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Entretiens Messahel-Graxi : Alger et Rome enterrent l’UPM

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  • Entretiens Messahel-Graxi : Alger et Rome enterrent l’UPM

    Messahel et Stefania Graxi préparent les rendez-vous Algéro-italiens:
    Alger et Rome enterrent l’UPM


    L’UPM est moribonde. En panne. Hypothéquée. L’Union pour la Méditerranée paraît dans la posture de mise en terre. La secrétaire d’État aux Affaires étrangères italiennes, Stefania Graxi, n’a pas caché son option pour “le mécanisme” ou le Forum des 5+5 comme cadre de coopération dans tous les secteurs.

    “C’est un espace qui travaille pour le développement, la stabilité et la paix en Méditerranée”, a-t-elle déclaré, hier lors d’une conférence de presse conjointe avec le ministre chargé des Affaires africaines et maghrébines,
    M. Messahel. L’UPM est en panne et est hypothéquée par la crise au Moyen-Orient, a indiqué pour sa part, le ministre algérien, alors que la secrétaire d’État, en visite à Alger pour la préparation de la visite du MAE italien, le 14 juillet prochain à Alger, a considéré que l’Union n’a pas fait un seul pas en avant. Elle a souligné craindre le risque qu’elle connaisse la même fin que le processus de Barcelone.

    Le ton est ainsi donné et les options ne manquent pas si l’on tient compte des différents mécanismes déjà opérationnels.

    La visite de la secrétaire d’État italienne s’inscrit, dit-elle, dans le cadre d’un partenariat stratégique entre l’Italie et l’Algérie. De son côté, Messahel a mis l’accent sur les chantiers futurs, ceux du programme de développement 2010-2014. Un large champ ouvert où les Italiens, forts de leur expérience inédite dans la PME-PMI, trouveront une place. L’Italie peut apporter son expérience, son savoir-faire et son expertise pour accompagner le développement de l’Algérie qui enregistre, selon Mme Graxi, un pas de géant dans le développement économique et social. Il y a une volonté politique, et je suis là pour témoigner de cette volonté d’approfondir nos relations bilatérales et de les élargir, a-t-elle souligné.

    Outre la préparation de la visite du MAE italien, le sommet algéro-italien se tiendra à Alger au dernier trimestre de l’année en cours. Il a été reporté, a précisé M. Messahel, à cause du calendrier italien : élections, G8, catastrophes naturelles… Revenant sur son choix du 5+5, la secrétaire d’État a mis l’accent sur le rôle de ce forum et des défis à relever en Méditerranée. Des défis importants, dit-elle, précisant qu’il y a entre autres, le sécuritaire, pas au sens uniquement militaire du terme, mais englobant l’immigration et la pêche illégales, la pollution. Des dossiers sur lesquels convergent les deux points de vue, y compris, a-t-elle ajouté sur les sujets de crise. D’ailleurs, elle a salué l’initiative algérienne relative à la criminalisation du paiement de rançons aux preneurs d’otages.

    Une initiative que doivent, selon elle, suivre les autres pays européens qui sont, logiquement mis devant leurs responsabilités qu’ils doivent assumer. Abondant dans le même sens, Messahel a précisé qu’il s’agissait de lutter contre cette menace et de travailler pour tarir ses sources de financement. “Je crois qu’il y a encore du travail à faire en Europe”, a-t-il dit.
    En commun, reste le dossier des clandestins, qui est en fait, selon les deux ministres, un dossier mal compris puisqu’il n’existe pas d’immigrés clandestins algériens en Italie, du moins pas de l’ampleur rapportée par la presse. Ils ne sont que 25 Algériens en situation irrégulière en Italie et ils vont bientôt rentrer en Algérie, à leur demande.

    La communauté algérienne en Italie est de 16 000 personnes en situation régulière, “parfaitement intégrées”, a précisé Mme Graxi. Elle a tenu à assurer que “les immigrés contribuent au développement de l’Italie”. “Nous sommes un pays accueillant, nous avons besoin de la main-d’œuvre méditerranéenne. Nous travaillons pour limiter le phénomène de l’immigration illégale qui profite aux trafiquants d’êtres humains”, a-t-elle expliqué. “Ceux qui veulent venir travailler sont les bienvenus”, a-t-elle conclu rassurante sur ce sujet.

