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Menace d’agression Israélienne : Bruit de bottes au Liban.

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  • Menace d’agression Israélienne : Bruit de bottes au Liban.

    Pour beaucoup de Libanais, la résolution 425 adoptée en 1978 par le Conseil de sécurité de l’ONU, et ordonnant le retrait sans condition des troupes israéliennes du territoire libanais, n’a jamais été appliquée intégralement.

    Israël maintient en effet une présence militaire dans ce qu’on appelle « Les Fermes de Chabaa », non loin des frontières syrienne, israélienne et libanaise. Un triangle qui constitue aujourd’hui un abcès de fixation, mais aussi une occupation et une menace sur la souveraineté du Liban qui refuse justement d’étendre le déploiement de son armée aux frontières internationalement reconnues. C’est en ces termes qu’est appréhendée la relation entre ce pays et son voisin, un rapport basé sur la mystification et la menace. Tout d’abord, Israël et ses relais entendent faire croire qu’il y a eu effectivement retrait du Liban en 2000, et encore diront-ils, il s’agit d’un retrait unilatéral comme s’il s’agissait d’un geste de bonne volonté, laquelle n’existe pas du tout.
    Et pour cause, et comme vient de le rappeler le Premier ministre libanais, Saâd Hariri, qui entame demain une visite officielle aux Etats-Unis, Israël menace le Liban d’une nouvelle agression, comme il le fait à l’approche de chaque été. Il n’est pour cela que de se rappeler l’été 1982 et celui de 2006. Le prétexte, cette fois, c’est l’arsenal supposé du Hezbollah qui aurait réceptionné des missiles Scud. Ce qui semble totalement invraisemblable puisque cela ne passerait pas inaperçu. Et cela, d’autant plus que la FINUL (Force d’interposition des Nations unies au Liban), toujours présente depuis la fameuse agression de 1978, s’en serait rendue compte. Et d’ailleurs, ses rapports disent le contraire. Mais rien ne semble arrêter Israël engagée dans sa stratégie du pire. Israël a fondé son existence par rapport à une menace, que lui seul parvient à définir et identifier en fonction de ses intérêts et de la conjoncture. Il en est ainsi du Hezbollah que les Libanais considèrent comme un mouvement de résistance.

    Stratégie du pire

    C’est pourquoi, les plus hautes instances de ce pays, estiment que son armement, que l’ONU tentait de lui retirer dans le cadre d’une résolution très controversée, est celui de la résistance. Que sera alors l’été qui s’annonce ? C’est la question que se posent les Libanais qui craignent une nouvelle attaque d’Israël, une manière pour celui-ci de maintenir le statu-quo, autrement dit, repousser sinon casser le processus de paix actuel, aussi timide soit-il. Personne, à vrai dire, ne prend au sérieux les prétextes israéliens, mais le contraire est vrai s’agissant des menaces qu’il profère. Et le Liban a toujours été depuis 1948, la cible de ces attaques, surtout depuis l’échec en 1983 du projet d’accord séparé. Il reste qu’Israël a toujours convoité la partie méridionale du Liban, avant même son existence. Les dirigeants du mouvement sioniste qui ne voulaient pas se satisfaire de la promesse de Lord Balfour en 1917, avaient demandé en 1919 aux participants de la Conférence de Versailles de faire en sorte que les frontières du futur Etat israélien soient repoussées d’une vingtaine de kilomètres plus au nord, en territoire libanais afin d’inclure une région riche en eau. Voilà le nouvel enjeu du Proche-Orient. Et il explique beaucoup de situations.

    Par Mohammed Larbi (El Watan).
    Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay

  • #2
    Israël se prépare à un plan d’évacuation massif


    Alors que des rumeurs font état d’une possible offensive d’Israël cet été au Liban, et que Tsahal évalue à plus de 40.000 le nombre des roquettes dont disposerait le Hezbollah, le front de défense passive, se prépare au pire.
    Le front israélien de défense passive élabore en ce moment même un plan d’évacuation massive pour parer à l’éventualité de tirs de roquettes du Hezbollah désormais susceptibles d’atteindre tout le pays. Le plan sera étudié dans le cadre de l’exercice national de défense passive, qui aura lieu la semaine prochaine.
    Les officiers israéliens se préparent à toute sorte de scénarios de guerre, incluant des tirs massifs de roquettes à l’intérieur même du territoire Israélien. Les autorités présument que des roquettes pourraient être tirées sur la frontière nord, ainsi que Tel Aviv et sa grande périphérie.
    Des bases militaires pourraient elles aussi représenter des cibles potentielles.

