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présence française au Maroc

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  • présence française au Maroc

    Présentation du réseau d'enseignement français

    [IMG]file:///C:/DOCUME~1/XPPRESP3/LOCALS~1/Temp/msohtml1/01/clip_image001.gif[/IMG]Le réseau des établissements scolaires d'enseignement français au Maroc est sans conteste le plus dense au monde. Il scolarise à cette rentrée 28 100 élèves, dont plus de 60 % sont marocains, dans des établissements couvrant les principales villes du Maroc à tous les niveaux d'enseignement.

    Ces établissements dépendent, pour 23 d'entre eux, de l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger (A.E.F.E) et pour 7 d'entre eux de l'Office scolaire universitaire et international (O.S.U.I ) et sont répartis sur les principales villes du Royaume du Maroc. 7 établissements privés tous implantés à Casablanca, bénéficient de l'homologation du ministère français de l'Education nationale et dispensent un enseignement conforme aux programmes français.


    Enfin, 4 établissements autorisés par le ministère marocain dispensent un enseignement à programme français et présentent leurs candidats sous le régime "Candidats scolarisés". Toutefois, ils ne sont pas homologués par le ministère français de l'éducation nationale.


  • #2
    29 établissements français


    23 établissements A.E.F.E.
    - 12 écoles, 4 groupes scolaires (école-collège), 2 collèges, 5 lycées

    7 établissements O.S.U.I.
    - 3 écoles, 4 groupes scolaires (ecole, collège et lycée)

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    • #3
      heureux de l apprendre
      « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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      • #4
        Cours particuliers, bachotage : afin d’assurer l’avenir de ses enfants, l’élite marocaine fait tout pour qu’ils intègrent dès la primaire le réseau d’écoles français, très coté.


        Assis à l’une des cinq petites tables de classe, la tête enfouie dans ses bras, Amine (1) s’endort sur son exercice. Son petit bonhomme, au contour en pointillé, n’aura pas de nez. Il est presque cinq heures, c’est la fin de journée dans cette petite section de maternelle. «Il commence à fatiguer, vivement que ce test soit passé», soupire sa maman en prenant l’enfant dans ses bras. Nous sommes au Maroc, à la fin du mois de mai et les familles aisées croisent les doigts quant à l’avenir de leurs enfants. Début juin, Amine, tout juste 4 ans, passait le test d’entrée à la Mission française. Un véritable concours grâce auquel un enfant sur dix, sur les milliers à se présenter, réussira à intégrer, à la rentrée prochaine, une des cinq écoles primaires françaises installées à Casablanca.

        Etroit portillon

        Depuis septembre, Amine s’y prépare. Le samedi, deux heures de révision avec un professeur particulier l’attendent, et rebelote mercredi après-midi. «Au début de l’année, c’était seulement une heure par semaine», rectifie un peu gênée sa mère, pharmacienne, qui a préféré intensifier le rythme des cours privés à l’approche du jour J. Maya, grands yeux noisette et une pêche d’enfer,tourbillonne dans la classe : «Elle, c’est le mardi entre midi et deux qu’elle va chez une dame», pour avoir «toutes les chances de réussir au test», précise son père juriste. Si ces parents ont choisi d’inscrire leurs enfants dans cette école maternelle privée, nichée dans un quartier résidentiel de Casablanca, c’est pour sa réputation de bien préparer à l’admission dans les écoles françaises. L’enseignement y est dispensé exclusivement en français. Dans la classe des 3-4 ans, cette année, ils sont plus de la moitié sur vingt-huit à être inscrits à l’examen de la Mission et la moitié de ceux-ci suivent, en plus, des cours individuels. «Un non-sens qui ne sert qu’à rassurer les parents», glisse dans un soupir Fatiha, l’institutrice, grande brune de 32 ans, qui avoue parfois craquer devant la psychose des parents. «Hier, s’énerve-t-elle, une maman m’a fait un scandale parce qu’elle s’est rendu compte que sa fille de 4 ans ne savait pas compter jusqu’à dix, et ne connaissait pas toutes les lettres de l’alphabet.» Dans cette classe, où les quatre abécédaires accrochés au mur laisseraient penser que l’on se trouve déjà en moyenne section, Fatiha essaie tant bien que mal de résister à la pression parentale. Pas toujours facile. «Beaucoup pensent que si leurs enfants savent lire et écrire à 4 ans, ils seront repérés par les examinateurs. On a beau expliquer que le test consiste à évaluer l’autonomie de l’enfant, son éveil et surtout sa maîtrise du français, rien n’y fait.»

