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Torturée par Bigeard, elle déclare : « J’espère qu’il aura le châtiment qu'il mérite«

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  • Torturée par Bigeard, elle déclare : « J’espère qu’il aura le châtiment qu'il mérite«

    L’ancienne combattante algérienne, Louisette Ighilahriz, qui a relancé, en 2000, le débat sur la torture pendant la guerre d’Algérie, a estimé que le général Marcel Bigeard, décédé hier, aurait pu « présenter ses excuses » aux Algériens et « libérer sa conscience » avant sa mort.




    « Jusqu’à la dernière minute, je croyais qu’il allait reconnaître ses actes et présenter ses excuses aux Algériens », a déclaré, à l’AFP, Mme Ighilahriz. Le général Marcel Bigeard, grande figure des guerres d’Algérie et d’Indochine, est décédé vendredi matin à l’âge de 94 ans à son domicile en France. « Chez nous, le nom de Marcel Bigeard est synonyme de mort et de torture. Il aurait pu libérer sa conscience avant de mourir. J’en suis profondément déçue, malade », a-t-elle ajouté. « Maintenant, il est entre les mains de Dieu devant lequel il doit répondre de ses actes. J’espère qu’il aura le châtiment qu’il mérite », a-t-elle encore dit. Mme Ighilahriz avait relancé, en 2000, le débat sur la torture pendant la guerre d’Algérie, dans un témoignage recueilli par le quotidien français le Monde. La militante indépendantiste algérienne avait révélé à cette occasion, puis dans un livre paru en 2001, Algérienne, avoir été torturée à Alger par des militaires français de la 10e division parachutiste (DP), entre le 29 septembre et le 20 décembre 1957, sur commandement de Bigeard.

    http://snpsp1 .hautetfort. com/archive/2010/06/19/torturee-par-bigeard-louisette-i
    "tout a été dit , tout reste a penser"
    Alain

  • #2
    en france dire que loccupation allemande na pas été particulierement difficile = tribunal...

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    • #3
      Je suppose que c'est la meme chose en Algerie. On ne peut pas dire que la presence francaise a eu des aspects positifs.

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      • #4
        pour les juifs indigens, oui, les aspects positifs sont evidents :

        Le décret Crémieux, d'Adolphe Crémieux, désigne les décrets no 136 et no 137, du 24 octobre 1870, ayant trait à la citoyenneté française pour les « israélites indigènes de l'Algérie », les « Indigènes musulmans » et les « Étrangers résidant en Algérie » (appelés plus tard les « Européens d'Algérie »). Le décret no 136 accorde d'office la citoyenneté française aux 35 000 Juifs d'Algérie[1],[2], en ces termes : « Les israélites indigènes des départements de l'Algérie sont déclarés citoyens français ; en conséquence, leur statut réel et leur statut personnel seront, à compter de la promulgation du présent décret, réglés par la loi française, tous droits acquis jusqu'à ce jour restant inviolables. Toute disposition législative, tout sénatus-consulte, décret, règlement ou ordonnance contraires, sont abolis. » Il est complété par le décret no 137 portant « sur la naturalisation des Indigènes musulmans et des Étrangers résidant en Algérie » : pour ce qui les concerne, la qualité de citoyen français « ne peut être obtenue qu'à l'âge de vingt et un ans accomplis » et sur leur demande.
        et pourtant le FLN pardonnera cette trahison, et tendra a nouveau la main :

        Le FLN et les juifs

        On l'a dit pour rallier l'opinion internationale, celle des États-Unis et de l'ONU essentiellement, le FLN aurait eu " besoin" des juifs. C'est ce qui expliquerait l'évolution de son discours à leur égard. Ainsi, dans L'Observateur du Moyen-Orient, du 20 septembre 1957, Ferhat Abbas déclare " Israël peut fort bien entretenir des relations amicales avec la France et nous apporter son appui moral et son aide dans le prochain débat de l'Assemblée générale des Nations unies. Il n'y a pas là de contradiction." Le 15juin 1956, dans l'hebdomadaire marocain AI Istiqlal, des nationalistes algériens demandent aux Juifs d'Algérie de rejoindre leur combat : " Pour eux (les Juifs) le moment du choix et des grandes décisions est arrivé. Dès leur plus tendre enfance, on leur a inculqué ce patriotisme de pacotille et ce respect de la grandeur impériale (...) Pour nous, Algériens, le choix est fait car malgré Rousseau, Baudelaire et Rimbaud, malgré Pasteur et les encyclopédistes, maIgré tout ce en quoi on a cru et tout ce qu'on a aimé, nous préférons écouter la voix de nos morts glorieux et obscurs."

