Aussi surprenante qu'elle puisse paraître, l'information est absolument véridique. Lors de son retour en politique en mai 1958, le Général De Gaulle craignait comme la peste une débâcle comme celle de Diên Biên Phu, mais également le fait qu'il ne considérait pas la France indépendante de l'instant où elle mobilisait 500 000 soldats en Algérie. Donc, à son avis, l'Hexagone était fragile à l'intérieur en cas d'une attaque d'une force étrangère (à traduire le Pacte de varsovie).
En bref, de Gaulle sauvera la France en déguepissant des son ancienne colonie dès lors qu'en Algérie elle n'avait aucune chance de s'en sortir indemne.
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Une parenthèse ici, parce qu'elle est historiquement savoureuse : lorsque pour la première fois, en Israël, et grâce à Christian de la Campagne, j'ai eu le privilège de rencontrer l'éminent érudit Yehoshua Leibovitz, il a commencé par me dire que nous, Français, avions bien de la chance d'avoir eu un De Gaulle. Mais, devant mon acquiescement immédiat, il s'est empressé de préciser qu'il ne pensait pas, lui, à l'homme du 18 juin. Non, De Gaulle, à ses yeux, était grand et l'était incomparablement parce qu'il avait délivré la France de l'Algérie. Délivré ? Oui, disait-il en martelant les mots, car toute occupation est maudite et mettre fin à une occupation, c'est manifester l'audace politique la plus rare. Bien sûr, il pensait à l'occupation des Territoires palestiniens par Israël. Il attendait pour son pays un De Gaulle .Il ne trouvait qu'une seule excuse à son Etat, c'était qu'il n'était pas, comme la France l'est de l'Algérie, séparé de son voisin par une mer.
Source:Nouvelobs
En bref, de Gaulle sauvera la France en déguepissant des son ancienne colonie dès lors qu'en Algérie elle n'avait aucune chance de s'en sortir indemne.
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Une parenthèse ici, parce qu'elle est historiquement savoureuse : lorsque pour la première fois, en Israël, et grâce à Christian de la Campagne, j'ai eu le privilège de rencontrer l'éminent érudit Yehoshua Leibovitz, il a commencé par me dire que nous, Français, avions bien de la chance d'avoir eu un De Gaulle. Mais, devant mon acquiescement immédiat, il s'est empressé de préciser qu'il ne pensait pas, lui, à l'homme du 18 juin. Non, De Gaulle, à ses yeux, était grand et l'était incomparablement parce qu'il avait délivré la France de l'Algérie. Délivré ? Oui, disait-il en martelant les mots, car toute occupation est maudite et mettre fin à une occupation, c'est manifester l'audace politique la plus rare. Bien sûr, il pensait à l'occupation des Territoires palestiniens par Israël. Il attendait pour son pays un De Gaulle .Il ne trouvait qu'une seule excuse à son Etat, c'était qu'il n'était pas, comme la France l'est de l'Algérie, séparé de son voisin par une mer.
Source:Nouvelobs
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