    Convergence encore sur la question du nucléaire iranien. Et la secrétaire d’État de résumer son point de vue sur cette problématique par un : “Nous ne voulons pas de bombe atomique israélienne sur l’Iran ni de bombe atomique iranienne sur Israël”. “Il faut travailler à apaiser la situation et pour que le dialogue reprenne sa place”, dit-elle, tout en saluant la démarche du Brésil et de la Turquie qui constitue, selon elle, une étape importante. Elle rejoint également la position algérienne sur le droit des pays à disposer du nucléaire à des fins pacifiques.

    Djilali Benyoub
    © Copyright Liberté

  • #2
    Algérie-Italie: le 5+5 à défaut d'UPM

    L'Algérie et l'Italie s'accordent à constater que l'Union pour la Méditerranée (UPM) est en «état de panne».

    Selon les déclarations de la secrétaire d'Etat italienne aux Affaires étrangères, Mme Stefania Craxi, et de son homologue Abdelkader Messahel, ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, lors d'un point de presse organisé hier à Alger, à l'issue de leurs entretiens, Alger et Rome misent sur un partenariat méditerranéen dans le cadre des 5+5.

    Interrogée à ce propos, Mme Craxi a clairement signifié que son pays ne souhaiterait pas que la coopération dans la région reste l'otage de la réalisation de ce projet. «La coopération euro-méditerranéenne est, pour nous, très importante. Si on ne sera pas capables de créer dans la Méditerranée une grande région de libre-échange économique, de stabilité et de paix, ce sera évidemment un désastre. Le processus de l'UPM, comme l'a dit M. le Ministre, est en panne. Il risque de connaître le même sort que le processus de Barcelone. Nous continuons à travailler pour que l'UPM puisse faire des pas en avant. Mais, nous avons toujours pensé que le noyau dur de la coopération euro-méditerranéenne soit le forum des 5+5. Le ralentissement de l'UPM doit nous permettre de renforcer nos efforts vers les autres forums de coopération», a-t-elle déclaré.

    La visite de travail de Stefania Craxi s'inscrit dans le cadre des concertations politiques régulières entre l'Italie et l'Algérie depuis la signature, en janvier 2003, du Traité d'amitié, de bon voisinage et de coopération. Elle intervient à quelques semaines de la visite du ministre italien des Affaires étrangères, Franco Frattini, prévue le 14 juillet prochain. Craxi et Messahel ont également annoncé que le Sommet algéro-italien aura lieu, à Alger, au cours du dernier trimestre de 2010.

    Les discussions entre les deux diplomates ont porté sur bon nombre de sujets y compris ceux liés à la coopération économique algéro-italienne, la sécurité dans la région du Sahel et la migration illégale. «Je suis là pour témoigner de la volonté politique de l'Italie de participer au développement économique de l'Algérie. Nous voulons être considérés comme de vrais partenaires, pour contribuer de manière pratique, de transférer notre expertise et d'échanger nos expériences», a déclaré Mme Craxi concernant le volet coopération.

    La question de la sécurité a été abordée au sens le plus large, incluant aussi bien «la lutte contre le terrorisme dans la région du Sahel, que la lutte contre la migration illégale, la pêche illégale et la pollution de la Méditerranée» où il a été constaté des «points de vue communs». A propos d'émigration, Mme Craxi a tenu à préciser que les émigrés, algériens ou autres, en Italie, «contribuent au développement» de son pays qui a encore «besoin de cette main-d'œuvre». Elle a surtout insisté pour corriger «une idée souvent décrite par la presse algérienne d'une l'Italie non accueillante». De son côté, Abdelkader Messahel a exposé à son hôte le «plan de développement 2010-2014» et les «perspectives qu'il porte en matière de créneaux de partenariats», afin de garantir un «transfert de technologie».

