Les opposants contrôlent l'est de la Libye, selon des témoins

[fortuna]

Kadhafi contrôle toujours Tripoli, où les rues sont désertes

18 heures. Des «mercenaires» à la solde du régime de Kadhafi, héliportés à Misrata, la troisième ville de Libye, ont ouvert le feu sur des manifestants qui se rendaient aux funérailles de victimes des combats de la veille, selon un témoin.

17 heures. La France a appelé ce samedi les opérateurs financiers à signaler tout mouvement suspect autour des avoirs de Kadhafi et de ses proches, indique un communiqué de Tracfin, la cellule anti-blanchiment du ministère des Finances.

16 heures. Les rues de Tripoli sont quasi-désertes, où seuls des 4X4 des forces loyales au régime de Kadhafi circulent par intermittence au lendemain des tirs contre des manifestants dont six au moins ont été tués, a indiqué un témoin.

A Zouara, à 120 km à l'ouest de Tripoli, la situation est toujours tendue, les forces pro-Kadhafi contrôlant toujours la cité même si elles ont disparu des rues.

Aucune manifestation anti-régime n'a encore eu lieu à Tripoli, aucun appel à descendre dans la rue n'ayant été relayé par SMS ou le site Facebook, a précisé ce même témoin joint par l'AFP au téléphone.

Le régime de Kadhafi «contrôle toujours Tripoli, selon ce témoin. Les chars entourant la capitale et des hommes parfois armés du régime roulent dans la journée à bord de véhicules 4x4 sans plaques d'immatriculation».


Libération

[fortuna]

La France place les avoirs de Kadhafi sous surveillance



Paris appelle les opérateurs financiers à signaler tout mouvement suspect autour des avoirs du dirigeant libyen et de ses proches. Sur place, de nouveaux affrontements ont eu lieu à l'est de Tripoli.

18h18 : Le soutien du président vénézuélien Hugo Chavez à Kadhafi semble faiblir. Il déclaré qu'il soutenait le régime libyen tout en se gardant de prendre la défense de son ami, le colonel Mouammar Kadhafi. «Je ne peux pas dire que je soutiens, que je suis favorable ou que j'applaudisse les décisions prises par un quelconque de mes amis dans le monde. Non, nous sommes loins (l'un de l'autre). Mais nous appuyons le gouvernement libyen», a-t-il expliqué lors du conseil des ministres.

18h03 : Le ministre allemand des Affaires étrangères Guido Westerwelle a pour la première fois assuré dans la presse que Mouammar Kadhafi ne pouvait pas rester au pouvoir en Libye. «Le dictateur ne peut pas rester» au pouvoir, a souligné le chef de la diplomatie allemande dans un entretien à paraître dimanche dans le journal Frenkfurter Allgemeine Sonntagszeitung. «Une dynastie qui mène une guerre si brutale contre son propre peuple est finie», a-t-il ajouté.

17h37 : Selon un habitant, le chef de la tribu de Misrata a été contacté par des proches de Mouammar Kadhafi qui lui ont proposé la création d'un Etat indépendant dans la ville contre l'engagement de ne pas attaquer Tripoli, ce qui a été refusé.

16h36 : La France a appelle les opérateurs financiers à signaler tout mouvement suspect autour des avoirs du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi , indique la cellule anti-blanchiment du ministère des Finances, Tracfin.

16h34 : Des «mercenaires» emmenés par des hélicoptères du régime du colonel Kadhafi ont ouvert le feu sur des manifestants qui se rendaient aux funérailles de victimes dans des combats la veille à Misrata, la troisième ville de Libye. Deux hélicoptères ont déposé les «mercenaires» dans cette ville située à quelque 150 km à l'est de Tripoli.

15h57 : Le département d'Etat américain a indiqué qu'il pourrait encore y avoir des Américains en Libye qui chercheraient à quitter le pays en proie à la violence malgré les efforts des Etats-Unis pour évacuer tous ses ressortissants.

15h25 : Quelque 200 personnes ont manifesté à Londres devant l'ambassade de Libye pour réclamer le départ du colonel Kadhafi et dénoncer «la collusion des dirigeants occidentaux» avec le dirigeant libyen.