        Dans la classe des 4-5 ans, Isabelle avoue avoir calqué son programme sur l’échéance de l’épreuve. Cette année, sur ses vingt-neuf élèves, vingt-cinq tenteront le concours d’entrée en grande section de maternelle, pour beaucoup leur dernière chance d’intégrer le cursus français. «Dès le mois d’avril, on est obligés de les mettre en condition, par exemple en ne donnant qu’une seule fois les consignes des exercices.» Depuis dix ans qu’elle enseigne dans cette école, cette Française, ancienne infirmière, avoue ne plus supporter l’angoisse chaque année plus grande des parents, l’injustice de voir des enfants brillants ne pas réussir, et surtout le sentiment que sa classe «se transforme en classe préparatoire».

        Avec des frais mensuels de scolarité entre 3 000 et 4 000 dirhams (entre 262 et 350 euros), environ le double du salaire minimum marocain (d’environ 180 euros), l’accès à ces écoles «préparatoires» est évidemment conditionné par le revenu des parents. Avec 26 400 élèves, dont 18 000 de nationalité marocaine, le réseau de l’enseignement français au Maroc a beau être le plus dense au monde, il ne concerne que les classes aisées.

        Dans ce pays de 30 millions d’habitants, l’école française publique et laïque, placée sous la tutelle du Quai d’Orsay, n’a jamais eu pour mission d’éduquer les masses. Initialement réservée aux enfants des fonctionnaires de l’administration coloniale du temps du protectorat (1912-1956), l’école, qui a ainsi vu défiler Elisabeth Guigou, Dominique Strauss-Kahn ou Dominique de Villepin, a fini par ouvrir, en 1935, ses portes aux «musulmans et israélites» marocains. Une petite poignée seulement, l’objectif étant alors de former une élite locale, moderne et attachée à la France. Souci qui perdura après l’indépendance du Maroc en 1956, et qui fait que, aujourd’hui encore, les ministres les plus en vue, les grands technocrates de l’administration marocaine, ou des personnalités comme Gad Elmaleh en sont issus. Les ministres actuels des Affaires étrangères, de la Santé, de l’Equipement, des Affaires générales sont passés par les écoles françaises, tout comme les directeurs de la compagnie aérienne nationale, de l’électricité et celui des ports.

        Nos ancêtres les Gaulois

        Le succès de cette filière est tel que, ces dernières années, il a fallu fixer des bornes. Jusqu’en 1990, l’enseignement laïc français est resté ouvert à tous et gratuit, séduisant essentiellement la grande bourgeoisie locale soucieuse de maintenir le lien avec l’intelligentsia française et une petite minorité de familles de la classe moyenne. Mais en 1989, l’arabisation brutale de toute la filière du bac marocain a changé la donne. Les demandes de scolarisation à la Mission française ont alors afflué, au moment même où les restrictions budgétaires imposées par Paris obligeaient à réduire les effectifs et à fermer des classes. Le test d’entrée en maternelle fut alors imposé pour trier les candidats non français. Et la gratuité supprimée. Les frais de scolarité tournent autour de 20 000 dirhams (1 800 euros) par an : c’est un peu plus que le PIB annuel par habitant… Il n’empêche que l’échec de l’enseignement marocain, classé cette année par la Banque mondiale comme l’un des plus mauvais du monde arabe, n’a fait que renforcer l’attrait du système éducatif français, lui faisant jouer un rôle qui souvent le dépasse.

