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La Suède prend les rênes du boycott contre Israël

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  • La Suède prend les rênes du boycott contre Israël

    La menace du boycott quand elle est proférée avec des intonations suédoises n’est pas à prendre à la légère, et ce n’est pas la France qui le démentira, après avoir fait les frais en 1996 de la censure totale de ses produits du terroir, en riposte à des essais nucléaires.

    A l’heure où l’élite du pays – politiciens, grands décideurs économiques, éditorialistes – profondément heurtée par l’acte de piraterie israélien, se concerte sur le bien-fondé d’un boycott des marchandises en provenance de l’Etat juif, certaines corporations professionnelles ont déjà tranché dans le vif. Aussitôt dit, aussitôt fait, elles ont appliqué la bonne vieille stratégie de la mise à l’index, histoire de rendre la monnaie de sa pièce à Netanyahu. C’est de bonne guerre…

    Ouvrant les hostilités, l’union de football suédoise a annoncé son intention de boycotter les activités sportives programmées sur le sol de Tsahal et de ses criminels de guerre, annulant d’ores et déjà un match de football officiel qui devait opposer son équipe nationale des jeunes à celle des israéliens. Le président de l’Agence suédoise de football, Lars Acai Ajrl s’est justifié en dénonçant la politique guerrière d’Israël : "Comme tous les êtres humains, nous nous opposons fermement à l’utilisation de la violence, et on a été choqué par ce que nous avons vu".

    De son côté, la Fédération des dockers des ports de Stockholm n’est pas en reste, et entend serrer les rangs pour protester contre la violation du droit international de trop par une dictature d’extrême-droite, avide d’en découdre. Sous le cri de ralliement : « Levez le blocus de Gaza », les dockers suédois espèrent gagner à leur juste cause d’autres syndicats, tout en sensibilisant l’ensemble du pays à un immense boycott organisé, jusqu’à ce que les droits du peuple palestinien cessent d’être niés et bafoués.

    La tactique de l’arraisonnement et du refoulement n’est pas l’apanage d’Israël. En ouvrant la voie à des représailles économiques redoutables, les Suédois, connus pour leur esprit de corps et leur capacité de mobilisation sans failles, nous montrent l’exemple, et envoient un signal fort à l’Etat hégémonique qui a mis à sa botte la communauté internationale, au point qu’être effleuré par l’idée même de sanctions relève du tabou…

    Oumma

  • #2
    L'intervention israélienne racontée par Henning Mankell

    L'auteur de romans policiers suédois était à bord d'un des bateaux qui se rendaient à Gaza. Libéré par les Israéliens, il est rentré chez lui. Il rapporte la façon dont l'assaut a été mené par Tsahal et ne cache pas sa colère à l'égard de Tel-Aviv.

    03.06.2010 | Jens Littorin | Dagens Nyheter

    Henning Mankell a été l'un des premiers Suédois relâchés par les Israéliens. Le Dagens Nyheter l'a rencontré chez lui, dans le centre-ville de Göteborg. Il est installé sur le canapé de son bureau, vêtu de noir et portant les chaussettes bleues données par la compagnie aérienne. Tous ses effets personnels ont en effet disparu lorsque les soldats israéliens ont pris d'assaut le navire à bord duquel il se trouvait pour tenter de rallier Gaza.

    L'écrivain raconte qu'après avoir passé 72 heures sans fermer l'œil, il a enfin pu dormir tout son saoul et qu'il se porte bien en dépit des circonstances. En revanche, il nourrit une grande colère à l'égard des événements, du gouvernement et de l'armée israélienne. "Jamais Israël n'a été autant condamnée dans le monde. L'État hébreu s'est enfermé dans une impasse. Le monde aujourd'hui n'est plus celui qu'il était la semaine dernière", assure-t-il.

    "Ce qui me travaille beaucoup, c'est la stupidité israélienne. S'ils avaient voulu nous stopper sans perdre la face, ils n'avaient qu'à détruire les hélices ou les gouvernails et remorquer les navires vers le large. Mais s'engager consciemment dans une confrontation violente et tuer des gens, cela me dépasse", ajoute-t-il. Puis il raconte ce qui s'est passé à bord.

    "J'étais de quart de minuit à trois heures. C'était calme. Je suis allé me coucher, mais je n'ai pas eu le temps de m'endormir car quelqu'un est venu me dire qu'il se passait quelque chose. Nous avons vu des hélicoptères qui larguaient des hommes et nous avons entendu des rafales. Il était alors 4h30. À 4h35, ils ont pris notre navire à l'abordage. Nous étions réunis sur la passerelle, et ils nous ont dit de descendre à l'intérieur du bateau. Il y en a peut-être quelques-uns qui ont pris un peu leur temps et ils se sont immédiatement fait tirer dessus avec des pistolets type Taser. Un autre a reçu une balle en caoutchouc", explique-t-il. "Au bout d'un moment, un soldat cagoulé est venu nous dire qu'ils avaient découvert des armes. Et ce parfait crétin est arrivé avec mon rasoir et un cutter qu'il avait trouvé dans la cuisine. Puis il a déclaré qu'il devait nous emmener avec lui, car nous étions des 'terroristes'".