Le Figaro

[Khavatari]

Avec toutes ces armes dans la nature,l'évolution vers la somalisation de la Libye se précise.l'occident l'a rêve Khadafi l'a fait.vous pouvez inventer un nouveau nom pour la Libye le concours est lancé

[fortuna]

Libye: nouvelle réunion du Conseil de sécurité, terreur à Tripoli

Le Conseil de sécurité des Nations unies devait de nouveau se réunir samedi pour étudier des sanctions contre le régime de Moammar Kadhafi. Sur le terrain, le gouvernement armait des civils pour semer la terreur dans la capitale Tripoli, dernier bastion du pouvoir face à l'insurrection, selon des témoins.

Alors que plusieurs milliers de ressortissants étrangers continuaient d'être évacués de Libye, le Conseil de sécurité devait se prononcer sur la mise en place d'un embargo sur les armes contre le gouvernement libyen, ainsi qu'une interdiction de déplacement et le gel des avoirs de Moammar Kadhafi, de sa famille et des principaux membres de son régime. Vendredi, Washington avait déjà haussé le ton en gelant l'ensemble des avoirs détenus aux Etats-Unis par le gouvernement, le colonel Moammar Kadhafi et quatre de ses enfants.

Au lendemain d'une nouvelle intervention de Kadhafi, exhortant ses partisans à défendre la nation, la plupart des habitants de Tripoli restaient cloîtrés chez eux samedi, par peur des bandes armées semant la terreur dans la ville et contrôlant divers barrages routiers.

Selon un habitant de Tripoli joint au téléphone par l'Associated Press, des partisans de Kadhafi se sont rendus au siège du Comité révolutionnaire du régime pour y être armés. Selon lui, le régime fournit un véhicule et de l'argent à tout groupe de trois personnes se présentant pour défendre le pouvoir en place.

"Une personne appartenant aux vieux comités révolutionnaires se joindra à eux afin qu'il soit quatre", a expliqué ce témoin de 40 ans ayant requis l'anonymat. "Ils seront armés pour patrouiller la ville et terroriser les habitants".

D'autres résidents de Tripoli ont affirmé avoir vu des camionnettes remplies de civils munis d'armes automatiques patrouiller dans plusieurs quartiers. Beaucoup d'entre eux étaient jeunes, parfois même adolescents, et portaient des rubans ou des couvre-chefs verts pour montrer leur allégeance au régime, selon ces témoins ayant eux aussi requis l'anonymat par peur de représailles.

Une dizaine de jours après le début du mouvement d'insurrection, Tripoli apparaissait samedi comme la dernière ville d'importance contrôlée par le pouvoir. La plupart des commerces y étaient fermés et de longues files d'attentes se formaient devant les boulangeries lorsque des habitants osaient s'aventurer en dehors de chez eux.

Dans le quartier de Souq al-Jomaa, des tas de cendres s'entassaient devant un commissariat de police incendié, tandis que des slogans "A bas Kadhafi" étaient inscrits sur les murs. Plus loin, des débris de verre et des pierres jonchaient le sol.

Un habitant du quartier de Fashloum rentrant chez lui a dit avoir vu plusieurs personnes tuées par des tireurs embusqués au cours des derniers jours. "Les gens sont paniqués, terrifiés. Peu d'entre eux quittent leur maison. Quand il fait nuit, on ne peut pas sortir dans la rue car quiconque s'y trouve est susceptible d'être abattu", a déclaré ce diplômé en droit sous couvert de l'anonymat.

Dans le centre-ville, des membres des services de sécurité étaient stationnés autour de la Place verte, où sont rassemblés depuis plusieurs jours des partisans de Kadhafi. C'est là que, selon les images diffusées par la télévision d'Etat, le dirigeant libyen s'est adressé à la foule vendredi, du haut des remparts du Château rouge, pour l'exhorter à "défendre la nation et défendre le pétrole, la dignité et l'indépendance".

L'un des fils de Kadhafi, Saïf al-Islam, a pour sa part affirmé à des journalistes étrangers invités par le gouvernement à Tripoli que la capitale était "calme" et qu'il n'y avait pas eu de victimes dans la ville. "Tout est calme (...) La paix revient dans notre pays", a-t-il déclaré, reconnaissant seulement "deux problèmes mineurs" dans les villes de Misrata et de Zawiya, où des milices et des soldats pro-Kadhafi ont été repoussés après avoir tenté vendredi de reprendre du terrain au mouvement d'opposition, qui contrôle la zone.

