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  • la politique en banlieue ne peut pas seulement etre securitaire: villepin

    Dominique de Villepin : "La politique, en banlieue, ne peut pas seulement être sécuritaire"
    AFP/MARTIN BUREAU

    L'ancien premier ministre Dominique de Villepin en visite dans le quartier du Val Fourré, à Mantes-la-Jolie, mardi 1er juin.

    A moins de trois semaines de la création annoncée de son parti, le 19 juin, Dominique de Villepin a poursuivi sa drôle de campagne, mardi 1er juin, à Mantes-la-Jolie (Yvelines), dans la grande banlieue parisienne. Nul ne sait encore si l'ancien premier ministre sera candidat à la présidentielle de 2012, mais il fait tout comme.

    Dans le quartier du Val-Fourré, M. de Villepin, entouré d'une nuée de caméras, témoignage d'un engouement médiatique qui ne s'éteint pas, s'est offert une sortie de star. La veille, sur France 2, l'ancien bras droit de Jacques Chirac avait fermement condamné l'intervention israélienne contre la "flottille de Gaza".

    Et il reste, dans les "quartiers", l'homme qui a dit non à la guerre en Irak. Un sésame, dans les banlieues à forte population musulmane."Il a une belle image. Il a fait preuve d'un grand courage. Il ne stigmatise pas les musulmans, comme certains…", assure ainsi Azdine Ouis. Ce jeune élu de Corbeil-Essonnes, sur la liste de Jean-Pierre Bechter (UMP), le fidèle représentant du milliardaire Serge Dassault, est chargé de structurer les soutiens à M. de Villepin dans les quartiers de l'Essonne. Pour son bain de foule, l'ex-premier ministre, qui n'a plus droit à un service de sécurité policier, s'est constitué une garde rapprochée de jeunes du Val-Fourré.

    GESTE CHIRAQUIENNE

    Photo sur un ring avec une championne de boxe, serrages de main sur le marché, moult thés à la menthe, visite à la mosquée, rencontre avec des entrepreneurs de la "diversité", le meilleur ennemi de Nicolas Sarkozy n'a pas ménagé ses efforts, peaufinant sa geste chiraquienne.
    En terrain conquis, donc. D'autant qu'il pouvait s'appuyer sur les réseaux tissés par Pierre Bédier, l'ancien édile de la ville, condamné pour corruption mais toujours influent.

    M. de Villepin, toujours dans l'attente du procès en appel de l'affaire Clearstream, après sa relaxe en première instance, martèle sa différence. "La politique, dans les quartiers, ne peut pas seulement être sécuritaire. La sécurité ne doit être qu'un élément d'une politique, elle ne constitue pas en soi une politique", assure-t-il, raillant les "lunettes sécuritaires" du pensionnaire de l'Elysée. N'a-t-il pas, pourtant, été l'homme de l'état d'urgence, lors des émeutes en banlieue de l'automne 2005 ? "Il y avait une zone de risque. Je ne voulais pas que la situation dégénère. C'était dans un souci de responsabilité. Après cette décision, le mouvement a reculé", évacue-t-il.
    Sera-t-il candidat en 2012, contre M. Sarkozy ? Il continue d'entretenir le suspense. "Nous verrons en fonction de l'évolution des prochains mois, comment les choses se passent. Mais c'est en fonction des Français que nous prendrons notre décision", a-t-il répondu à des jeunes d'une radio mantoise.

    RÉCONCILIATION

    Pour la députée Marie-Anne Montchamp l'un de ses rares soutiens à l'Assemblée nationale, "ce n'est pas une aventure individuelle, on observe une attente et c'est une responsabilité". Qu'on se le dise : si M. de Villepin est candidat, c'est parce que les Français l'auront voulu…
    Dans l'entourage du président de la République, nombreux sont ceux qui plaident encore pour une réconciliation entre M. Sarkozy et M. de Villepin, pour éviter une guerre fratricide qui pourrait être catastrophique au premier tour.
    "Le 19 juin, Dominique de Villepin va-t-il créer un parti rival de l'UMP ? Chaque mot comptera. Deux candidatures, ce ne serait ni dans l'intérêt de l'un, ni de l'autre. Mais leur relation échappe à tout contrôle rationnel", constate un ministre. Pour lui, l'enjeu est d'importance. "Si Villepin y va, ça ouvrira d'autres appétits à droite. C'est ce qui s'était passé en 2002 autour des socialistes, où chacun se disait 'si lui y va, pourquoi pas moi'."
    En bon communiquant, M. de Villepin donne lui-même rendez-vous "le 19 juin, à la halle Freyssinet, à Paris, dans le 8e arrondissement". Il assure que ce sera "une date importante".

