Kadhafi ne contrôle plus les champs pétroliers et gaziers, selon l'UE
Moammar Kadhafi a perdu le contrôle de la plupart des champs pétrolifères et gaziers en Libye, selon l'Union européenne, une information démentie par le patron de la compagnie pétrolière publique libyenne.
Une grande partie de ces ressources se trouvent désormais aux mains de familles régionales ou de dirigeants régionaux provisoires qui ont émergé à la faveur de la révolte, a expliqué lundi le commissaire européen à l'Energie Günther Öttinger.
Le soulèvement en Libye a provoqué une forte hausse des cours du pétrole ces derniers jours. Le baril de Brent de la Mer du Nord a atteint lundi un pic de 114,50 dollars à Londres, avant de redescendre à 113 dollars. A New York, les cours approchaient 98 dollars, après un pic à 99,96 dollars.
La Libye produit environ 1,6 million de barils de brut par jour, et environ 85% de ses exportations sont destinées à l'Europe. D'après des spécialistes du secteur et responsables de compagnies pétrolières internationales, la production libyenne a baissé d'environ 50% depuis le début du soulèvement mi-février.
D'après un responsable de la compagnie Arabian Gulf Oil Corporation, basée à Benghazi (est de la Libye), le terminal pétrolier de Tobrouk a rouvert lundi et fonctionne "à 100%". Un navire pétrolier à destination de la Chine était en cours de chargement et un autre tanker devait quitter Tobrouk dans les prochains jours pour l'Italie, a-t-il précisé.
Choukri Ghanem, le directeur de la National Oil Co (NOC), la compagnie pétrolière publique libyenne, a assuré lundi à l'Associated Press que toutes les raffineries, installations et champs pétroliers sont "en sécurité et protégés", dementant les informations du commissaire européen à l'énergie.
Gunther Ottinger "ne contrôle pas le pétrole", a fait valoir M. Ghanem. "Vous pouvez croire qui vous voulez, mais je suis le président de la NOC et je sais ce que nous produisons", a-t-il dit.
Il a cependant confirmé que la production libyenne a baissé de façon "drastique". Selon lui, "la principale raison de cette baisse de production est la panique des employés étrangers, qui ont estimé qu'ils devaient partir. Je pense qu'ils seront en sécurité s'ils reviennent", a-t-il affirmé à l'Associated Press.
AP 19h
Moammar Kadhafi a perdu le contrôle de la plupart des champs pétrolifères et gaziers en Libye, selon l'Union européenne, une information démentie par le patron de la compagnie pétrolière publique libyenne.
Une grande partie de ces ressources se trouvent désormais aux mains de familles régionales ou de dirigeants régionaux provisoires qui ont émergé à la faveur de la révolte, a expliqué lundi le commissaire européen à l'Energie Günther Öttinger.
Le soulèvement en Libye a provoqué une forte hausse des cours du pétrole ces derniers jours. Le baril de Brent de la Mer du Nord a atteint lundi un pic de 114,50 dollars à Londres, avant de redescendre à 113 dollars. A New York, les cours approchaient 98 dollars, après un pic à 99,96 dollars.
La Libye produit environ 1,6 million de barils de brut par jour, et environ 85% de ses exportations sont destinées à l'Europe. D'après des spécialistes du secteur et responsables de compagnies pétrolières internationales, la production libyenne a baissé d'environ 50% depuis le début du soulèvement mi-février.
D'après un responsable de la compagnie Arabian Gulf Oil Corporation, basée à Benghazi (est de la Libye), le terminal pétrolier de Tobrouk a rouvert lundi et fonctionne "à 100%". Un navire pétrolier à destination de la Chine était en cours de chargement et un autre tanker devait quitter Tobrouk dans les prochains jours pour l'Italie, a-t-il précisé.
Choukri Ghanem, le directeur de la National Oil Co (NOC), la compagnie pétrolière publique libyenne, a assuré lundi à l'Associated Press que toutes les raffineries, installations et champs pétroliers sont "en sécurité et protégés", dementant les informations du commissaire européen à l'énergie.
Gunther Ottinger "ne contrôle pas le pétrole", a fait valoir M. Ghanem. "Vous pouvez croire qui vous voulez, mais je suis le président de la NOC et je sais ce que nous produisons", a-t-il dit.
Il a cependant confirmé que la production libyenne a baissé de façon "drastique". Selon lui, "la principale raison de cette baisse de production est la panique des employés étrangers, qui ont estimé qu'ils devaient partir. Je pense qu'ils seront en sécurité s'ils reviennent", a-t-il affirmé à l'Associated Press.
AP 19h
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