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Les opposants contrôlent l'est de la Libye, selon des témoins

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  • Kadhafi ne contrôle plus les champs pétroliers et gaziers, selon l'UE

    Moammar Kadhafi a perdu le contrôle de la plupart des champs pétrolifères et gaziers en Libye, selon l'Union européenne, une information démentie par le patron de la compagnie pétrolière publique libyenne.

    Une grande partie de ces ressources se trouvent désormais aux mains de familles régionales ou de dirigeants régionaux provisoires qui ont émergé à la faveur de la révolte, a expliqué lundi le commissaire européen à l'Energie Günther Öttinger.

    Le soulèvement en Libye a provoqué une forte hausse des cours du pétrole ces derniers jours. Le baril de Brent de la Mer du Nord a atteint lundi un pic de 114,50 dollars à Londres, avant de redescendre à 113 dollars. A New York, les cours approchaient 98 dollars, après un pic à 99,96 dollars.

    La Libye produit environ 1,6 million de barils de brut par jour, et environ 85% de ses exportations sont destinées à l'Europe. D'après des spécialistes du secteur et responsables de compagnies pétrolières internationales, la production libyenne a baissé d'environ 50% depuis le début du soulèvement mi-février.

    D'après un responsable de la compagnie Arabian Gulf Oil Corporation, basée à Benghazi (est de la Libye), le terminal pétrolier de Tobrouk a rouvert lundi et fonctionne "à 100%". Un navire pétrolier à destination de la Chine était en cours de chargement et un autre tanker devait quitter Tobrouk dans les prochains jours pour l'Italie, a-t-il précisé.

    Choukri Ghanem, le directeur de la National Oil Co (NOC), la compagnie pétrolière publique libyenne, a assuré lundi à l'Associated Press que toutes les raffineries, installations et champs pétroliers sont "en sécurité et protégés", dementant les informations du commissaire européen à l'énergie.

    Gunther Ottinger "ne contrôle pas le pétrole", a fait valoir M. Ghanem. "Vous pouvez croire qui vous voulez, mais je suis le président de la NOC et je sais ce que nous produisons", a-t-il dit.

    Il a cependant confirmé que la production libyenne a baissé de façon "drastique". Selon lui, "la principale raison de cette baisse de production est la panique des employés étrangers, qui ont estimé qu'ils devaient partir. Je pense qu'ils seront en sécurité s'ils reviennent", a-t-il affirmé à l'Associated Press.


    AP 19h
    Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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    • La Libye sanctionnée, émissaire de Mouammar Kadhafi dans l'Est



      Les grandes puissances ont intensifié leurs efforts lundi pour obtenir l'éviction du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, dont les troupes tentent de reprendre aux insurgés deux villes situées de part et d'autre de Tripoli, la capitale.

      Depuis plusieurs jours, les forces du régime cherchent à repousser un mouvement de révolte auquel s'est ralliée une grande partie de l'armée, qui a soustrait l'est du pays au contrôle du Guide libyen et qui tient en échec les raids gouvernementaux sur des villes de l'Ouest proches de Tripoli.

      Les journalistes peinent à se déplacer dans l'Ouest et les informations sur les combats sont difficiles à vérifier. Mais selon des témoins dans les villes de Misrata, à 200 km à l'est de Tripoli, et de Zahouia, centre de raffinage à 50 km à l'ouest, les forces de Tripoli préparent ou lancent des raids.

      "Un appareil a été abattu ce matin alors qu'il tirait sur les locaux d'une station de radio. Des manifestants ont capturé l'équipage", a dit à Reuters un témoin à Misrata, Mohamed. "Des combats pour le contrôle de la base aérienne militaire ont éclaté cette nuit et se poursuivent."

      De source gouvernermentale, on a démenti l'information.

      Un habitant de Zahouia, Ibrahim, a dit par téléphone: "Nous nous attendons à tout moment à des attaques des brigades (du fils de Kadhafi) Khamis. Elles sont sur le pourtour de la ville, à 5 ou 7 km, et leurs effectifs sont importants."