        Le 1er décembre 1959, le FLN édite une brochure : FLN -Documents à l'adresse du peuple français, les Juifs d'Algérie dans le combat pour l'indépendance nationale. Dans le préambule, on peut lire : " Certains s'inquiètent du sort qui sera fait aux Israélites dans la communauté algérienne de demain. Les uns ressentent cette inquiétude en toute bonne foi et avec le réel souci d'un avenir fraternel dans une Algérie indépendante. Les autres la formulent avec une évidente malveillance et dans l'unique but d'accumuler les obstacles sur la route de notre liberation " La Révolution algérienne, est-il précisé, n'est ni une guerre civile ni une guerre de religion ; elle veut conquérir l'indépendance nationale pour installer une république démocratique et sociale garantissant une véritable égalité entre tous les citoyens d'une même patrie, sans discrimination.

        En août 1956, lors du Congrès de la Soummam, qui se tient dans un petit village de la vallée, la question de la minorité juive est abordée par le FLN. Les Algériens d'origine, est-il note, n'ont pas encore surmonté leurs troubles de conscience. Mais on exprime l'espoir qu'ils suivront en grand nombre le chemin de ceux qui ont répondu à l'appel de la "patrie généreuse, donné leur amitié à la Révolution en revendiquant avec fierté leur nationalité algérienne". Le Congrès regrette le silence du grand rabbin d'Alger, l'opposant à l'attitude réconfortante de l'archevêque qui s'est dressé avec courage, publiquement, contre le courant et a condamné "l'injustice coloniale". Pourtant, il est dit que l'immense majorité des Algériens s'est gardée de considérer la communauté juive comme passée défnitivement dans le camp ennemi."

        Le 1er octobre 1956, une lettre est adressée au grand rabbin d'Alger, Eisenbeth, aux membres du Consistoire israélite, aux élus et à tous les responsables de la communauté israélite d'Algérie. Cette lettre est entrée dans l'histoire comme " l'Appel de la Soummam". Dans son ouvrage Vérité sur la Révolution algérienne, Mohamed Lebjaouï, qui fut un temps chef de la délégation du FLN en France, en revendique la paternité. L'Appel demande à la communauté israélite d'affirmer solennellement son appartenance à la nation algérienne afin de dissiper tous les malentendus". Une telle déclaration extirpera les germes de haine entretenus par le colonialisme français". La lettre exprime le regret qu'à la réunion du Congrès juif mondial tenue à Londres, les délégués de l'Algérie, à la différence de ceux de Tunisie et du Maroc, se soient prononcés pour la citoyenneté française. Elle souligne qu'à la suite des troubles "colonio-fascistes" du 6 février 1956, au cours desquels sont apparus des slogans antijuifs, la communauté israélite s'est orientée vers une attitude neutraliste. Pourtant, à Alger notamment, un groupe d' israélites de toutes conditions a eu le courage d'entreprendre une action nettement anticolonialiste, en affirmant son choix raisonné et définitif pour la nationalité algérienne." La condition des juifs sous Pétain est rappelée : les Juifs avaient perdu leur nationalité française a une époque ou, en France, ils étaient moins considérés que les animaux, n' avaient même pas le droit d'enterrer leurs morts, Ces derniers étant enfouis clandestinement la nuit, n'importe où, en raison de l'interdiction absolue pour les Juifs de posséder le moindre Cimetière." L'Appel se termine sur une note d'espoir: " Les dirigeants de la communauté juive auront la sagesse de contribuer à l'édification d'une Algérie libre et véritablement fraternelle." Le FLN exprime sa conviction que les responsables comprendront qu'il est de leur devoir et de l'intérêt de toute la communauté israélite de ne plus demeurer "au-dessus de la mêlée", de condamner sans rémission le régime colonial français agonisant, et de proclamer leur option pour la nationalité algérienne".
        Les autorités consistoriales, qui représentent les seuls intérêts spirituels et religieux du judaïsme, ne peuvent répondre au nom de leurs coreligionnaires. Elles gardent le silence, et c'est le CJAES qui répond, fin novembre 1956, exprimant la position que nous avons relevée plus haut.
        ils ont eu le choix, a plusieurs reprises.....tout le monde naura pas ce choix

        ils ont choisi la france, quils y restent

        ils ne sont plus algeriens, mais francais...avec petain, laval, lepen, mais aussi finkielkraut, bhl, glucksmann....

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        • #5
          Ou est la trahison dans le decret Cremieux? Des millions d'alegeriens musulmans ont la nationalite francaise et vivent en France.
          Et je ne parlais pas du decret Cremieux, quoique l'abolition de la Dhimma pour les juifs etait positive, je parlais des routes, des chemins de fer, des ports, des villes, de l'assechement des marecages de la Mitidja, de la vaccination...etc

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          • #6
            ou est .. la bonne foi ?

