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AFP | 28.11.10 | 22h44
Le chef du gouvernement italien a éclaté de rire à propos du contenu des fuites WikiLeaks divulguées dimanche, évoquant "des fêtes sauvages de Berlusconi", a indiqué l'agence Ansa citant des sources informées, alors que le premier parti de gauche l'a accusé de discréditer l'Italie.
Silvio Berlusconi a "bien rigolé", selon l'Ansa qui cite des sources autorisées, quand on lui a rapporté les fuites qui le décrivent notamment comme "fatigué" à cause de son "penchant pour les fêtes" et trop compromis avec certains dirigeants comme le russe Vladimir Poutine.
Le Parti démocrate, première force d'opposition de gauche, a pour sa part estimé que les "documents rendus publics confirment le niveau de discrédit auquel Berlusconi a porté l'image de l'Italie dans le monde".
Sur la base des fuites WikiLeaks, le journal espagnol El Pais cité par les médias italiens publie des photos de dirigeants du monde où celle du chef de gouvernement italien porte la légende "les fêtes sauvages de Berlusconi".
"Irresponsable, imbu de lui-même et inefficace en tant que dirigeant européen moderne", c'est le jugement asséné dans l'un des documents par la chargée d'affaires américaine à Rome Elizabeth Dibble, selon les médias italiens qui reprennent aussi le Guardian.
Dans un autre télégramme, Mme Dibble décrit le chef du gouvernement italien comme un dirigeant "physiquement et politiquement faible", estimant qu'à cause de "longues nuits sans sommeil" et "de son penchant pour les fêtes", "il ne se repose pas suffisamment".
Selon un autre extrait, les Etats-Unis se sont montrés préoccupés par "les excessivement cordiales relations entre Vladimir Poutine et Silvio Berlusconi" et l'accord entre les groupes italien Eni et russe Gazprom sur Southstream, le gazoduc géant devant relier la Russie à l'Europe.
D'autres passages parlent "de cadeaux généreux, contrats énergétiques rentables" et de Berlusconi qui "semble être le porte-parole de Poutine en Europe".
Selon El Pais, avec 3.012 documents, l'Italie est en 16e position pour le nombre de dossiers envoyés par les ambassades américaines réparties dans le monde, le premier poste étant occupé par la Turquie avec 7.918 télégrammes.
Le chef du gouvernement italien a éclaté de rire à propos du contenu des fuites WikiLeaks divulguées dimanche, évoquant "des fêtes sauvages de Berlusconi", a indiqué l'agence Ansa citant des sources informées, alors que le premier parti de gauche l'a accusé de discréditer l'Italie.
Silvio Berlusconi a "bien rigolé", selon l'Ansa qui cite des sources autorisées, quand on lui a rapporté les fuites qui le décrivent notamment comme "fatigué" à cause de son "penchant pour les fêtes" et trop compromis avec certains dirigeants comme le russe Vladimir Poutine.
Le Parti démocrate, première force d'opposition de gauche, a pour sa part estimé que les "documents rendus publics confirment le niveau de discrédit auquel Berlusconi a porté l'image de l'Italie dans le monde".
Sur la base des fuites WikiLeaks, le journal espagnol El Pais cité par les médias italiens publie des photos de dirigeants du monde où celle du chef de gouvernement italien porte la légende "les fêtes sauvages de Berlusconi".
"Irresponsable, imbu de lui-même et inefficace en tant que dirigeant européen moderne", c'est le jugement asséné dans l'un des documents par la chargée d'affaires américaine à Rome Elizabeth Dibble, selon les médias italiens qui reprennent aussi le Guardian.
Dans un autre télégramme, Mme Dibble décrit le chef du gouvernement italien comme un dirigeant "physiquement et politiquement faible", estimant qu'à cause de "longues nuits sans sommeil" et "de son penchant pour les fêtes", "il ne se repose pas suffisamment".
Selon un autre extrait, les Etats-Unis se sont montrés préoccupés par "les excessivement cordiales relations entre Vladimir Poutine et Silvio Berlusconi" et l'accord entre les groupes italien Eni et russe Gazprom sur Southstream, le gazoduc géant devant relier la Russie à l'Europe.
D'autres passages parlent "de cadeaux généreux, contrats énergétiques rentables" et de Berlusconi qui "semble être le porte-parole de Poutine en Europe".
Selon El Pais, avec 3.012 documents, l'Italie est en 16e position pour le nombre de dossiers envoyés par les ambassades américaines réparties dans le monde, le premier poste étant occupé par la Turquie avec 7.918 télégrammes.