      A Tripoli, dernier bastion de Kadhafi, un journaliste de Reuters a vu environ 400 manifestants sur une place du quartier de Tadjoura, déjà en partie soustrait à son contrôle.

      SANCTIONS DE L'ONU ET DE L'UE, REDÉPLOIEMENT US

      Les gouvernements étrangers accentuent leurs pressions dans l'espoir d'obtenir le départ de Kadhafi et la fin des combats, qui ont fait un millier de morts, et de rétablir l'ordre dans un pays qui représente 2% de la production mondiale de pétrole.

      Samedi, le Conseil de sécurité de l'Onu unanime a imposé aux dirigeants libyens une série de sanctions parmi lesquelles un embargo sur les armes et un gel des avoirs libyens à l'étranger.

      Lundi, les gouvernements de l'Union européenne ont repris à leur compte les décisions du Conseil plus tôt que prévu, en ajoutant dix noms à la liste des personnalités interdites de déplacement et 20 à celle concernant le gel des avoirs.

      Le Pentagone a annoncé qu'il redéployait ses forces navales et aériennes autour de la Libye pour "assurer la flexibilité voulue une fois que des décisions seront prises". La VIe Flotte américaine opère en Méditerranée à partir de l'Italie.

      A La Haye, le procureur de la Cour pénale internationale espère finir l'examen préliminaire de la situation en Libye dans les prochains jours avant d'ouvrir officiellement une enquête.

      La France souhaite réunir jeudi les chefs d'Etat et de gouvernement européens, ont indiqué des diplomates à Bruxelles.

      A Genève, devant le Conseil des droits de l'homme de l'Onu, la secrétaire d'Etat Hillary Clinton a accusé le colonel Kadhafi de recourir à des "mercenaires" et à des "voyous" contre son peuple. Elle a de nouveau exigé son départ immédiat du pouvoir.

      "Kadhafi et ceux qui l'entourent doivent être tenus responsables de ces actes, qui bafouent violent des obligations internationales et les usages admis", a-t-elle déclaré en ajoutant que rien n'était à exclure dans les prochaines options qu'examinera la communauté internationale.

      ÉMISSAIRE DE KADHAFI DANS L'EST

      Mais à Washington, un porte-parole de la Maison blanche n'a pas exclu que l'on aide Kadhafi à partir en exil.

      Selon un responsable américain qui s'exprimait à Genève sous le sceau de l'anonymat, l'objectif des sanctions doit être "d'adresser un message non seulement à Kadhafi (...) mais à ceux qui gravitent autour de lui, qui sont ceux que nous cherchons réellement à influencer".

      Les dirigeants européens présents à Genève étaient partagés sur des propositions visant à empêcher Kadhafi de faire attaquer les insurgés par son aviation.

      Le Premier ministre britannique David Cameron a dit avoir demandé à son état-major d'étudier la question avec ses alliés. Mais le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a répondu à un journaliste qui lui demandait s'il avait discuté avec Clinton de l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne : "Absolument pas. Cela n'a été mentionné par personne."

      Kadhafi, 68 ans, a juré de se battre jusqu'à la mort, mais un porte-parole de son gouvernement, Moussa Ibrahim, s'est montré plus conciliant lundi.

      Ibrahim a dit à des journalistes à Tripoli que les forces gouvernementales avaient tiré sur des civils parce qu'elles n'étaient pas formées pour faire face aux troubles civils. Il a affirmé que le gouvernement contrôlait toujours Zahouia bien que des journalistes conduits ce week-end dans la ville aient constaté que son centre était contrôlé par des rebelles.

      Un responsable du gouvernement a annoncé qu'il enverrait lundi soir un émissaire chargé d'une aide humanitaire à Benghazi, ville de l'est du pays tombée aux mains des insurgés.

