Les ONG font pression sur l’Algérie auprès de L’UE
Des organisations nationales et internationales pour la défense des droits de l’Homme ont appelé le conseil d’association UE-Algérie, qui s’est réuni, hier, à Luxembourg, de soulever le dossier des droits de l’homme en Algérie.
Les ONG ont également demandé, en urgence, au conseil d’établir des recommandations pour abroger le texte portant état d’urgence en Algérie, amender le code de la famille et introduire des amendements à la constitution afin de la mettre en conformité avec les conventions internationales relatives aux droits de l’Homme.
La Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme, la Fédération internationale pour les droits de l’Homme et l’Organisation internationale contre la torture ainsi que les associations des parents des disparus ont soumis un rapport sur la situation des droits de l’Homme en Algérie, aux ministres des affaires étrangères participant au conseil d’association UE- Algérie. Ces ONG ont pressé les participants à cette réunion d’exiger à l’Algérie de lever l’état d’urgence qui dure depuis 18 ans, d’amender le code de la famille ainsi que d’approuver et d’appliquer la convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées, enquêter sur le sort des citoyens algériens disparus lors de la crise sécuritaire et de dire la vérité à leurs familles.
Par ailleurs, les ONG ont soulevé une autre préoccupation relative à l’asile politique en Algérie. Celui-ci, selon les ONG, n’est pas renforcé avec des procédures judiciaires qui protégent les réfugiés tel qu’il est exigé par le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés. Ces ONG ont précisé dans leur rapport que les autorités algériennes doivent cesser de considérer les réfugiés politiques comme des immigrés illégaux.
16-06-2010
Par M.C
Des organisations nationales et internationales pour la défense des droits de l’Homme ont appelé le conseil d’association UE-Algérie, qui s’est réuni, hier, à Luxembourg, de soulever le dossier des droits de l’homme en Algérie.
Les ONG ont également demandé, en urgence, au conseil d’établir des recommandations pour abroger le texte portant état d’urgence en Algérie, amender le code de la famille et introduire des amendements à la constitution afin de la mettre en conformité avec les conventions internationales relatives aux droits de l’Homme.
La Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme, la Fédération internationale pour les droits de l’Homme et l’Organisation internationale contre la torture ainsi que les associations des parents des disparus ont soumis un rapport sur la situation des droits de l’Homme en Algérie, aux ministres des affaires étrangères participant au conseil d’association UE- Algérie. Ces ONG ont pressé les participants à cette réunion d’exiger à l’Algérie de lever l’état d’urgence qui dure depuis 18 ans, d’amender le code de la famille ainsi que d’approuver et d’appliquer la convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées, enquêter sur le sort des citoyens algériens disparus lors de la crise sécuritaire et de dire la vérité à leurs familles.
Par ailleurs, les ONG ont soulevé une autre préoccupation relative à l’asile politique en Algérie. Celui-ci, selon les ONG, n’est pas renforcé avec des procédures judiciaires qui protégent les réfugiés tel qu’il est exigé par le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés. Ces ONG ont précisé dans leur rapport que les autorités algériennes doivent cesser de considérer les réfugiés politiques comme des immigrés illégaux.
16-06-2010
Par M.C
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