            Ou est la trahison dans le decret Cremieux? Des millions d'alegeriens musulmans ont la nationalite francaise et vivent en France.
            Grace au decret Cremieux les Algeriens de religions juive sont devenues Francais "en bloc" le 24 octobre 1870 tout cela pour apporter a la population Française d'Algérie qui était de 90 000 personnes le renfort de 35 000 nouveau citoyens dévoués.

            pour comprendre le statut du Musulman de l'époque , son statut était
            celui des étrangers qui vivaient en Algérie (Italiens ,Espagnols .. )sans en être tout a fait leur égaux et quand au statut personnel des musulmans ils était nettement inférieur a celui des étrangers .
            De facto le musulman était considéré comme un ressortissant d'une nationalité "étrangère la plus indésirable".
            La colonisation Française s'est appuyé sur la distinction faite entre les citoyens Français (et le étrangers qui étaient naturalisés facilement ) et les sujets de statut musulman.
            Il a fallut attendre le 15 novembre 1958 pour que les Musulmans aient une représentation politique enfin proportionné a leur importance et en 1962 il est permis au Musulmans de rester Français a condition de souscrire en France ou dans les dom-tom d'une "déclaration de reconnaissance de la nationalité".

            A l'indépendance Algérienne en 1962 seul 10 000 musulmans sont pleinement Français a comparer avec les 35 000 juifs naturalisé en bloc en 1870 par exemple.
            Et il est intéressant de souligner que c'est a partir de 1962 que tout enfant né en France de parents né en Algérie est Français dés sa naissance sans distinction d'origine .
            "tout a été dit , tout reste a penser"
            Alain

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            • #7
              Il n'y a aucun tabou en France à dire que l'occupation allemande ne fut pas si terrible. Sartre le premier d'ailleurs. Simple occupation de guerre pendant 4 ans (2 ans pour le Sud) : disettes, répression, paranoïa, ... Certes, tout cela. Mais pendant 4 ans. Toute comparaison avec les 130 ans d'administration française en Algérie est sans mesure. On ne peut pas comparer l'occupation par une puissance industrielle européenne d'une puissance agricole européenne voisine pendant quelques années avec la modernisation à pas forcés de la côte des Barbaresques.

              Pour ce qui est de Madamme Ighilahzriz, c'est une exaltée même pas algérienne qui ne comprend pas que quand on s'engage à détruire le pouvoir en place, il faut avoir le courage d'en payer les conséquences.

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              • #8
                Il n'y a aucun tabou en France à dire que l'occupation allemande ne fut pas si terrible.
                alors il faut choisir ces termes avec grand soin , celui qui parlerait des "bienfaits" de l'occupation risquerait un procès pour révisionnisme et negationnisme .

                Parceque la déportations de juifs , des tziganes , des résistants et des gauchistes fut un des nombreux "bienfaits" que l'Allemagne nazie a fait subir a la France occupé.

                Pour ce qui est de Madamme Ighilahzriz, c'est une exaltée même pas algérienne qui ne comprend pas que quand on s'engage à détruire le pouvoir en place, il faut avoir le courage d'en payer les conséquences.
                Elle a non seulement eut le courage de s'engager , de lutter pour ces idées elle a réussit a survivre et pour continuer son combat elle a dénoncer les barbares , les hommes sans morales , qui usaient de la gégénes et qui ensuite voulaient se faire dresser des lauriers .

                Quand a bigard ont retiendras qu'il a été fidéle a l'adage militaire qui veut que :

                " le soldat meurt au combat , le général dans son lit "
                "tout a été dit , tout reste a penser"
                Alain

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                • #9
                  Je suppose que c'est la meme chose en Algerie. On ne peut pas dire que la presence francaise a eu des aspects positifs.
                  à peu de choses prés , qu'on a jamais vu de dirigeants algérien donner des lecons d'humanisme , jamais entendu un philosophe ou ecrivain algérien faire la promotion du pays des lumiéres et des droits de l'homme et des principes universels .......

                  donc oui , c'est la meme chose , si ces FRancaoui à la c0n pouvaient la boucler de temps à autre ou de préférence pour toujours .
                  " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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                  • #10
                    à peu de choses prés , qu'on a jamais vu de dirigeants algérien donner des lecons d'humanisme , jamais entendu un philosophe ou ecrivain algérien faire la promotion du pays des lumiéres et des droits de l'homme et des principes universels .......
                    effectivement, et cest la meme que bat blesse !

                    ramener sa fraise sur les droits de lhomme, organiser des conferences sur la liberte de la presse ailleurs....


                    grande specialité francaise !

                    aujourd’hui encore, le sort laissé aux jeunes « français » de saint denis de la reunion,
                    de kourou en guyane,
                    ou pire encore (si c’est possible !) de Nouméa en Nouvelle Calédonie, n’a rien à envier aux jeunes natifs des réserves….vraiment rien du tout !

                    et je ne parle même pas des jeunes gitans « français », qui sont eux en métropole…

                    la france qui a en plus :

                    - un présent rwandais,
                    - un proche passé algérien (des massacres de Sétif à la station Charonne, pour s’en tenir à une toute petite partie de l’action « civilisatrice » française en Algérie),
                    - et malgache (1947 : 200 000 morts), dont elle peut décemment avoir honte,

                    des telles atrocités commises juste quelques instants après l’occupation allemande…

                    france pays des droits de l’homme ?

                    pays des tartuffes hypocrites (pléonasme) je dirais plutôt

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