      Des experts disent s'attendre à ce que les rebelles finissent par prendre le contrôle de la capitale ou capturent Kadhafi, mais en soulignant que ce dernier a encore les moyens de semer le chaos ou une guerre civile.

      Les forces de l'opposition contrôlent la plus grande partie des installations pétrolières libyennes, situées pour la plupart dans l'Est.

      Les pays riches envoient avions et navires afin de rapatrier leurs ressortissants expatriés, mais beaucoup d'autres étrangers sont bloqués sur place. Des milliers d'Egyptiens affluent en Tunisie en déplorant que Le Caire n'ait rien fait pour eux.

      Selon le Haut Commissariat de l'Onu pour les réfugiés (HCR), près de 100.000 personnes ont fui les violences en Libye depuis une semaine et la crise humanitaire ne fait que s'aggraver.


      Reuters 18h45
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      • Les pressions internationales sur Kadhafi s'intensifient



        Alors que les 27 ont voté de nouvelles sanctions, la communauté internationale discute des moyens d'arrêter les violences et de faire tomber le régime libyen. L'armée américaine positionne des forces navales et aériennes autour de la Libye.

        19h30 : Mouammar Kadhafi, aurait limogé le chef de son service de renseignement, considéré comme un acteur clé dans la répression exercée dans le pays, selon le journal libyen Quryna, basé à Benghazi, bastion de l'opposition. Il aurait remplacé Abdallah Al-Senoussi par un de ses gardes du corps, Mansour Al-Qahsi. Cette information n'a pu être confirmée de source officielle à Tripoli.

        19h : L'armée américaine positionne des forces navales et aériennes autour de la Libye, a indiqué lundi le Pentagone. «Nous avons des planificateurs qui étudient plusieurs plans possibles et je pense que l'on peut dire à coup sûr qu'au vu de cela nous sommes en train de repositionner des forces en vue d'avoir la flexibilité nécessaire une fois que les décisions auront été prises», a indiqué à des journalistes le porte-parole du Pentagone, Dave Laplan. Le redéploiement de «forces navales et aériennes» permettra au président américain Barack Obama d'avoir à sa disposition tout un éventail d'options face à la crise en Libye, a ajouté le porte-parole, sans spécifier quels types de navires ou d'avions étaient concernés par ce redéploiement ni quel était le type d'action envisagé.

        Elle a ajouté que Washington était «très préoccupé par la situation humanitaire» dans la région, précisant que l'agence américaine pour le développement international (USAID) avait mis de côté 10 millions de dollars pour des opérations humanitaires d'urgence visant à assister les Libyens et aussi les migrants pris dans les violences.

        18h30 : Le colonel Mouammar Kadhafi refuse de reconnaître que des manifestations contre son régime se tiennent dans les rues de Tripoli et affirme que tous les Libyens l'aiment, a déclaré lundi la journaliste Christiane Amanpour après avoir interviewé le dirigeant libyen pour la chaîne de télévision ABC. Dans cette interview, il accuse également l'Occident de l'avoir abandonné dans sa lutte contre le terrorisme. «Je suis surpris, alors que nous sommes alliés à l'Occident pour combattre Al Qaïda, qu'il nous abandonne maintenant que nous combattons les terroristes». Selon le site internet d'ABC, Kadhafi aurait dit que le président Barack Obama était un «homme valable» mais qu'il semblait mal informé de la situation en Libye.

        18h : Selon plusieurs témoins, des centaines de manifestants ont scandé des slogans hostiles au dirigeant libyen et ont déployé le drapeau vert, noir et rouge adopté comme symbole de la rébellion contre le régime de Kadhafi. Peu après, plusieurs véhicules 4X4 des forces de sécurité libyennes ont fait irruption sur la place sur laquelle se tenait la manifestation et leurs occupants, coiffés de bandanas vertes, couleur du drapeau national libyen, ont sauté dehors et tiré en l'air.