Parallèlement, plusieurs milliers de personnes, ressortissants étrangers ou Libyens, continuaient de fuir la Libye, par la mer, les airs ou la route. Environ 2.800 travailleurs chinois sont ainsi arrivés en Crète, alors que, plus à l'ouest, 2.200 autres ont accosté à La Vallette, la capitale de Malte.

En date de samedi, ce sont au moins 16.000 Chinois et 15.000 Turcs qui ont fui la Libye. Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a également dit au Conseil de sécurité que 22.000 personnes avaient franchi la frontière terrestre avec la Tunisie et que 15.000 autres étaient passées en Egypte.


AP

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Kadhafi contrôle toujours Tripoli, où les rues sont désertes

20 heures. Plus de 38.000 personnes (18.000 Tunisiens, 15.000 Egyptiens, 2.500 Libyens, 2.500 Chinois) ont fui la Libye vers la Tunisie par le principal point de passage frontalier de Ras Jedir depuis le début de l'exode le week-end dernier, a annoncé à l'AFP la protection civile.

19 heures. «Les manifestants sont manipulés», selon Seïf Al-Islam, un fils Kadhafi. Un autre fils du dictateur libyen estime, lui, «une volonté intérieure de changement».

18 heures. Des «mercenaires» à la solde du régime de Kadhafi, héliportés à Misrata, la troisième ville de Libye, ont ouvert le feu sur des manifestants qui se rendaient aux funérailles de victimes des combats de la veille, selon un témoin.

17 heures. La France a appelé ce samedi les opérateurs financiers à signaler tout mouvement suspect autour des avoirs de Kadhafi et de ses proches, indique un communiqué de Tracfin, la cellule anti-blanchiment du ministère des Finances.

16 heures. Les rues de Tripoli sont quasi-désertes, où seuls des 4X4 des forces loyales au régime de Kadhafi circulent par intermittence au lendemain des tirs contre des manifestants dont six au moins ont été tués, a indiqué un témoin.

A Zouara, à 120 km à l'ouest de Tripoli, la situation est toujours tendue, les forces pro-Kadhafi contrôlant toujours la cité même si elles ont disparu des rues.

Aucune manifestation anti-régime n'a encore eu lieu à Tripoli, aucun appel à descendre dans la rue n'ayant été relayé par SMS ou le site Facebook, a précisé ce même témoin joint par l'AFP au téléphone.

Le régime de Kadhafi «contrôle toujours Tripoli, selon ce témoin. Les chars entourant la capitale et des hommes parfois armés du régime roulent dans la journée à bord de véhicules 4x4 sans plaques d'immatriculation».


Libération

[fortuna]

Le fils de Kadhafi prétend que la situation est «excellente»

Seif Al-Islam, fils du dirigeant libyen, a déclaré que tous les scénarios étaient possibles en Libye, y compris une guerre civile . De nouveaux affrontements ont samedi eu lieu à l'est de Tripoli.

19h15 : Seif Al-Islam, fils du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, a estimé que la situation était «excellente» dans les trois-quarts du pays, tout en reconnaissant qu'il y avait une «volonté intérieure de changement», dans une interview samedi à la chaîne Al-Arabiya.

Saïf al Islam a déclaré que tous les scénarios étaient possibles en Libye, y compris une guerre civile . «Ce que la nation libyenne vit aujourd'hui a ouvert la porte à toutes les options, et les signes d'une guerre civile et d'ingérence étrangère sont désormais visibles», a-t-il déclaré.


Le Figaro

[tenebre]

c'est un veritable bras de fer qu'engage kaddafou avec le peuple libyen !! faut que ces derniers tiennent le coup !! il faut enlever ce cancer et sa progéniture hors du pays !!

[fortuna]

17h40 Le président Medvedev a condmané, hier, le recours à le force contre les civils en Libye, précisant que Moscou était "très préoccupé" par la situation.

"Nous appelons les autorités libyennes et les responsables politiques dans tout le pays à la retenue, afin d'éviter de faire des victimes parmi la population civile et que le situation ne se détériore davantage.Dans le cas contraire, de tels actes seront qualifiés de crime, avec toutes les conséquences que cela implique au regard du droit international", a-t-il dit.

18h08 Un avion C-17 de l'armée canadienne a permis l'évacuation samedi de tout le personnel diplomatique canadien en poste à Tripoli

18h09 Un navire a quitté samedi Benghazi en direction de la Grèce avec à son bord 148 ressortissants brésiliens et de nombreux travailleurs d'autres nationalités.


Le Monde