        Avec un taux de réussite au bac d’à peine 13 %, pas question pour Amina de mettre sa fille de 4 ans dans le système public. Pourtant cette pharmacienne de 41 ans a fait toutes ses classes dans un prestigieux lycée public de Casablanca. «Aujourd’hui, ce serait impensable», explique-t-elle. Mais cette maman stressée, qui a failli craquer rien qu’en remplissant sur Internet le formulaire d’inscription au concours d’entrée en maternelle («je l’ai fait relire trois fois»), avoue pourtant avoir eu des doutes sur son choix. «Il y a quand même un risque de déphasage culturel», reconnaît-elle. Avec un programme calqué sur celui de l’Education nationale française (nos ancêtres les Gaulois ou l’apprentissage des départements), les écoles françaises à l’étranger se voient souvent reprocher leur manque d’ouverture sur la culture locale. Il y a trois ans, Mustapha Ramid, un des ténors du parti islamiste légal, le Parti de la justice et du développement, avait même été jusqu’à taxer publiquement les enfants de la Mission française de «non marocains», glaçant d’effroi la bourgeoisie arabe. Mais difficile de résister à l’attrait d’un taux de réussite au bac qui frôle 100 %. «C’est une filière d’excellence qui donne la possibilité de poursuivre des études à l’étranger», souligne Amina. Consciente qu’à 4 ans, la réussite d’un test relève «d’abord du coup de chance», la jeune femme a prévu pour sa fille une sortie de secours, «l’école américaine», qui ces dernières années voit ses effectifs grossir tout comme l’école espagnole, profitant de l’espace inoccupé par la France.

        Charlotte aux fraises

        «Si on n’intéresse plus les Français, c’est normal qu’on finisse par aller voir ailleurs», s’énerve Bouchra, une créatrice de bijoux, qui a mis cette année sa carrière en suspens pour préparer elle-même sa fille âgée de 5 ans à l’aide de manuels scolaires achetés en France. Régulièrement critiquée pour son «désengagement», la France privilégie les solutions moins coûteuses, comme l’homologation d’établissements privés marocains autorisés à délivrer le bac français, dont l’accès est désormais tributaire du test de la Mission. «Un système de seconde zone, plus économique pour la France», comme le dénigre Bouchra, ancienne élève de la Mission française. Si sa fille échoue une seconde fois, elle ira frapper aux portes de l’école américaine.

        Pour Khalid, l’homologation cette année de deux nouveaux établissements à Casablanca est un «souffle d’air frais». Ce jeudi 9 juin, il accompagne Chemsi, sa fille de 4 ans, au concours d’entrée en moyenne section de maternelle. Les traits tirés derrière ses fines lunettes, ce quadra BCBG se force à sourire. «On ressent une appréhension qu’on ne pensait plus connaître depuis la fin de nos examens», glisse ce notaire casablancais. Il est huit heures, et ils sont une trentaine de parents à attendre dans un silence quasi religieux l’ouverture des portes de la maternelle française Georges-Bizet. Aucun d’entre eux ne connaît le nombre de places disponibles, ni même combien d’enfants se sont inscrits cette année au test qui durant trois jours se déroulera dans la plupart des vingt-trois écoles et lycées français répartis sur tout le territoire marocain. «On sait juste qu’il y a très peu de places, c’est tout ce dont nous avise l’ambassade de France.» Les portes s’ouvrent, quelques enfants pleurent mais Chemsi, elle, avec sa belle robe à fleurs, quitte ses parents sans une larme et suit sans sourciller jusque dans la classe une maîtresse pourtant inconnue. Son père est confiant. Hier soir, il l’a entraînée à une des épreuves du test en lui racontant une histoire de charlotte aux fraises, et «bien qu’elle soit fatiguée, elle a su parfaitement me la résumer».