        18h : Aucune action militaire n'est prévue en Libye impliquant des navires américains, a affirmé lundi à Genève la secrétaire d'Etat Hillary Clinton. Les Etats-Unis vont envoyer deux équipes humanitaires aux frontières de la Libye avec la Tunisie et l'Egypte.

        16h16 : Un exil de Mouammar Kadhafi est «une possibilité» pour mettre fin à la répression contre la révolte en Libye, a estimé lundi le porte-parole de la Maison Blanche, Jay Carney, sans spéculer» sur la possibilité de voir les Etats-Unis contribuer à un tel exil. M. Carney a également affirmé que les Etats-Unis étaient en contact avec des groupes de la rébellion en Libye, mais qu'il était «prématuré» d'évoquer une reconnaissance de l'un ou de l'autre par Washington.

        16h : Selon des sources concordantes à Benghazi, des raids aériens des forces fidèles à Mouammar Kadhafi visent des dépôts de munitions dans des zones sous le contrôle de la rébellion dans l'est de la Libye. Les autorités libyennes ont démenti ces informations.

        15h30 : Hillary Clinton demande aux pays réunis au Conseil des droits de l'homme de préparer «des mesures supplémentaires». «Kadhafi doit partir maintenant»a-telle répété. «Rien n'est à exclure tant que le régime de Kadhafi menace et tue des civils» a-t-elle indiqué, rappelant que le pouvoir libyen utilisait des mercenaires contre sa population. «Soutenir les transitions arabes est un impératif stratégique»a-t-elle expliqué. En marge de la réunion, le chef de la diplomatie américaine a multiplié les entretiens avec ses homologues européens et de plusieurs pays arabes en vue de préparer «l'après-Kadhafi» en Libye.

        15h : Le commissaire européen à l'Énergie Gunther Oettinger assure que le régime libyen ne contrôle plus les principaux champs de pétrole de Libye.

        14h50 : Un Conseil européen extrardinaire en fin de semaine ? Lors de son allocution télévisée dimanche soir, Nicolas Sarkozy avait plaidé pour un tel sommet européen en fin de semaine «pour que l'Europe adopte une stratégie commune face à la crise libyenne, dont les conséquences pourraient être très lourdes pour la stabilité de toute la région». Cette initiative «a le soutien déjà de l'Italie et de l'Espagne» selon une source diplomatique citée par l'AFP. Mais aucune décision n'a encore été prise. Elle revient en dernier lieu au président de l'Union européenne, Herman Van Rompuy.

        14h : Selon des diplomates européens, les gouvernements de l'Union européenne approuvent des sanctions contre la Libye : un embargo sur les armes et sur les marchandises telles que gaz lacrymogènes et matériel anti-émeutes ainsi qu'un gel des avoirs et des interdictions de visa contre le colonel Mouammar Kadhafi et 25 de ses proches, selon des diplomates européens

        13h30 : A Genève, l'Allemagne, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Guido Westerwelle, propose de couper les flux financiers à la Libye . .«La nouvelle idée en discussion est de geler tout paiement à la Libye pendant 60 jours» a-t-il expliqué après un entretien avec la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, ses collègues italien et britannique et le secrétaire d'Etat français aux Affaires européennes Laurent Wauquiez.


        Le Figaro
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        • Les Etats-Unis font planer l'hypothèse militaire en Libye

          Hillary Clinton a accusé lundi Mouammar Kadhafi d'avoir recours à "des mercenaires et des voyous" contre son peuple.

          La secrétaire d'Etat américaine, qui s'exprimait à Genève lors d'une réunion du Conseil des droits de l'homme des Nations unies destinée à examiner d'éventuelles mesures contre le dirigeant libyen, a en outre réitéré l'appel des Etats-Unis à son départ immédiat du pouvoir.

          De nombreux ministres des Affaires étrangères ont participé à cette réflexion dans la métropole suisse, alors que la répression du soulèvement contre Mouammar Kadhafi suscite une réprobation internationale croissante.

