Le premier ministre israélien Benyamin Nétanyaou et son directeur de cabinet Gabi Ashkenazi, le 11 mai.
Au lendemain de la signature d'un accord prévoyant de débattre sur l'interdiction totale des armes de destruction massive dans le Moyen-Orient, Israël a indiqué, samedi 29 mai, qu'il refusait de participer à sa mise en oeuvre, le qualifiant de "biaisé". Le gouvernement du premier ministre Benyamin Nétanyahou a qualifié la résolution signée par les 189 pays membres du traité de non-prolifération nucléaire (TNP) de "profondément hypocrite et défaillante" car elle "ignore les réalités du Proche-Orient et les vraies menaces auxquelles la région et le monde tout entier sont confrontés".
Le document final, le premier accord de révision du TNP en dix ans, propose d'organiser en 2012 une conférence internationale dont le but sera d'établir une zone dénucléarisée dans l'ensemble du Proche-Orient. Il obligerait notamment Israël à signer le TNP, qui date de 1970, à renoncer à son arsenal atomique, dont il n'a jamais reconnu ni démenti l'existence, et à placer ses installations nucléaires sous surveillance de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).
"ISRAËL, LA SEULE VÉRITABLE DÉMOCRATIE" DANS LA ZONE
Pour M. Nétanyahou ce texte "stigmatise Israël, la seule véritable démocratie au Proche-Orient et le seul pays menacé d'anéantissement". Auparavant, un responsable israélien regrettait, sous couvert d'anonymat, que seul Israël soit mentionné dans la version finale de l'accord "alors que le texte passe sous silence d'autres pays comme l'Inde, le Pakistan, la Corée du nord qui disposent d'armes nucléaires ou, plus grave encore, l'Iran qui cherche à s'en doter".
Les Etats-Unis ont ratifié l'accord, mais ont également fait par de leur opposition sur ce point. Le président américain Barack Obama a salué "les étapes équilibrées et réalistes" obtenues lors de la conférence, tout en se disant "fortement" en désaccord avec le fait qu'elle ait singularisé Israël.
AFP
Au lendemain de la signature d'un accord prévoyant de débattre sur l'interdiction totale des armes de destruction massive dans le Moyen-Orient, Israël a indiqué, samedi 29 mai, qu'il refusait de participer à sa mise en oeuvre, le qualifiant de "biaisé". Le gouvernement du premier ministre Benyamin Nétanyahou a qualifié la résolution signée par les 189 pays membres du traité de non-prolifération nucléaire (TNP) de "profondément hypocrite et défaillante" car elle "ignore les réalités du Proche-Orient et les vraies menaces auxquelles la région et le monde tout entier sont confrontés".
Le document final, le premier accord de révision du TNP en dix ans, propose d'organiser en 2012 une conférence internationale dont le but sera d'établir une zone dénucléarisée dans l'ensemble du Proche-Orient. Il obligerait notamment Israël à signer le TNP, qui date de 1970, à renoncer à son arsenal atomique, dont il n'a jamais reconnu ni démenti l'existence, et à placer ses installations nucléaires sous surveillance de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).
"ISRAËL, LA SEULE VÉRITABLE DÉMOCRATIE" DANS LA ZONE
Pour M. Nétanyahou ce texte "stigmatise Israël, la seule véritable démocratie au Proche-Orient et le seul pays menacé d'anéantissement". Auparavant, un responsable israélien regrettait, sous couvert d'anonymat, que seul Israël soit mentionné dans la version finale de l'accord "alors que le texte passe sous silence d'autres pays comme l'Inde, le Pakistan, la Corée du nord qui disposent d'armes nucléaires ou, plus grave encore, l'Iran qui cherche à s'en doter".
Les Etats-Unis ont ratifié l'accord, mais ont également fait par de leur opposition sur ce point. Le président américain Barack Obama a salué "les étapes équilibrées et réalistes" obtenues lors de la conférence, tout en se disant "fortement" en désaccord avec le fait qu'elle ait singularisé Israël.
AFP
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