        Les résultats seront connus fin juin. Comme Bouchra l’a dit à sa fille : «Le jour du test, ils ne prendront que les meilleurs.» Peut-être oubliait-elle les enfants dont les familles peuvent aussi bénéficier d’un coup de pouce de hauts dignitaires marocains.

        (1) Les prénoms ont été changés à la demande des familles.

        Nadia Hachimi Alaoui
        Source: Libération.fr

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        • #5
          Pff ... Cela fait bien longtemps que plus personne n'apprend "nos ancêtres les Gaulois". Par contre, que l'on apprenne l'Histoire de France, c'est une évidence dans une école française non ? Façon, ça ne tuera personne d'enrichir sa culture générale.

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          • #6
            Pour qu’une marocaine ou un marocain s’inscrive dans une école française il doit avoir beaucoup d’argent puisque le prix minimumde l’année par exemple au lycée lyauter est de 30000DH et quelque soit plus ou moins 3000 euro euros ce qui est 1 fois et demie le PIB marocain par an et par habitant ce qui veut dire qu’enfin de conte seul l'élite marocaine a accès a l’enseignement français et rappelons le les écoles françaises au Maroc sont des écoles appartenant à la France et sont des écoles publiques

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            • #7
              Et c’est la discrimination, l’injustice envers les Marocains, l’inégalité des chances par ce qu’en imposant de payer une telle somme au marocain et marocaine seule l’élite marocaine pourra payer cette somme ce qui veut dire que seule l’élite marocaine pourra étudier dans un lycée ou collège ou école française au Maroc et c’est une forme de discrimination puisqu’en se basant sur les moyens financiers des candidats marocains pour une école française la France crée une forme d’inégalité des chances une forme d’injustice.
              Plein de marocains et de marocaines ont les capacités d’étudier dans une des écoles françaises mais seul les raisons financières les empêchent, par contre les enfants de l’élite eux ont accès facilement a l’enseignement français vue que leur condition financière leurs est favorable, 28000 Marocaines et marocain étudie dans des écoles françaises au Maroc tous font partis de l’élite .

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              • #9
                Les établissements français au Maroc ont formé de grands noms de la sphère politico-culturelle marocaine et française. Autant de célébrités nourries de valeurs communes sur les mêmes bancs d'école.
                Lycées français au Maroc, pépinière d'élite?
                Mouna Izddine



                Qu'ont en commun Dominique de Villepin, Elizabeth Guigou, Gad El Maleh, Bertrand Delanoë, Fouad Laroui, Dominique Strauss-Kahn, Driss Benhima, Yasmina Baddou, Younès Mâamar, Adil Douiri, Sapho, Taïeb Fassi-Fihri, Tarik Kabbaj, Karim Zaz ou encore Philippe Séguin? Qu'est-ce qui réunit ces personnalités renommées du monde de l'art, de l'économie et de la politique des deux rives de la Méditerranée?
                Tous ont tout simplement usé leurs fonds de culotte sur les bancs de ce que l'on appelle communément la “mission française” ou, non sans une pointe d'exotisme, “lycées français du soleil”, du nom de l'ouvrage éponyme à succès d'Effy Tselikas et Lina Hayoun (2004, Editions Autrement).
                Des enfants de hauts fonctionnaires de l'administration marocaine ou de l'armée française côtoyant des fils de médecins musulmans, d'hommes d'affaires israélites ou de cadres commerciaux ivoiriens de confession chrétienne... Descartes à Rabat, Lyautey à Casablanca, Paul Valéry à Meknès ou encore Victor Hugo à Marrakech, au-delà de tout cliché, les établissements français au Maroc étaient et demeurent probablement, depuis plusieurs décennies, la vive illustration des valeurs laïques républicaines. Le terreau singulier d'une mixité sociale, culturelle et religieuse que l'on retrouve rarement ailleurs, au Maroc comme en dehors des frontières du Royaume. Aujourd'hui, les anciens élèves de la mission, célèbres ou anonymes, gardent tous, par générations entières, des souvenirs nostalgiques d'une scolarité atypique, à la fois joyeuse et studieuse, bichonnée et sévère. De fous rires en crises de larmes communes, de jeux à deux en travaux de groupe solidaires, de farces aux profs en boums du samedi et jusqu'aux examens de fin d'année… dans les salles de classe chauffées, dans les cours ensoleillées, sous les préaux en temps de pluie, derrière les pupitres des salles de colle, faisant fi de la différence de l'autre, se sont nouées et continuent à éclore bien des amitiés, des fraternités, des amourettes de bacs à sable, de collège ou de lycée.