          "Nous avons vu les forces de sécurité du colonel Kadhafi ouvrir le feu sur des manifestants pacifiques. Elles ont utilisé des armes lourdes contre des civils désarmés. Des mercenaires et des voyous ont été 'lâchés' sur les manifestants", a énuméré Hillary Clinton.

          "Par ces actions, (les dirigeants libyens) ont perdu la légitimité nécessaire pour gouverner. Et le peuple libyen s'est exprimé clairement: il est temps pour Kadhafi de partir, maintenant, sans autre violence ou retard", a-t-elle dit.

          Des responsables américains jugent que les sanctions prises par l'Onu et par divers pays, notamment les Etats-Unis, pourraient conduire les derniers alliés de Mouammar Kadhafi à le "lâcher", ce qui scellerait le sort du dirigeant libyen.

          L'Union européenne a adopté ses propres sanctions lundi.

          REDÉPLOIEMENT MILITAIRE AMÉRICAIN

          Pour un responsable américain qui s'exprimait sous le sceau de l'anonymat, il convient d'utiliser "les outils qui sont à notre disposition afin d'adresser un message non seulement à Kadhafi (...) mais à ceux qui gravitent autour de lui, qui sont ceux que nous cherchons véritablement à influencer",

          Hillary Clinton, qui tente de coordonner les efforts américains avec ceux de l'Union européenne, a souligné qu'aucune hypothèse n'était exclue à l'égard de Mouammar Kadhafi tant que son régime menacerait et tuerait des civils.

          A Londres, le Premier ministre britannique, David Cameron, a déclaré qu'il ne fallait "en aucune manière exclure l'usage des moyens militaires", notamment pour l'établissement d'une zone d'exclusion aérienne.

          L'armée américaine a entrepris de redéployer ses forces maritimes et aériennes aux abords de la Libye, a dit un porte-parole du Pentagone, le colonel David Lapan.

          La Maison blanche a par ailleurs dit que les Etats-Unis discutaient avec leurs alliés du bien-fondé d'une zone d'exclusion aérienne dans le ciel libyen. Cette hypothèse pourrait toutefois se heurter à l'opposition de la Russie et de la Chine.

          Outre des sanctions, le Conseil de sécurité de l'Onu a décidé ce week-end de rendre la Cour pénale internationale (CPI) compétente au sujet de la répression du soulèvement contre Mouammar Kadhafi.

          DÉCISION DE LA CPI DANS "QUELQUES JOURS"

          Le procureur de la CPI a déclaré lundi que des attaques de militaires contre des civils pourraient constituer des crimes contre l'humanité.

          Conformément aux statuts de la CPI, Luis Moreno-Ocampo a entamé l'examen de la situation en Libye et du mode de fonctionnement de l'armée libyenne. Cet examen pourrait déboucher sur l'ouverture officielle d'une enquête.

          "J'espère que nous pourrons prendre une décision très rapidement. Dans quelques jours", a dit le procureur de la CPI à des journalistes l'interrogeant dans son bureau à La Haye.

          "Si (par exemple) des gens se trouvaient sur une place et ont été attaqués par des soldats, des chars ou des avions, de manière systématique, il s'agit d'un crime contre l'humanité", a-t-il ajouté.

          Dans l'hypothèse de l'ouverture d'une enquête, les procureurs pourraient demander à une chambre préliminaire de la CPI d'émettre des mandats d'arrêt ou des citations à comparaître pour les principaux responsables des crimes présumés.

          Toute la difficulté consisterait à faire appliquer d'éventuels mandats d'arrêt, a toutefois souligné Elizabeth Evenson, de l'organisation Human Rights Watch.

          "La coopération sur les mandats d'arrêt est le talon d'Achille de la CPI. C'est l'un des défis les plus difficiles à relever pour la CPI car elle ne dispose pas de sa propre police", a-t-elle dit.