    Lorsqu'on lui demande s'il a eu peur, Henning Mankell répond par la négative. "Je n'ai pas particulièrement peur pour ma personne. Je peux toujours m'appuyer sur l'expérience de la violence que j'ai rencontrée en Afrique. Néanmoins, il subsiste toujours la peur d'être maltraité, même si je savais qu'ils savaient qui j'étais. C'était clair", affirme-t-il. Dans l'attaque, le romancier a perdu, entre autres, son ordinateur, son téléphone portable, son portefeuille et ses cartes de crédit. Il n'hésite à traiter les militaires israéliens de voleurs. La veille du départ, il avait travaillé sur le manuscrit de la quatrième partie de la série télévisée sur Ingmar Bergman qu'il est en train d'écrire. Sur la suite à donner à cette affaire, l'écrivain a son idée. "Naturellement, il faut envisager sérieusement de traîner Israël devant la Cour pénale internationale, mais je crois qu'il est important de traiter une chose après l'autre", explique-t-il, et d'ajouter que : "Je vends beaucoup de livres en Israël et je vais voir si j'interdis la traduction de mes livres en hébreu. En même temps, je ne veux pas toucher les mauvaises personnes, donc il faut que j'y réfléchisse".

    © Courrier international 2010

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    • #3
      les seuls qui ne font rien ce sont les premiers concernés : les arabes!
      nos responsables sont vils et laches et ils n ont rien entre les jambes n en parlons pas!
      mais la société civile pourquoi ils sont si fatalistes pourquoi ne pas s organiser pour faire un minimum?
      "En ces temps d'imposture universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire" (G. Orwell)

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      • #4
        les arabes, nounadid wa nasstankir c'est tout pour le moment....

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        • #5
          A part la prose, l'arabe n'a rien fait de sa vie.

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          • #6
            citation
            les seuls qui ne font rien ce sont les premiers concernés : les arabes!
            nos responsables sont vils et laches et ils n ont rien entre les jambes n en parlons pas!
            mais la société civile pourquoi ils sont si fatalistes pourquoi ne pas s organiser pour faire un minimum?
            Kaiser les dirigeants arabes sont faibles car illigitimes, c'est pourcela que l-occident s'accomode bien avec les dictatues arabes parceque ca l'arrange

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            • #7
              le yemen, la syrie, le liban, lalgerie, le soudan....ne travaillent pas evc les sionistes

              ca suffit les generalités fumeuses qui empechent le debat

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              • #8
                Pourtant il existe un organisme spécialisé dépendant de la Ligue Arabe qui est "le Bureau de boycott d'Israel " dont le siége est à Damas !

                Que fait il : allaho aalam !

                Mais ce qui est marrant à propos de ce Bureau c'est, par exemple, l'ordre du jour de sa 74 e session .... dont ci aprés extrait :
                (citation) :

                "Selon le directeur du bureau syrien du boycott, la session doit examiner le boycott de trois entreprises américaines (dont Caterpillar et
                Pepsi-Cola), une française et une turque, accusées de commercer avec Israël. Dix-sept pays arabes sont représentés aux réunions, qui se dérouleront jusqu’au 26 mai.
                Dans son allocution d’inauguration, le secrétaire général du bureau arabe de boycott a affirmé que « cette arme demeurera la plus efficace face aux tentatives israéliennes d’infiltrer les pays arabes, c’est une arme redoutable qu’il faut utiliser pour soutenir la cause et le peuple
                palestiniens face aux sionistes ».
                (fin de citation)

                C'est vrai que cela se passait en 2005 !
                Dernière modification par ould omar, 04 juin 2010, 20h40.

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                • #9
                  Que fait il : allaho aalam !
                  les pays sont independants....dieu merci

                  chacun sa politique etrangere

                  et les generalisations sur les ARABES me font doucement rigoler...a mille annees lumieres de la verité

                  on oublie les berberes, les kurdes, les comoriens...


                  tout plutot que de parler du blocus du terminal de rafah

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                  • #10
                    et les generalisations sur les ARABES me font doucement rigoler...a mille annees lumieres de la verité

                    t insiste trop c'est louche, t es pas sur de ce que tu pretends , meme toi tu doutes
                    "En ces temps d'imposture universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire" (G. Orwell)

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