    Récemment le président israélien Shimon Peres a accusé Damas de fournir des missiles Scud au Hezbollah et les Etats-Unis ont réagi en se déclarant "de plus en plus inquiets" de cet éventuel transfert.
    Dans l’éventualité d’une guerre, l’Etat évacuerait les civils uniquement présents dans les zones à risque comme la frontière nord qui pourraient subir les plus lourds bombardements. Le plus gros défi consisterait alors à assister les civils quittant leur logement de leur propre initiative.
    C’est d’ailleurs l’idée centrale du plan : établir une gestion efficace des départs volontaires de civils dans l’urgence, et éviter la désorganisation dont on fait preuve les autorités lors de la guerre du Golfe et la deuxième guerre du Liban.

    Des centaines de milliers d’évacuations envisagées
    Pendant la guerre du Golfe de 1991, les autorités avaient adopté des réactions ambivalentes vis à vis des personnes quittant leur foyer. Elles avaient même parfois condamné tout net cette attitude. Cette fois les autorités, préparées au phénomène, se doivent de le traiter.
    "En 1991, les gens se rendaient au travail pendant la journée, et la nuit venue ils voulaient emmener leurs familles loin du centre du pays parce que la région du Centre était considérée comme zone à haut risque" explique un officier.

    Mais à cette époque, seuls 42 missiles étaient tombés. Cette fois-ci, les scénarios évoquent des milliers de missiles et de roquettes qui pourraient s’abattre sur l’Etat hébreu dans le cadre d’une nouvelle confrontation avec le Hezbollah…
    Lors de la seconde guerre du Liban en 2006 de nombreux habitants du nord sont partis pour le centre du pays ou les localités situées en Judée Samarie, alors hors de portée des missiles du Hezbollah à l’époque.
    "Il sera impossible d’ignorer un tel phénomène à l’avenir. Nous allons devoir préparer des centaines de milliers d’évacuations en cas de guerre." Selon les estimations, 70 % des civils seraient en mesure de se débrouiller par leur propres moyens, contre 30 % de la population qui auraient besoin d’une aide organisée fournie par l’Etat.

    Dans un document transmis au ministère de la Defense, le général Yair golan du commandement de défense passive, a suggéré les directives suivantes : L’Etat aura pour mission d’aider les autorités locales à accueillir les civils arrivant de 6 zones à haut risque. Un financement devrait être mis à disposition des autorités locales le nécessitant, des bâtiments publics constitueraient des abris de fortune, tandis que les autorités recevraient des volontaires, médecins et travailleurs sociaux expérimentés.
    Yair Golan propose également que des listes de famille susceptibles d’accueillir des réfugiés fuyant les zones de combat soient dressées.
    Les zones souterraines tel que les parkings seront aussi utilisées pour abriter les populations, tandis que des milliers de tentes seront installées dans les réserves naturelles et les bases militaires à risque modéré.
    68 villes prendront ainsi part à l’exercice qui aura lieu la semaine prochaine.

    Durant la dernière guerre du Liban (été 2006), le Hezbollah avait tiré plus de 4.000 roquettes contre le nord d’Israël, contraignant un million d’habitants à se terrer dans des abris ou à fuir vers le sud du pays.

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    • #3
      bruit de bottes, ils vont se faire se botter les terroristes sioniste (juif) par le hezbollah qui maintenant a du tirer des lecons de la guerre contre l'etat terroriste, nouveauté, missile anti aerien devrait entrer en action si il ya guerre.

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      • #4
        Ils vont se faire botter et les sionistes de par leur lacheté ne previendront meme pas. C'est plutot des messages pour monter la pressions dans le voisinage et montrer qui commande dans la region, c'est aussi simple que celà, ceci en attendant qu'une autre nation, vienne botter l'arriere train de l'entité sioniste et la renvoyé d'où elle vient c'est à dire de la poubelle.
        "Le patriotisme c'est l'amour des siens. Le nationalisme c'est la haine des autres". Romain Gary

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        • #5
          heureusement que le hezbollah est là pour sauver la face d'un gouvernement libanais et d'une armée libanaise aussi lâche l'une que l'autre !!

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