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Bonsoir, beaucoup d'immigres pensent que le Canada, c'est l'eldorado, dans certains forums des Algeriens encensent le Canada, c'est mieu que la France et l'on y reussie mieu sa vie, la fonction publique cannadienne donne beaucoup de possibilites, tout cela est subjective, chacun voie midi a sa porte. Ah au fait, les Canadiens partent en retraitre en Floride ou au Mexique. 
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Ce qu'on appelle le profilage racial des personnes de race noire, des autochtones et d'autres membres de minorités est une pratique si profondément enracinée chez les policiers que le Canada doit se doter de lois sévères pour l'interdire, soutient l'auteur d'un nouvel ouvrage provocateur.
On reconnaît généralement que cela constitue un problème, mais c'est une chose pour les policiers d'être conscients de l'existence du problème, et c'en est une autre de les amener à changer, a soutenu le professeur de droit David Tanovich en entrevue. A son avis, la seule façon de les y amener, c'est en adoptant des lois contraignantes.
L'étude récemment publiée par le professeur Tanovich est présentée comme la première à examiner dans son ensemble le phénomène de la différenciation ethnique, aussi appelé profilage racial, au pays. Cette pratique consiste à mettre l'accent sur la race ou l'ethnie, plutôt que sur le comportement, lorsqu'il s'agit d'interpeller des automobilistes, par exemple, ou de sélectionner un individu dans une file d'attente aux douanes.
Ainsi, être arrêté par la police au volant d'une voiture est pratiquement devenu un rite de passage pour les jeunes hommes de race noire à Toronto. Et dans la foulée des attentats du 11 septembre, les Arabes sont soumis à une surveillance accrue sans aucune autre raison, ou presque, que leur apparence.
Des gestes que la plupart d'entre nous prenons pour acquis, comme conduire un véhicule ou marcher sur la voie publique, peuvent soudainement devenir une activité risquée et potentiellement mortelle pour les personnes soumises à la différenciation raciale, écrit le professeur Tanovich, un ancien avocat en droit pénal.
Il cite des recherches indiquant que la pratique du profilage racial n'est pas uniquement le fait de cas isolés de la part de policiers ayant des attitudes racistes. C'est plutôt une acceptation, souvent inconsciente, des stéréotypes raciaux qui prévalent chez les policiers, et qui sont subtilement tolérés ou entretenus dans leur formation et leur supervision.
"La plupart des agents de police ne réalisent probablement même pas qu'ils ont une conduite inappropriée lorsqu'ils se livrent à des interpellations et des fouilles basées sur la race", note-t-il.
Selon lui, non seulement cette pratique enfreint les droits de la personne, mais elle entraîne un gaspillage des ressources pourtant déjà limitées des forces de l'ordre.
La police serait bien plus efficace si elle mettait l'accent sur le comportement des citoyens plutôt que d'embarquer des innocents sur la foi de la race ou de l'ethnie, croit M. Tanovich. Ne sommes-nous pas plus vulnérables à un attentat terroriste quand nous utilisons le profilage racial dans le cadre de notre politique de sécurité nationale, plutôt que d'axer la surveillance antiterroriste sur les comportements suspects et sur de bons services de renseignement? demande-t-il.
M. Tanovich réclame l'adoption de lois nationales et provinciales interdisant cette pratique, comme cela s'est fait à certains endroits aux Etats-Unis.
Un projet de loi d'initiative privée en ce sens avait déjà été présenté par une députée néo-démocrate fédérale en 2004, mais il n'avait pas dépassé l'étape de l'adoption en première lecture.
http://www.matin.qc.ca/canada.php?ar...20060301193415
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Ce qu'on appelle le profilage racial des personnes de race noire, des autochtones et d'autres membres de minorités est une pratique si profondément enracinée chez les policiers que le Canada doit se doter de lois sévères pour l'interdire, soutient l'auteur d'un nouvel ouvrage provocateur.
On reconnaît généralement que cela constitue un problème, mais c'est une chose pour les policiers d'être conscients de l'existence du problème, et c'en est une autre de les amener à changer, a soutenu le professeur de droit David Tanovich en entrevue. A son avis, la seule façon de les y amener, c'est en adoptant des lois contraignantes.
L'étude récemment publiée par le professeur Tanovich est présentée comme la première à examiner dans son ensemble le phénomène de la différenciation ethnique, aussi appelé profilage racial, au pays. Cette pratique consiste à mettre l'accent sur la race ou l'ethnie, plutôt que sur le comportement, lorsqu'il s'agit d'interpeller des automobilistes, par exemple, ou de sélectionner un individu dans une file d'attente aux douanes.
Ainsi, être arrêté par la police au volant d'une voiture est pratiquement devenu un rite de passage pour les jeunes hommes de race noire à Toronto. Et dans la foulée des attentats du 11 septembre, les Arabes sont soumis à une surveillance accrue sans aucune autre raison, ou presque, que leur apparence.
Des gestes que la plupart d'entre nous prenons pour acquis, comme conduire un véhicule ou marcher sur la voie publique, peuvent soudainement devenir une activité risquée et potentiellement mortelle pour les personnes soumises à la différenciation raciale, écrit le professeur Tanovich, un ancien avocat en droit pénal.
Il cite des recherches indiquant que la pratique du profilage racial n'est pas uniquement le fait de cas isolés de la part de policiers ayant des attitudes racistes. C'est plutôt une acceptation, souvent inconsciente, des stéréotypes raciaux qui prévalent chez les policiers, et qui sont subtilement tolérés ou entretenus dans leur formation et leur supervision.
"La plupart des agents de police ne réalisent probablement même pas qu'ils ont une conduite inappropriée lorsqu'ils se livrent à des interpellations et des fouilles basées sur la race", note-t-il.
Selon lui, non seulement cette pratique enfreint les droits de la personne, mais elle entraîne un gaspillage des ressources pourtant déjà limitées des forces de l'ordre.
La police serait bien plus efficace si elle mettait l'accent sur le comportement des citoyens plutôt que d'embarquer des innocents sur la foi de la race ou de l'ethnie, croit M. Tanovich. Ne sommes-nous pas plus vulnérables à un attentat terroriste quand nous utilisons le profilage racial dans le cadre de notre politique de sécurité nationale, plutôt que d'axer la surveillance antiterroriste sur les comportements suspects et sur de bons services de renseignement? demande-t-il.
M. Tanovich réclame l'adoption de lois nationales et provinciales interdisant cette pratique, comme cela s'est fait à certains endroits aux Etats-Unis.
Un projet de loi d'initiative privée en ce sens avait déjà été présenté par une députée néo-démocrate fédérale en 2004, mais il n'avait pas dépassé l'étape de l'adoption en première lecture.
http://www.matin.qc.ca/canada.php?ar...20060301193415