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La grande mosquée de Marseille sort de terre

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  • La grande mosquée de Marseille sort de terre

    Après presque un siècle de débats et de polémiques, la première pierre de la grande mosquée de Marseille a été posée. Les quelque 300 000 musulmans de la cité phocéenne vont enfin bénéficier d’un lieu de culte à la hauteur de leurs espérances.

    Hasard de calendrier ? Probablement… Le lendemain de l’approbation par le Conseil des ministres du projet de loi d’interdiction du voile intégral en France, la première pierre de la grande mosquée de Marseille a été posée, jeudi 20 mai, à 11 h du matin. Étaient présents le maire, Jean-Claude Gaudin, Nourredine Cheikh, président de l'association La Mosquée de Marseille, Mohamed Moussaoui, président du Conseil français du culte Musulman (CFCM), Dalil Boubakeur, recteur de l'Institut musulman de la mosquée de Paris, et Missoum Sbih, ambassadeur d'Algérie.

    Après presque un siècle de tergiversations, la plus grande mosquée de France commence donc enfin à sortir de terre. Le bâtiment, situé dans les quartiers Nord de Marseille, devrait pouvoir accueillir, au maximum, 7 000 fidèles sur les 300 000 musulmans que compte la cité phocéenne. Lors de son ouverture au public, prévue en 2012, il comportera une école coranique, une librairie, un restaurant et un salon de thé. Quant au minaret, haut de 25 mètres, il aura cette particularité notable : l’appel à la prière se fera grâce à un signal lumineux visible à des kilomètres. Un peu comme un phare.

    Aucune aide publique

    C’est au début du deuxième mandat du maire Jean-Claude Gaudin, en 2001, que le projet prend définitivement forme. Alors qu’il était jusque-là opposé au projet, l’élu change son fusil d’épaule. Un sondage vient conforter son point de vue : 57 % des Marseillais (et 82 % des jeunes) sont favorables à la grande mosquée.

    La mairie pose deux exigences. La première est que la mosquée soit construite par une association répondant à la loi de 1905 sur la séparation de l’Église et de l’État - et non à celle de 1901 sur la liberté d’association. Conséquence : l’association La Mosquée de Marseille, créée finalement en 2006, ne peut donc prétendre à aucune aide publique, comme la cession d’un terrain municipal pour un euro symbolique. La future mosquée sera donc construite dans le nord de la ville, sur le terrain des anciens abattoirs, loué à la mairie pour 24 000 euros par an selon un bail emphytéotique de cinquante ans. Ce qui pose un problème en droit musulman, une mosquée ne pouvant être bâtie sur un terrain loué ou prêté.

    Climat tendu

    La seconde exigence de la mairie portait sur la signature d’une convention interdisant tout financement extérieur au-delà de 30 % de l’investissement, pour éviter une quelconque influence étrangère… Un panel de pays comme l’Algérie, le Maroc ou la Turquie, notamment, sont fortement pressentis pour participer aux 22 millions d’euros que coûtera le projet.

    « C’est le vrai visage de l’islam de France. C’est la reconnaissance. C’est ce qui me dit que j’ai le même statut que les catholiques et d’autres croyants dans ce pays », exulte Nourredine Cheikh, président de l’association La Mosquée de Marseille.

    Mais l’inauguration de la première pierre de la mosquée intervient dans un contexte encore une fois tendu. Dimanche 25 avril, vers deux heures du matin, la mosquée d’Istres, à quelques kilomètres de Marseille, a été la cible d’un mitraillage en règle. Une trentaine d’impacts de balles ont été relevés sur sa façade ocre et bleue. Puis, le même jour vers 22 h, une boucherie halal du XVe arrondissement de Marseille (quartiers Nord) a également été mitraillée. L’établissement a été touché par 23 projectiles de calibre 7,63 mm. L’arme du crime, selon les enquêteurs : une kalachnikov.

    Jeune Afrique
    "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

  • #2
    encore un terrain de combat entre le Maroc et l'Algerie pour le leaderchip de la communauté musulmane en France .

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    • #3
      le debat etait a la mairie de marseille, les musulmans votaient a gauche

      et la mairie etait de droit, a present cela change

      et le permis de construire a donc logiquement eté debloqué


      les bisbilles algero-marocaines ne menent pas la france, il ne faut pas tout le temps tout ramener a sa petite grille de lecture etriquée...

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      • #4
        Intolérable provocation et projet hideux. J'attends de voir comme les Algériens de souche réagiront quand les Chinois leur construiront un temple géant dans la baie d'Alger. Je n'arrive pas à croire que la communauté musulmane n'ait pas compris que les Français ne veulent pas de mosquées-cathédrales mais d'une présence discrète. Cela va se payer car c'est un symbole qui fait mal.

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        • #5
          il ya deja la basilique notre dame dafrique qui enlaidit les collines dalger...

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          • #6
            Détruisez-la. Mais au moins, elle est en style byzantin et mauresque, elle respecte l'architecture vernaculaire et orientale. La mosquée de Marseille n'a rien à voir avec l'architecture provençale.

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            • #7
              C'est quoi cette intolérance ?
              Ces musulmans sont Français pour beaucoup et ils ont le droit, à l'instar des chrétiens et des juifs, d'avoir leur lieux de cultes...
              Généralement les architectes font des effort pour que l'architecture des mosquées soit en harmonie avec son environnement, la mosquée de Lyon est un bon exemple de cohésion.
              Le sage souffre dans le bonheur du savoir... L’ignorant exulte dans les délices de l’ignorance

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