          Reuters 19h
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          • Libye: Sarkozy et Cameron demandent la convocation d'une réunion extraordinaire du Conseil européen

            Le président français Nicolas Sarkozy et le Premier ministre britannique David Cameron ont décidé lundi de demander ensemble la "convocation d'une réunion extraordinaire du Conseil européen" afin que "l'UE adopte les mesures nécessaires" au sujet de la situation en Libye, selon l'Elysée.

            Les deux dirigeants, qui se sont entretenus par téléphone "au sujet de la crise" en Libye, "sont convenus de l'urgence d'une action européenne", précise la présidence de la République dans un communiqué.

            "Ils ont décidé de demander ensemble au président du Conseil européen", Herman van Rompuy, "la convocation d'une réunion extraordinaire du Conseil européen afin que l'Union européenne adopte les mesures nécessaires", précise le communiqué.


            AP 19h15
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            • Libye: les Etats-Unis rapprochent leurs forces armées

              Au 14e jour d'un mouvement de révolte sans précédent, l'Occident étudie une possible interdiction de l'espace aérien.

              20h20 Les Etats-Unis ont bloqué 30 milliards de dollars d'actifs libyens depuis les sanctions annoncées vendredi par la Maison Blanche contre le régime de Kadhafi, affirme un haut responsable du Trésor à Washington.

              19h37 Mouammar Kadhafi "a limogé l'actuel chef du service de renseignement Abdallah Al-Senoussi", considéré comme un acteur clé dans la répression exercée dans le pays, et nommé un de ses gardes du corps, Mansour Al-Qahsi, à sa place", rapporte ce lundi le journal libyen Quryna, basé à Benghazi.

              19h05 Mouammar Kadhafi a accordé une brève interview à la chaine BBC. "Tous les Libyens m'aiment," déclare-t-il, refusant de reconnaitre que les protestataires sont en nombre à Tripoli. Le colonel conclut l'interview en assurant que le peuple libyen mourrait pour le protéger.

              18h48 L'opposition libyenne s'apprêtent ce soir à reprendre les exportations de pétrole à partir de l'est du pays qu'elle contrôle, avec le départ d'un bateau à destination de la Chine, indique un responsable du comité local de Tobrouk.

              18h29 Des forces navales et aériennes vont être déployées dans les pays voisins de la Libye, indique le Pentagone en cette fin d'après-midi, au moment où les puissances occidentales envisagent la possibilité d'une intervention militaire contre le régime du colonel Mouammar Kadhafi.

              "Nous avons des planificateurs qui étudient plusieurs plans possibles, et je pense que l'on peut dire à coup sûr qu'au vu de cela, nous sommes en train de repositionner des forces afin d'avoir la flexibilité nécessaire une fois que les décisions auront été prises", déclare le porte-parole du Pentagone, Dave Laplan.


              L'Express
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              • Les forces de Mouammar Kadhafi ouvrent le feu à Tripoli



                Plusieurs personnes ont été tuées et d'autres blessées lundi dans le quartier Tadjoura de Tripoli, où les forces de Mouammar Kadhafi ont ouvert le feu pour disperser une manifestation, rapporte le journal Kourina dans son édition en ligne.

                La manifestation rassemblait près de 10.000 participants, selon le correspondant du journal libyen dans la capitale.

                "Quand les manifestants ont atteint le souk Djouma, ils y ont été rejoints par des hommes armés du bataillon de Kadhafi qui étaient habillés en civil et ont ouvert le feu sur des jeunes non armés (...) Beaucoup de ces jeunes ont été blessés et tués", ajoute-t-il en se référant à un marché de Tripoli.

                "Les hommes armés ont ensuite emmené les morts, les blessés et même des passants qui étaient près des blessés", selon Kourina, dont les informations n'ont pu être vérifiées.

                Dans la journée, une journaliste de Reuters à Tripoli a rapporté que les forces de sécurité avaient tiré en l'air pour disperser des centaines de manifestants hostiles à Mouammar Kadhafi rassemblés à Tadjoura.

