fait plus récent, les OCT se livrent à différentes fraudes financières : télémarketing, extorsion de fonds, fraudes hypothécaires, fraudes à la carte bancaire. La bourse attire également les OCT qui trouvent là un moyen de blanchir de l’argent en grandes quantités.
Pour pénétrer la société civile et certains organismes étatiques, les OCT ont recours au dernier cri de l’espionnage technique : interceptions de communications téléphoniques (particulièrement celles émises par téléphones cellulaires), de mails, etc. Cet espionnage allié à des opérations de coercition ont permis aux OCT d’investir un certain nombre de sociétés privées légales.
Les autorités canadiennes ne restent cependant pas inactives. Des opérations d’envergure ont été lancées ces dernières années par la police montée contre des gangs tels les « bandes de Jamestone », les « bandes de Malvern », les « hommes de Galloway », les « hordes sanglantes d’Arwick », etc.
Les OCT ne sont pas oubliées car des arrestations de membres des Triades chinoises se livrant au trafic de drogue et au blanchiment d’argent (via le Vietnam) ont été effectuées en 2004. Cependant, sans tomber dans un trop grand pessimisme, il est probable que les gangs des rues et les OCT vont continuer à prospérer au Canada dans l’avenir tant les marchés illégaux sont porteurs et tant que les autorités locales et américaines focaliseront sur la menace terroriste plus que sur la criminalité organisée.
* 1 Aussi dénommées « Yardies » ou « meutes ».
* 2 La législation sur les armes est très stricte au Canada, ce qui favorise le marché illégal sans diminuer en rien les actes de violence commis avec des armes à feu.
* 3 La cocaïne également consommée au Canada est totalement aux mains des OCT. Cette drogue qui provient d’Amérique latine (Colombie, Mexique, Pérou) transite, soit par les Etats-Unis, soit par les Caraïbes. L’héroïne provient d’Extrême-Orient et est aux mains des Triades chinoises.
* 4 La Cosa Nostra sicilienne a fait sa réapparition au Canada dans les années 2000. Elle entretient des liens organiques avec sa sœur américaine.
* 5 Ces deux produits sont en partie issus du Canada même. La majihuana serait cultivée de manière industrielle dans les régions d’Ottawa, du Québec, de Colombie britannique et de l’Ontario, souvent en dissimulant les plants au milieu de champs de maïs. Des laboratoires clandestins fournissant de l’ecstasy seraient disséminés dans la région de Toronto.
Alain Rodier
Centre Français sur le Renseignement
Dans l’imaginaire de nombre de Français, le Canada est un rêve popularisé par les livres et les films de Nicolas Vanier montrant les merveilles du Grand Nord. La réalité est malheureusement quelque peu différente.
Le développement de la criminalité locale et internationale
La criminalité locale est aujourd’hui en pleine expansion. Autrefois cantonnée dans les grandes agglomérations, elle a tendance à gagner du terrain dans les zones moins habitées. Elle travaille soit à son propre profit, soit sert de « sous-traitants » aux Organisations criminelles transnationales présentes dans le pays, ce qui évite à ces dernières de s’exposer trop directement aux foudres de la loi.
Une de leurs principales activités est la distribution locale de la drogue (la majihuana est la principale drogue consommée sur place1) fournie par les OCT. Une méthode originale appelée « dial-a-dope » (vente sur appel) est utilisée dans l’ouest du pays. A la différence des gangs agissant à partir de points fixes dans l’est du Canada, les gangs de rues de Vancouver livrent la marchandise à la demande en véhicules.
Les autorités estiment qu’il y a environ 800 groupes criminels organisés dont 300 gangs de rue locaux regroupant environ 11 000 individus. La dangerosité de ces groupes est plus ressentie par la population que celle des OCT qui savent rester dans l’ombre. Ceux qui pratiquent la violence sur la voie publique sont souvent ceux qui ont le moins d’influence. Ce type de violence « opportuniste » est qualifié de « tactique » par les autorités. Elle peut toucher les civils innocents pris entre les tirs de groupes rivaux (une de leurs spécialité est le « drive-by shooting » - tir en roulant -).
