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Le site internet Wikileaks a l'intention de publier des notes diplomatiques américaines embarrassantes
Le site spécialisé dans la révélation de documents confidentiels a promis de mettre en ligne des milliers de câbles diplomatiques américains dont la divulgation pourrait être dommageable pour Washington.
Ces révélations concerneraient "un vaste éventail de dossiers et de pays" et pourraient provoquer des tensions entre les USA et leurs partenaires.
Wikileaks n'a précisé ni la nature des documents ni la date exacte de publication. Mais les responsables américains s'attendent à une diffusion "cette fin de semaine ou en début de semaine prochaine".
Et Washington, qui s'attend "au pire scénario" selon le porte-parole du Département Philip Crowley, prépare activement ses partenaires à la publication de ces notes. Les Etats-Unis supposent en effet qu'elles contiennent des allégations de corruption suffisamment graves pour poser des problèmes sérieux aux gouvernements et aux responsables politiques concernés, mais aussi à la diplomatie américaine.
Beaucoup de pays concernés
Parmi les pays contactés par la secrétaire d'Etat Hillary Clinton figurent l'Allemagne, Israël, la Turquie, l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, la Grande-Bretagne, la France, la Finlande et l'Afghanistan.
En Australie (pays d'où est originaire Julian Assange, fondateur de Wikileaks) la diplomatie a estimé que la "divulgation imprudente, à large échelle, de documents secrets par WikiLeaks pourrait mettre en danger des personnes identifiées nommément dans ces documents et nuire aux intérêts sécuritaires des Etats-Unis et de ses partenaires".
A Moscou, le quotidien Kommersant a affirmé que les fuites comportaient des appréciations "désagréables" qui pourraient blesser Moscou. Ces révélations "peuvent provoquer une brouille entre les Etats-Unis et la Russie", tout comme avec la moitié des pays de la planète, écrit-il.
Sept fois plus de documents que pour la guerre d'Irak
Wikileaks, qui avait déjà divulgué des documents sur la guerre en Afghanistan et les exactions commises en Irak, a fait savoir cette semaine sur Twitter que sa prochaine livraison serait sept fois plus importante que celle d'octobre (400.000 pièces relatives à la guerre d'Irak).
Julian Assange, fondateur de WikiLeaks, a déjà autorisé le New York Times, le Guardian britannique, l'hebdomadaire allemand Der Spiegel et les quotidiens français et espagnol le Monde et El Pais à consulter les notes, précise-t-on de sources proches de l'affaire.
Les trois premiers, qui avaient fait échos aux précédentes divulgations, s'efforcent de coordonner leurs publications sur le sujet, attendues la semaine prochaine. On ignore si les deux autres titres ont l'intention de publier au même moment, a-t-on ajouté.
France 2 . fr
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info à compléter avec ceci :
http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=188024
Le site spécialisé dans la révélation de documents confidentiels a promis de mettre en ligne des milliers de câbles diplomatiques américains dont la divulgation pourrait être dommageable pour Washington.
Ces révélations concerneraient "un vaste éventail de dossiers et de pays" et pourraient provoquer des tensions entre les USA et leurs partenaires.
Wikileaks n'a précisé ni la nature des documents ni la date exacte de publication. Mais les responsables américains s'attendent à une diffusion "cette fin de semaine ou en début de semaine prochaine".
Et Washington, qui s'attend "au pire scénario" selon le porte-parole du Département Philip Crowley, prépare activement ses partenaires à la publication de ces notes. Les Etats-Unis supposent en effet qu'elles contiennent des allégations de corruption suffisamment graves pour poser des problèmes sérieux aux gouvernements et aux responsables politiques concernés, mais aussi à la diplomatie américaine.
Beaucoup de pays concernés
Parmi les pays contactés par la secrétaire d'Etat Hillary Clinton figurent l'Allemagne, Israël, la Turquie, l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, la Grande-Bretagne, la France, la Finlande et l'Afghanistan.
En Australie (pays d'où est originaire Julian Assange, fondateur de Wikileaks) la diplomatie a estimé que la "divulgation imprudente, à large échelle, de documents secrets par WikiLeaks pourrait mettre en danger des personnes identifiées nommément dans ces documents et nuire aux intérêts sécuritaires des Etats-Unis et de ses partenaires".
A Moscou, le quotidien Kommersant a affirmé que les fuites comportaient des appréciations "désagréables" qui pourraient blesser Moscou. Ces révélations "peuvent provoquer une brouille entre les Etats-Unis et la Russie", tout comme avec la moitié des pays de la planète, écrit-il.
Sept fois plus de documents que pour la guerre d'Irak
Wikileaks, qui avait déjà divulgué des documents sur la guerre en Afghanistan et les exactions commises en Irak, a fait savoir cette semaine sur Twitter que sa prochaine livraison serait sept fois plus importante que celle d'octobre (400.000 pièces relatives à la guerre d'Irak).
Julian Assange, fondateur de WikiLeaks, a déjà autorisé le New York Times, le Guardian britannique, l'hebdomadaire allemand Der Spiegel et les quotidiens français et espagnol le Monde et El Pais à consulter les notes, précise-t-on de sources proches de l'affaire.
Les trois premiers, qui avaient fait échos aux précédentes divulgations, s'efforcent de coordonner leurs publications sur le sujet, attendues la semaine prochaine. On ignore si les deux autres titres ont l'intention de publier au même moment, a-t-on ajouté.
France 2 . fr
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