Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Etats-Unis, Brésil et Turquie s'opposent toujours sur l'Iran

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Etats-Unis, Brésil et Turquie s'opposent toujours sur l'Iran

    Le Brésil et la Turquie, qui ont obtenu de Téhéran un accord sur le dossier nucléaire, et les Etats-Unis ont continué de s'opposer à distance vendredi sur la valeur de la "déclaration de Téhéran".

    A Washington, un haut responsable américain a rapporté que l'administration fédérale estimait que l'Iran disposerait de suffisamment d'uranium enrichi pour produire une bombe atomique même en cas d'application de cet accord.

    L'"accord de Téhéran", qui prévoit un échange de combustibles nucléaires, n'est pas acceptable et le Conseil de sécurité des Nations unies doit poursuivre l'examen d'un nouveau projet de résolution sur des sanctions contre l'Iran, a-t-il ajouté sous couvert d'anonymat.

    Le Brésil et la Turquie ont obtenu le 17 mai dernier l'accord de Téhéran sur un transfert de combustibles: l'Iran transférerait 1.200 kg d'uranium enrichi vers la Turquie et recevrait en échange du combustible pour son réacteur nucléaire de recherches médicales de Téhéran.

    "A notre avis, cette déclaration commune ne répond pas aux exigences requises. Mais, sans se soucier de cette proposition, il est important que nous poursuivions à New York (ndlr, siège de l'Onu) vers l'adoption de la résolution", a-t-il dit.

    Pour le Brésil et la Turquie, au contraire, la poursuite de ces discussions est contre-productive.

    A Rio de Janeiro, le chef de la diplomatie brésilienne, Celso Amorim, s'est dit "certain" que l'accord obtenu par la médiation de ces deux pays était la bonne chose à faire.

    Son homologue turc, Ahmet Davutoglu, a affirmé à ses côtés que l'Iran était devenu plus coopératif depuis la signature de l'accord et qu'il fallait poursuivre sur la voie de la politique d'engagement avec Téhéran prônée par Barack Obama à son arrivée à la Maison blanche.

    L'idée d'un échange de combustibles avait été avancée pour la première fois par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) en octobre dernier. A l'époque déjà, il s'agissait de transférer à l'étranger 1.200 kg environ d'uranium enrichi. On considérait alors que cette masse représentait la quasi-totalité des stocks iraniens.

    Mais un haut représentant de l'administration américaine souligne que les centrifugeuses iraniennes ont continué à tourner depuis lors et que l'Iran a entre-temps doublé ses stocks.

    "Le problème sous-jacent, c'est que l'Iran continue d'enrichir de l'uranium alors qu'il doit cesser de le faire aux termes des trois résolutions adoptées par le Conseil de sécurité de l'Onu", dit un haut fonctionnaire américain.

    source : Reuters

  • #2
    les us veulent a tout prix frapper l'iran , comme avec l'irak , les iraniens sont chayatine et les americains pire :

    Commentaire

    Chargement...
    X