                Driss Benhima


                Karim Zaz.



                Elizabeth Guigou.


                Mais, derrière ces insouciantes apparences d'ambiance bon enfant, les établissements en question n'omettent pas leur dessein premier. En l'occurrence, prodiguer un enseignement de qualité et parfaitement cohérent avec les programmes pédagogiques en vigueur en France. Notamment aux enfants d'expatriés français (près de 25.000 ressortissants français résident au Maroc) désirant poursuivre un cursus classique suivant le modèle du service public hexagonal. Et à tous les petits et jeunes Marocains, de plus en plus nombreux et majoritaires, à rejoindre à distance les rangs de ce dernier.
                «Contrairement à mes deux cadettes, scolarisées à la mission française de Rabat, j'avais inscrit mon fils aîné dans une école d'Etat marocaine. C'est vrai que les élèves des écoles publiques marocaines sont souvent plus doués en maths et en sciences, mais en dehors de cela, il n'y a aucune comparaison à faire entre les deux systèmes d'enseignement. Que ce soit en terme de rigueur, de suivi, d'ouverture ou de culture générale. Mes filles font preuve de plus d'esprit d'initiative, elles sont plus curieuses, moins timides, plus sûres d'elles que leur frère aîné. Elles éprouvent également moins de mal à aller vers les autres et s'expriment avec nettement plus d'aisance. Je pense que ces atouts personnels sont indispensables pour se faire une place au soleil de nos jours», témoigne Mohammed, 50 ans, père de famille.
                Aujourd'hui, avec un taux de réussite au baccalauréat dépassant les 90%, contre un peu plus de 70% pour la moyenne nationale française, on ne peut pas dire que les lycées français d'ici, dont l'objectif initial était de former, dans les pays colonisés ou sous protectoratde l'époque, comme le Maroc, une intellegensia locale favorable à la France, ont failli à leur mission. Les établissements français au Maroc se sont même taillé, au fil des rentrées scolaires si l'on peut dire, une solide réputation de pépinières d'élite dans un pays au système éducatif public arabisé et pour le moins défaillant. Dans un pays aussi où l'hégémonie de la langue française, et tout ce que cet acquis linguistique suppose, n'est plus à démontrer. Dire que l'on a été «à la mission», dans un entretien d'embauche comme dans une soirée mondaine, confère toujours un certain prestige, celui d'avoir fait partie d'une certaine classe privilégiée qui ne dit pas son nom pour autant.
                Preuve de ce succès, en dépit de la hausse des frais de scolarité et des restrictions budgétaires instaurées par la France à ces établissements, la demande des familles marocaines est telle que, depuis le début des années 90, un test d'entrée pour les candidats marocains désirant intégrer la mission française a été instauré, et ce, dès la maternelle.
                Aujourd'hui, avec un effectif de 23.600 élèves (dans tous les niveaux d'enseignement), dont plus de 60% de nationalité marocaine, le réseau des établissements scolaires d'enseignement français au Maroc est considéré comme l'un des plus denses au monde. La plupart de ces établissements dépendent de l'Agence pour l'Enseignement français à l'étranger (Aefe), elle-même placée sous la tutelle du ministère des Affaires étrangères français.
                Les lauréats maroco-musulmans de la mission française, que certains islamistes estiment étrangers dans leur propre pays et dépravés car pétris de valeurs judéo-chrétiennes, qualifient leurs détracteurs de simples envieux ou d'aigris. Ils se disent pour leur part fiers de pouvoir jongler avec une double culture, et pas moins marocains qu'un élève d'une école publique marocaine.
                Internet aidant, des anciens élèves de lycées français au Maroc tentent de renouer des liens en fondant des associations ou en organisant des rencontres et des voyages communs.
                Une manière pour eux de raviver leurs mémoires d'ado mais aussi, implicitement, de montrer leur reconnaissance à ces écoles humanistes qui ont bercé leur enfance et formé leur jeunesse. Et c'est probablement cette identité plurielle qui a contribué à distinguer du lot les noms illustres cités plus haut.
                Peut-être bien que, après tout, les établissements français au Maroc sont l'un des derniers creusets d'une formidable cohabitation des cultures et des êtres, à l'heure où le monde entier vacille sur les ondes d'un prétendu choc des civilisations. Mission française, mission accomplie?