    Pierre Jaxel-Truer
    "En ces temps d'imposture universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire" (G. Orwell)

  • #2
    villepin une alternative a sakozy pour 2012

    l'absence d'un candidat credible au PS et au centre peut lui ouvrir un boulevard pour 2012 vous en pensez quoi?
    strauss khan qui a déclaré par le passé que israel passe avant tout a t il une legitimité à pretendre a l elysée aux yeux des electeurs ?
    "En ces temps d'imposture universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire" (G. Orwell)

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    • #3
      J'ai toujours voté à gauche. Alors si DSK devient le candidat du PS pour 2010... je vote De Villepin sans hesiter.
      Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
      "L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants." Thomas Mann
      Cette citation me vient de mon cousin chaoui Adhrhar

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      • #4
        depuis 3 ans les maghrebins sont trainés dans la boue par les politiques et les médias ils sont accusés de tous les maux ! donc la seule alternative qu on a pour stopper ce dechainement de haine c'est voter villepin
        "En ces temps d'imposture universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire" (G. Orwell)

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        • #5
          Oh tu sais Kaiser durant les emeutes de 2005 en banlieue, Villepin etait premier ministre. Son bilan n'est pas non plus bon... mais il ne peut pas etre pire que Sarko ca c'est sur.
          Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
          "L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants." Thomas Mann
          Cette citation me vient de mon cousin chaoui Adhrhar

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          • #6
            Si DSK se présente , je vote blanc, pourquoi? Encore un ami des juifs et FMI , non non pas lui svp

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            • #7
              je sais mehdoche , mais son seul point noir c'est le CPE (contrat de travail)
              sinon pour les emeutes il a decreté l etat d urgence pour calmer la situation ! mais il n a jamais tenu des propos désobligeant sur l islam il est dans la lignée de chirac et de degaulle sur la politique arabe !
              au dela de tout ca je pense que c'est le seul homme politique qui a la trempe de l emploi! contrairement au nain sarkozy la gigoteuse ou l autre illuminée de segolene
              "En ces temps d'imposture universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire" (G. Orwell)

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              • #8
                sarkozy cité par la police dans l affaire karachi

                c'est bon pour villepin
                Sarkozy cité dans un rapport officiel sur l'attentat de Karachi

