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Enlisement des troupes américaines dans le bourbier afghan

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  • Enlisement des troupes américaines dans le bourbier afghan

    L’enlisement des troupes américaines dans le bourbier afghan provoque les premières tempêtes au haut lieu à Washington.

    Le général Stanley McChrystal, le « patron » depuis le 15 juin 2009 de la Force internationale d’assistance à la sécurité et des forces américaines en Afghanistan (153 000 et 98 000 soldats respectivement), dit tout haut ce que tout le monde sait tout bas.
    Dans un entretien au magazine Rolling Stone, où il a évoqué ses relations houleuses avec le vice-président Joe Biden, le général « s’est lâché » sur ses différends avec le Pentagone en tenant des « propos déplacés et incohérents » selon l’expression de John McCain, un sénateur républicain. Notamment sur la stratégie à adopter face aux talibans qui reprennent du terrain.
    L’entourage de Barack Obama et la hiérarchie militaire vilipendent cet inhabituel règlement de comptes. Ils exigent le limogeage du « bavard » qu’ils vouent aux gémonies. Le général McChrystal qui a été convoqué manu militari à Washington pour s’expliquer avec Obama a, selon la chaîne CBS et le magazine Time, présenté ses excuses et remis hier sa lettre de démission. Plusieurs questions se posent. Pourquoi le général, un ancien des «forces spéciales» habitué à manœuvrer dans l’ombre, est sorti de son mutisme, au risque de se suicider professionnellement ?
    La stratégie de contre-insurrection qu’il a mise sur les rails pour créer un rapport de forces favorable à la coalition qui rassemble 44 pays, sera-t-elle abandonnée ? Il y a fort à parier que les Etats-Unis qui conduisent une guerre illégitime depuis 2001 et de surcroît décriée par leur opinion publique, n’ont pas divulgué la semaine passée leurs « informations » sur l’Afghanistan, un pays assis sur un gisement qui se chiffre en « milliards de dollars » sans aucune arrière-pensée.
    Curieusement, après ces révélations, les déclarations sur les richesses afghanes se sont enchaînées. Le général David Petraeus, commandant en chef américain en Afghanistan et en Irak, estime « qu’il y a, là-bas, un potentiel stupéfiant ». Le conseiller du ministre afghan des Mines et de l’Industrie affirme que l’industrie extractive deviendra « la colonne vertébrale de l’économie afghane ».
    Pour justifier le maintien des troupes dans ce pays qui ne regorge pas que d’opium, les Américains auraient saisi deux choses. Une, il leur faut un général qui n’ira ni promettre aux députés afghans des « progrès en matière de sécurité» d’ici l’été ni demander aux maîtres du Pentagone de «protéger les Afghans de toute violence» lors des bombardements s’ils ne veulent pas nourrir leur ressentiment des GI’S. Deux, faire comprendre aux investisseurs comme l’Inde, la Russie, le Japon, la Chine et les Européens qu’il faut soutenir le gouvernement s’ils veulent leurs parts du gâteau.

    • Obama révoque McChrystal et le remplace par David Petraeus (responsable)
    Le président Barack Obama a révoqué le général Stanley McChrystal de ses fonctions de chef des troupes de l’Otan en Afghanistan et va le remplacer à ce poste par le général David Petraeus, a annoncé mercredi un haut responsable américain à l’AFP.
    Horizons
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

  • #2
    les americains ne sont pas dans un bourbier,ils font marcher leurs entreprises et sont les premiers pour les futures contrats de reconstruction: Bissness bisness

    Commentaire

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