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                • #10
                  Pour qu’une marocaine ou un marocain s’inscrive dans une école française il doit avoir beaucoup d’argent puisque le prix minimumde l’année par exemple au lycée lyauter est de 30000DH et quelque soit plus ou moins 3000 euro euros ce qui est 1 fois et demie le PIB marocain par an et par habitant ce qui veut dire qu’enfin de conte seul l'élite marocaine a accès a l’enseignement français
                  t'a raté le Coche Riad , 2500 DH par mois pour l'enseignement d'un enfant , c'est pas cher payé au Maroc , il y a des écoles privées bien marocaine qui facturent plus que ca , mon frére étudie actuellement au lycée jean jacques rousseau à meknés , et pourtant mon père n'est ni général , ni député , ni un proche des cercles royaux ......

                  ce que tu sous estime à vrai dire chez les marocains , c'est la volonté des parents à sacrifier leur confort de vie , voir à se priver , pour eloigner leur gosse d'un enseignement public qui n'offre aucun débouché ni aucune avenir.
                  " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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                  • #11
                    Cell 2500 dh c'est pour un mome qui fréquente ces écoles .
                    De plus seul une infime minorité des humbles gens ont pu inscrire leur progeniture dans ces ecoles.

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                    • #12
                      Ce n'est pas spécialement français mais c'est supposé participer à l'émancipation par le biais de la langue française : Réseau d'écoles

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                      • #13
                        Cell 2500 dh c'est pour un mome qui fréquente ces écoles .
                        c'est ce que j'ai dit .....

                        De plus seul une infime minorité des humbles gens ont pu inscrire leur progeniture dans ces ecoles.
                        c'est quoi une infime minorité pour toi : 10 % , 1 % , 0.00001% , y a t il jamais eu une étude sérieuse sur ce sujet ou est ce que tu essaie de deviner tout simplement en te basant sur des bribes d'informations que tu entend à gauche à droite .

                        moi je te parle de vécu , de ce j'ai déja vu de mes propres yeux , et ce que je continue à voir à chaque fois que je me rend au maroc , et je te dis qu'aujourd'hui la classe MOYENNE au maroc a les moyens de payer ce genres d'ecoles à leurs enfants ; tu veux le croire , tant mieux , tu ne veut pas , c'est toi qui voit .
                        " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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                        • #14
                          Ah non pas n'importe qui
                          Il faut d'abord que tes parents te parle français depuis l'àgae d'un mois
                          Au lieu de te dire ah wlidi ah hnini, il faut commencer par dire ohhh mon petit bébé comment il est adorable, c'est l'introduction quoi
                          La haine aveugle

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