Les gangs de rue n’hésitent pas non plus à s’attaquer directement aux policiers, aux personnels pénitentiaires, aux intervenants de l’appareil judiciaire, à des témoins de crimes et à leurs proches. En conséquence, certains citoyens craignent de collaborer avec la police de peur de représailles qui pourraient être exercées à leur encontre. Les OCT elles, appliquent une politique de violence « stratégique » qui a pour but d’influer des autres groupes criminels, de corrompre des entreprises légitimes et l’appareil de l’Etat. Les gangs locaux se livrent également à des activités de racket, de gestion de la prostitution et de blanchiment d’argent à petite échelle.
De nombreuses Organisations criminelles transnationales (OCT) ont établi leurs quartiers au Canada. Les Triades chinoises sont très présentes en Colombie britannique (elles contrôlent la région de Vancouver), dans le Lower Mariland et dans l’Ontario. Ce dernier territoire est partagé avec des mafias italiennes2 (présentent également au Québec) et des OCT issues des anciens pays de l’Est.
Deux familles de la Cosa Nostra américaine sont également établies au Canada depuis de longues années : les Rizzuto à Montréal et les Carvana-Cuntrera à Toronto. Plus visibles sont les gangs de motards (Outlaws Motorcycle Gangs/OMG) tels les Hells Angels, les Bandidos ou les Outlaws qui sont présents un peu partout sur le territoire canadien.
Ils sont particulièrement actifs en Colombie britannique, en Ontario et au Québec où ils semblent vouloir dominer les autres organisations, ce qui représente pour l’avenir un sérieux risque de guerre des gangs. Ils ont été impliqués dans des affaires de corruption sur le port d’Halifax, une des principales portes d’entrée pour tous les trafics au Canada.
Des membres des « Posses3 » jamaïcaines sont également installés, en particulier dans les ports de la côte est du pays. Des OCT issues des ex-pays de l’Est ont aussi des ramifications au Canada mais leur influence est actuellement relativement discrète.
Le Canada est très attirant pour les OCT car les étrangers y bénéficient d’une couverture sociale généreuse, de lois sur l’immigration laxistes et d’une relative liberté d’action due aux manques de moyens chroniques des forces de sécurité et de la justice. De plus, l’immense frontière partagée avec les Etats-Unis et ses façades maritimes en font une étape intéressante pour tous les trafics.
Les multiples activités du crime
En premier lieu, le Canada sert de plaque tournante au trafic de drogue qui provient d’Amérique latine principalement via les Caraïbes. Ainsi, des douaniers de l’aéroport international de Montréal auraient été payés pour faciliter l’arrivée de drogue en provenance d’Haïti. En 2004, une unité de la police anti-stupéfiants de Toronto avait été dissoute car certains de ses membres étaient soupçonnés avoir été corrompus afin de rembourser des dettes de jeux. Même, des fonctionnaires de certains ministères sont suspecté avoir collaboré avec le crime organisé.
Un grand centre de production d’héroïne géré par les Triades se situe à Vancouver. Une petite partie des drogues importées ou produites localement est consommée sur place. La majorité franchit la frontière américaine pour approvisionner le marché US. Ainsi, à de nombreuses reprises, de grandes quantités d’héroïne, de crack, de méthamphétamine, d’ecstasy, de la majihuana4, de hashich et de cocaïne ont ainsi été saisies.
Si les Etats-Unis sont la destination principale de ces produits stupéfiants, les autorités ont découvert que l’Australie et le Japon en recevaient également une bonne partie.
Le trafic d’êtres humains tient le second rang des activités criminelles. Il est principalement géré par les Triades chinoises qui tentent de faire passer des migrants clandestins de nationalité chinoise ou coréenne aux Etats-Unis. Ces derniers qui, généralement se sont fortement endettés pour payer leur transit doivent, une fois installés aux Etats-Unis, travailler pour les OCT qui les ont chapeauté.
Ils deviennent alors des travailleurs forcés dans des ateliers clandestins, des restaurants, des salons de massage (liés à la prostitution). Dans le domaine de l’immigration illégale, le Canada est devenu la deuxième porte d’entrée vers les Etats-Unis après le Mexique.