                Reuters | 02.06.10 | 15h51




                PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy est mentionné dans un rapport de police luxembourgeois concernant le paiement de commissions occultes de dizaines de millions d'euros en marge d'une vente de sous-marins français au Pakistan en 1994.
                Ce document daté du 19 janvier 2010 est aux mains de deux juges d'instruction français qui enquêtent sur la Direction des constructions navales (DCN), l'entreprise ayant construit les sous-marins, a dit mercredi une source judiciaire, confirmant une information du site Mediapart.
                Les paiements ayant été interrompus après 1995, un lien est soupçonné entre les opérations de corruption en marge du contrat et l'attentat de Karachi, qui a fait 14 morts, dont 11 ingénieurs et techniciens français de la DCN travaillant sur le contrat des sous-marins, en 2002 au Pakistan.
                Analysant des documents saisis lors de leur enquête au Grand-Duché, le policiers luxembourgeois évoquent l'implication de Nicolas Sarkozy, ministre du Budget en 1994, dans la création d'une société au Luxembourg, Heine, qui a reçu des dizaines de millions d'euros en marge du marché.
                "Un document fait état de l'historique et du fonctionnement des sociétés Heine et Eurolux. Selon ce document, les accords sur la création des sociétés semblaient venir directement de M. le Premier ministre Balladur et de M. le ministre des Finances (en fait ministre du Budget, ndlr) Nicolas Sarkozy", écrivent les policiers dans leur rapport publié en partie par Mediapart.
                Un total de quelque 84 millions d'euros de commissions destinées à des officiels pakistanais, soit 10% du contrat, avait été convenu en marge de la livraison de sous-marins Agosta par la DCN au Pakistan, a déjà établi une mission d'information parlementaire française.
                PAS DE "PREUVE DE CORRUPTION"
                Sur ces 84 millions, 33 ont été demandés au dernier moment par un intermédiaire libanais, Ziad Takieddine, envoyé par le ministre de la Défense de l'époque, François Léotard.
                Ziad Takieddine a ensuite fait transiter l'argent par Heine, a conclu la mission d'information parlementaire.
                Dans leur rapport, les policiers luxembourgeois estiment qu'il est possible que cet argent ait servi in fine à financer la campagne présidentielle d'Edouard Balladur, candidat que soutenait Nicolas Sarkozy face à Jacques Chirac en 1995.
                "Des références font croire à une forme de rétrocomissions pour payer des campagnes politiques en France. Nous soulignons qu'Edouard Balladur était candidat à l'élection présidentielle en 1995 face à Jacques Chirac et était soutenu par une partie du RPR dont Nicolas Sarkozy et (le ministre de l'Intérieur à l'époque, ndlr) Charles Pasqua", écrivent les policiers du Luxembourg.
                Ces derniers ajoutent cependant : "Il n'existe aucune preuve concrète de corruption".
                Me Olivier Morice, avocat des familles de victimes, estime pourtant que le rapport démontre que Nicolas Sarkozy a menti lorsqu'il avait qualifié de "fable" le scénario d'une opération de corruption qui serait le mobile de l'attentat de Karachi.
                "Nous ne sommes plus en présence d'une fable mais d'un mensonge d'Etat. Les familles de victimes souhaitent que Nicolas Sarkozy puisse en tirer les conséquences et démissionner", a-t-il dit à Reuters.
                Le député socialiste Bernard Cazeneuve, rapporteur de la mission parlementaire française, a déclaré mercredi qu'il n'était pas "surpris" par les résultats des investigations luxembourgeoises et a estimé que cela prouvait que des documents avaient été cachés aux députés lors de leurs travaux.
                "Je ne demande pas la démission de Nicolas Sarkozy, je demande la vérité et je demande la transparence. Ce que constate c'est que le travail parlementaire pour la première fois a été scandaleusement entravé", a-t-il dit à l'Assemblée nationale.
                Le secrétaire général de l'UMP Xavier Bertrand a réfuté mercredi les conclusions du rapport luxembourgeois.
                "J'en ai assez de toutes ces allégations sur ce dossier. C'est pas les allégations répétées qui font une vérité", a-t-il dit lors de l'émission Questions d'info sur LCP et France Info.
                Après des révélations de presse, Edouard Balladur avait reconnu devant la mission d'information parlementaire sur Karachi que 13 millions de francs en espèces avaient été versés en 1995 sur ses comptes de campagne, mais a assuré qu'ils provenaient de collectes dans ses meetings.
                Thierry Lévêque, édité par Yves Clarisse
                "En ces temps d'imposture universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire" (G. Orwell)

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                • #9
                  Le chemin de justice, par Dominique de Villepin