    Pour l'Algérie, la coopération bilatérale est «fondamentale», a déclaré le ministre délégué. Sur le volet sécurité dans la région du Sahel, Messahel a insisté sur l'importance pour l'Europe en général d'aider à «tarir les sources du financement» du terrorisme, en interdisant le paiement des rançons. Sur le même dossier, Mme Craxi estime que les points de vue entre les deux pays convergent pour considérer que la «première responsabilité doit revenir aux pays de la région».

    A propos d'émigration algérienne en Italie, Messahel a tenu à préciser qu'il n'existe «aucun contentieux» entre les deux pays. Selon lui, le nombre d'émigrants algériens légalement installés en Italie est de 16.000, contre seulement 25 en situation irrégulière. Ces derniers, a-t-il précisé, «vont rentrer au pays, à leur demande, dans les prochains jours».

    Mohamed Mehdi
    © Copyright Le Quotidien d'Oran

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    • #3
      Algérie - Italie: du partenariat stratégique au partenariat d’exception

      Alger et Rome qui ont signé un traité d’amitié et de bon voisinage signé en 2002 et un accord de partenariat stratégique en 2003 veulent désormais un partenariat d’exception.

      Dans tous les domaines, notamment économique et sécuritaire. Pour preuve de cette volonté : le menu de la rencontre qu’a eue hier Stefania Gabriella Anastasia Craxi, la secrétaire d’État aux Affaires étrangères et Abdelkader Messahel le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines. Cette rencontre qui sera suivie de la visite à Alger de Franco Frattini, le ministre italien des Affaires étrangères le 14 juillet et de plusieurs réunions des comités mixtes, s’inscrivent selon les deux ministres dans la préparation du sommet algéro-italien qui se tiendra lieu à Alger pendant le « dernier trimestre 2010 ». « Ces rencontres qui sont ouvertes vont déboucher sur des mesures concrètes et une feuille de route à soumettre au prochain sommet», affirme M. Messahel.

      «Je suis là pour renouveler les sentiments d’amitié de l’Italie pour un pays que nous considérons comme un partenaire fondamental et témoigner de la volonté de mon pays de contribuer au développement économique de l’Algérie, un pays qui a fait une avancée considérable sur le plan de la paix civile et sociale, mais aussi sur le plan du développement économique », annonçe d’emblée Mme Craxi dans le point de presse qu’elle a animé hier matin en compagnie de M. Messahel à l’Hôtel El-Djazair.

      Messahel lui a présenté la feuille de route pour rendre la coopération « plus performante », le programme de développement 2010-2014 qui semble intéresser « au plus haut point » Mme Graxi qui a mis en valeur l’expertise et l’expérience des PME italiennes et un besoin ressenti par l’Algérie comme « priorité des priorités » : la sécurité alimentaire. L’Italie qui a la même vision des problèmes internationaux que l’Algérie, de l’UPM, hypothéquée par le règlement des situations en Palestine et au Moyen-Orient au processus de paix au Proche-Orient et au Sahel, dont elle salue la volonté d’Alger de jouer un rôle de premier plan, semble prête à appuyer « les résolutions du Conseil de sécurité, notamment la 19-04 qui criminalisent le paiement de rançons ».

      « Il y a du travail à faire pour que les décisions prises au niveau du Conseil de sécurité des Nations unies soient contraignantes pour tous les Etats et puissent trouver, dans les faits, leur expression », rappelle Messahel.

      Alger et Rome qui ont les mêmes visions, y compris sur la migration, le nucléaire iranien, le Sahara Occidental, veulent décidément travailler ensemble.

      © Copyright Horizons

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      • #4
        Alger et Rome qui ont les mêmes visions, y compris sur la migration, le nucléaire iranien, le Sahara Occidental, veulent décidément travailler ensemble.
        Voilà , il faut privilègier les partenariats d'exception avec les pays avec qui on partage la même vision d'autant plus que l'Italie avec la Corée du Sud , ne nous ont pas abondonné pendant la decennie noire !