La contrebande en direction des Etats-Unis est particulièrement lucrative. Dans un sens passent la drogue et les migrants illégaux, dans l’autre, des armes légères achetées frauduleusement aux Etats-Unis qui viennent équiper les membres des organisations criminelles. Ces derniers apprécient particulièrement les pistolets semi-automatiques qui se revendent entre 1 500 et 2 500 dollars pièce5. Les ports de Vancouver, Montréal et Halifax permettent aussi de se livrer à ce type de trafics.
Une activité très florissante est le trafic de voitures de luxe volées au Canada, principalement au Québec, dans l’Ontario et à Toronto, parfois directement chez des concessionnaires, et revendues avec de nouveaux papiers (falsifiés) sur place ou aux Etats-Unis. Les 170 000 voitures dérobées chaque année au Canada, approvisionnent également un important marché illégal de pièces détachées.
Le trafic de cigarettes contrefaites en Chine et expédiées en containeurs entiers vers le Canada est une des spécialités des Triades chinoises alliées aux mafias italiennes qui trouvent dans ce filon, un commerce très rentable et peu risqué. Comme ailleurs, les contrefaçons de différents autres produits sont introduites frauduleusement dans le pays.
Le piratage de signaux satellitaires par des décodeurs bidouillés est également un véritable fléau au Canada.
Plus insidieux, depuis plusieurs années, les OCT investissent des sociétés financières afin de blanchir de l’argent sale issu de leurs différentes activités illégales (22 à 55 milliards de dollars seraient ainsi blanchis chaque année au Canada). Fait plus récent, les OCT se livrent à différentes fraudes financières : télémarketing, extorsion de fonds, fraudes hypothécaires, fraudes à la carte bancaire. La bourse attire également les OCT qui trouvent là un moyen de blanchir de l’argent en grandes quantités.
Pour pénétrer la société civile et certains organismes étatiques, les OCT ont recours au dernier cri de l’espionnage technique : interceptions de communications téléphoniques (particulièrement celles émises par téléphones cellulaires), de mails, etc. Cet espionnage allié à des opérations de coercition ont permis aux OCT d’investir un certain nombre de sociétés privées légales.
Les autorités canadiennes ne restent cependant pas inactives. Des opérations d’envergure ont été lancées ces dernières années par la police montée contre des gangs tels les « bandes de Jamestone », les « bandes de Malvern », les « hommes de Galloway », les « hordes sanglantes d’Arwick », etc.
Les OCT ne sont pas oubliées car des arrestations de membres des Triades chinoises se livrant au trafic de drogue et au blanchiment d’argent (via le Vietnam) ont été effectuées en 2004. Cependant, sans tomber dans un trop grand pessimisme, il est probable que les gangs des rues et les OCT vont continuer à prospérer au Canada dans l’avenir tant les marchés illégaux sont porteurs et tant que les autorités locales et américaines focaliseront sur la menace terroriste plus que sur la criminalité organisée.
* 1 Aussi dénommées « Yardies » ou « meutes ».
* 2 La législation sur les armes est très stricte au Canada, ce qui favorise le marché illégal sans diminuer en rien les actes de violence commis avec des armes à feu.
* 3 La cocaïne également consommée au Canada est totalement aux mains des OCT. Cette drogue qui provient d’Amérique latine (Colombie, Mexique, Pérou) transite, soit par les Etats-Unis, soit par les Caraïbes. L’héroïne provient d’Extrême-Orient et est aux mains des Triades chinoises.
* 4 La Cosa Nostra sicilienne a fait sa réapparition au Canada dans les années 2000. Elle entretient des liens organiques avec sa sœur américaine.
* 5 Ces deux produits sont en partie issus du Canada même. La majihuana serait cultivée de manière industrielle dans les régions d’Ottawa, du Québec, de Colombie britannique et de l’Ontario, souvent en dissimulant les plants au milieu de champs de maïs. Des laboratoires clandestins fournissant de l’ecstasy seraient disséminés dans la région de Toronto.
Alain Rodier
Centre Français sur le Renseignement