                  L'arraisonnement brutal du Mavi-Marmara, chargé de civils, dans les eaux internationales, semble nous prouver une fois de plus l'impuissance du droit et de la raison.
                  Derrière ce drame, se pose à nous la question occultée du sort de Gaza. Rien ne saurait justifier qu'on prenne en otage une population d'un million et demi d'hommes, de femmes, d'enfants dans une ville asphyxiée.
                  Censé discréditer le Hamas, le blocus n'a fait que renforcer l'image de martyr dont se pare le mouvement. La marginalisation des radicaux ne peut qu'accompagner la paix, pas la préparer.
                  C'est d'autant plus incompréhensible venant d'une société démocratique, ouverte, prospère, comme l'est Israël. Ce paradoxe nous interroge: comment a-t-on pu en arriver là? Il y a à Gaza l'aboutissement d'un engrenage dont Israël est prisonnier, l'éternel engrenage de la force. Le souci de la sécurité d'Israël est légitime, et la France l'a toujours rappelé et s'en est toujours portée garante. Mais depuis dix ans, confronté à la terrible épreuve des tirs de roquettes et des attentats-suicides, déçu dans ses espoirs nés à Oslo, Israël s'est lancé dans une fuite en avant sécuritaire: érection du mur de sécurité, guerre au Liban de l'été 2006 et opération militaire dans la bande de Gaza l'an passé.
                  Cette logique mène à la surenchère, toujours plus d'usage de la force, toujours plus de transgression du droit, toujours plus d'acceptation de l'inacceptable. Mais surtout elle est inefficace et autodestructrice, car la force croit être un raccourci, alors qu'elle n'est qu'une impasse, et même un dévoiement.
                  La première impasse, c'est l'isolement, car la force se coupe de tout ce qui n'épouse pas ses vues. Le résultat des deux dernières années d'opérations à Gaza, c'est un isolement diplomatique croissant d'Israël. La relation privilégiée avec les Etats-Unis s'affaiblit. Le partenariat stratégique qui rapprochait Israël de la Turquie, essentiel au dialogue régional, se dégrade de jour en jour.
                  Deuxième impasse, le doute, car la force entraîne la radicalisation progressive, le repli sur des positions extrêmes et l'éclatement politique. L'union sacrée face au danger extérieur se transforme en une fracture intérieure. En Israël, l'échiquier politique se divise au détriment d'un gouvernement stable et capable de prendre des initiatives fortes en faveur de la paix et où les Arabes israéliens, un cinquième de la population, se sentent relégués. Mais aussi dans les communautés juives du monde entier, qui connaissent le doute. Le sionisme a été, un siècle durant, une pensée d'émancipation, de progrès et d'ouverture sur l'universel à partir de l'expérience historique singulière du judaïsme, bravant les violences, les préjugés et les haines. Aujourd'hui, il lui faut retrouver cette part d'universalité.
                  Troisième impasse, l'impossibilité de la paix, car la force nourrit la force en retour et les grands laissés-pour-compte des dernières années, ce sont bien les modérés, Israéliens comme Palestiniens, qui veulent croire qu'une paix juste est possible, qui savent que la coexistence de deux Etats est la seule solution et qu'elle est urgente. Mais à chaque excès de Tsahal, les hommes du Fatah sont fragilisés, à chaque tir de roquette du Hamas, le camp de la paix israélien se rétrécit. Le même gâchis se renouvelle sans cesse. Les négociations indirectes récemment reprises sont étouffées dans l'œuf.
                  Rappelons-nous que d'autres nations se sont lancées dans de telles surenchères – y compris la France, de la spirale des guerres napoléoniennes, qui prirent le relais de la patrie en danger, à l'engrenage du traité de Versailles qui mena à l'occupation la Ruhr. Toutes y ont sacrifié une part de leur légitimité et de leur identité. Après le 11-Septembre, l'Amérique a été livrée, elle aussi, à la peur. Son aspiration à la sécurité était justifiée. Mais, en s'engageant dans l'aventure irakienne, les Etats-Unis ont fait primer la force sur le droit, s'enfermant dans un conflit qu'ils ne peuvent gagner. Toute notre histoire le montre, il n'y a pas d'exception de sécurité aux principes. Le seul verrou contre la démesure, c'est le respect intégral des principes et des valeurs.
                  Les événements récents marquent un tournant historique. Il faut casser la logique de la peur et de la force. Israël ne peut espérer garantir durablement sa sécurité tant que justice n'est pas faite au peuple palestinien. Cela signifie, pour Israël, de tracer un chemin de justice.
                  Et le premier pas, c'est la fin du blocus de Gaza. L'assistance à une humanité en danger, tel est le prix à payer pour la sécurité d'Israël.
                  On le voit en Cisjordanie, un autre avenir est possible. La population palestinienne est capable de prendre en main son destin économique et de connaître une croissance impressionnante – 8,5% en 2009 – qui est porteuse d'espoir à défaut de régler tous les problèmes.
                  Ce chemin passe par la création d'un Etat palestinien, car seule la reconnaissance d'un Etat palestinien souverain peut être le point de départ d'un nouvel élan pour la région.
                  Dans ce processus, tout le monde le sait bien, il faudra impliquer le Hamas dans la dynamique de paix. Comme pour tout mouvement radical, chaque défaite devant la force est une victoire dans les esprits, par un effet de levier imparable. L'enjeu, c'est bien aujourd'hui d'avancer vers une unité palestinienne qui offre un interlocuteur crédible pour la paix. Il faut pour cela que la communauté internationale assume toute sa responsabilité. Je crois pour ma part que l'Organisation des Nations unies (ONU) garde un rôle central à jouer pour faciliter le processus de paix, même si la mobilisation américaine est indispensable pour débloquer la situation.
                  C'est un enjeu pour la stabilité du Moyen-Orient. Car ceux qui veulent œuvrer à la stabilité du Moyen-Orient sont affaiblis par la logique de force. La spirale sert de justification à d'autres spirales, comme celle de la prolifération nucléaire en Iran. Le monde arabe doit surmonter ses ambiguïtés sur la question palestinienne pour peser de tout son poids afin de faciliter le règlement de ce conflit.
                  C'est un enjeu pour le monde, s'il veut montrer qu'il est capable de faire triompher le droit et la justice et qu'il n'est pas condamné à se taire devant les chars.
                  Saisissons l'occasion pour faire avancer la position d'une Europe unie, à rebours de son absence au cours des dernières années.
                  Compte tenu de ses liens historiques avec toute la région et de sa vocation de trait d'union au service de la paix, la France doit jouer son rôle.
                  Dominique de Villepin, ancien premier ministre (2005-2007)
                  "En ces temps d'imposture universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire" (G. Orwell)

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