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        • #5
          Entretiens Messahel-Graxi : Alger et Rome enterrent l’UPM
          L'Algérie et l'Italie s'accordent à constater que l'Union pour la Méditerranée (UPM) est en «état de panne».
          Faut se decider... C'est mort ou c'est en panne? Ca peut pas etre les 2 en meme temps

          On revient toujours au complexe existentiel qui veut que si Alger ne peut rien produire pour commercer, eh ben les autres aussi ne doivent pas commercer. Sachant qu'alger ne peut pas avoir d'influence sur le cours de ces negociations et qu'elle n'a pas de benefices a en tirer reellement, eh ben, il faut qu'elle prouve qu'elle existe en faisant echouer l'UPM. En gros, la3eb oulla m7arem. Comme elle critique maintenant l'OMC, se renferme sur elle en rejetant la mondialisation, ferme les frontieres avec son voisin, etc..

          Le probleme c'est que l'avis d'Alger ne compte pas pour grand chose pour cette raison meme: une economie mono-exportatrice sans vision et sans aucun potentiel de partenariat strategique. Les europeens ont appris a considerer l'Algerie malheureusement comme une grosse station d'essence pour se ravitailler et passer a autre chose.

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          • #6
            Faut se decider... C'est mort ou c'est en panne? Ca peut pas etre les 2 en meme temps
            les deux en méme temps !panne et mort clinique

            une panne politique .....tant que les pro-sionistes mènent la danse mystérieuse ..( des pays connus font le coup de la panne politique )

            Youb ! ...pourtant la panne ne t échappe pas , elle est trés apprente ..

            posté par ayoub 7


            Le probleme c'est que l'avis d'Alger ne compte pas pour grand chose pour cette raison meme
            détrompe -toi !
            sans Alger , n y aura pas d UPM !
            Alger ! le coeur battant de l Afrique du Nord
            A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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            • #7
              Citation:
              Entretiens Messahel-Graxi : Alger et Rome enterrent l’UPM
              Citation:
              L'Algérie et l'Italie s'accordent à constater que l'Union pour la Méditerranée (UPM) est en «état de panne».
              En effet, le titre peut induire le lecteur en erreur....c'est pas du journalisme!!!!

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              • #8
                sans Alger , n y aura pas d UPM !
                Alger ! le coeur battant de l Afrique du Nord
                Voila c'est ce que je disais

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                • #9
                  en trois jour l'algérie :
                  • a été la la rescousse des USA (ou est ce BP) pour limiter la fuite de petrole
                  • a refusée d'acheter des armes aux USA parceque ceux ci n'etait pas rapides à la livraison
                  • et maintenant , la république des lumières (éteintes) vient d'enterrer l'UPM .

                  sacrée algérie .....
                  " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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                  • #10
                    L’UPM est moribonde. En panne. Hypothéquée. L’Union pour la Méditerranée paraît dans la posture de mise en terre. La secrétaire d’État aux Affaires étrangères italiennes, Stefania Graxi, n’a pas caché son option pour “le mécanisme” ou le Forum des 5+5 comme cadre de coopération dans tous les secteurs.
                    Graxi et l'italie "Habine Yela3bou Wella Yharmou"

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                    • #11
                      J'adhère à cette vision.

                      J'aurais juste aimé que ce soit 5+5+1 .. 1 comme Allemagne.

                      10 tocards et un pays qui se respecte

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                      • #12
                        L' UPM est mort depuis le jour ou SARKO a ouvert sa bouche sur le sujet .
                        Il a fais les règle ,distribuer les postes et les rôles a responsabilité ,donner les directive a venir ,il s est comporter comme le dernier des dictateurs ,car il n a pas laisser le chois au nation concerner ,et a demander a tous le monde de venir signer son ramassis de m....
                        Comme si on étaient des ,pauvre Nicolas .

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                        • #13
                          franchement je ne sais pas ce qu'on veut de cette UPM
                          on hésite, on avance pas et on décide rien...

                          il est fort probable qu'à la fin, on aura.. rien

                          et bien sûr, grâce à nos prodigues staliniens aux commandes :22:

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