                Selon des habitants, ce quartier de l'est de la capitale a déjà été le théâtre de plusieurs affrontements.

                Quelque 400 manifestants ont scandé des slogans hostiles au Guide libyen et déployé le drapeau vert-noir-rouge adopté comme symbole de la rébellion contre le régime de Kadhafi.

                Plusieurs véhicules 4X4 ont ensuite fait irruption sur la place où se tenait la manifestation. Leurs occupants, coiffés de bandanas verts, couleur du drapeau national libyen, ont sauté dehors et tiré en l'air.

                Trois fourgons de police et des camions chargés d'hommes en armes étaient garés à l'autre extrémité d'une rue conduisant à la place. Un hélicoptère militaire survolait les lieux et des véhicules des forces de sécurité sillonnaient le quartier.

                Deux habitants interrogés séparément ont rapporté que quatre manifestants avaient été tués dimanche soir par des hommes de Kadhafi au cours d'une manifestation analogue.

                "Les miliciens de Kadhafi tiraient à l'aveuglette. Ils sont arrivés à bord de quatre véhicules tout terrain et ont ouvert le feu. On les a enterrés aujourd'hui", a dit un informaticien du nom de Mohamed.

                Des témoins ont rapporté que des hommes armés avaient fait irruption il y a quelques jours dans un dispensaire du quartier et y avaient tiré à l'aveuglette.

                Des habitants de Tadjoura ont dit que plusieurs blessés, victimes de récents accrochages, avaient disparu des hôpitaux publics, ce qui les avait contraints à ne soigner les nouveaux blessés que dans des dispensaires.


                Reuters 20h45
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                • Washington veut porter le coup de grâce à Kadhafi

                  Les États-Unis et leurs alliés envisagent des pressions militaires sur le régime.

                  L'Amérique veut faire chuter Kadhafi et garde ouvertes «toutes les options» pour y parvenir, y compris l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne qui empêcherait le régime d'envoyer ses avions réprimer les populations. Tel est le message qu'a porté lundi la secrétaire d'État Hillary Clinton à la communauté internationale à Genève, dans le but de définir dans l'urgence, avec ses alliés européens, arabes et africains, une stratégie musclée qui permette de protéger la population libyenne de la répression orchestrée par le régime et de porter le coup de grâce à Kadhafi. La veille, elle n'avait pas exclu «toute forme d'aide» à l'opposition libyenne en révolte.

                  Mouammar Kadhafi recourt à «des mercenaires et des voyous» pour éliminer son propre peuple, a dénoncé Clinton devant le Conseil des droits de l'homme de l'ONU, appelant à son départ immédiat. Le dictateur et son entourage «devront rendre compte pour ces agissements», a-t-elle martelé, en référence à la Cour pénale internationale.

                  Le fait que le Pentagone annonce au même moment qu'il allait «repositionner» certaines forces, aériennes et navales, à proximité de la Libye «pour avoir la flexibilité nécessaire le jour où les décisions seront prises» en dit long sur le coup d'accélérateur que les États-Unis entendent donner sur la crise libyenne, maintenant qu'ils ont mis leurs ressortissants à l'abri. Il ne s'agit pas de se lancer, dès demain, dans une intervention militaire proprement dite, comme s'est empressé de le souligner Washington, excluant «une action militaire impliquant ses navires». Mais tous les moyens à disposition sont passés en revue dans le but d'isoler Kadhafi et de le priver de ses derniers soutiens. «La zone d'exclusion aérienne est une option que nous considérons activement… J'ai consulté nos alliés sur ce sujet», a dit Clinton, évoquant des «mesures supplémentaires» aux sanctions déjà adoptées à l'ONU. Celles-ci comprennent un embargo sur les armes, le gel des avoirs des dirigeants libyens et une interdiction de visas.

                  La «possibilité» de l'exil

                  L'Amérique entend coordonner son effort avec les Européens, acteurs clés de l'équation libyenne. L'UE a entériné lundi le régime de sanctions, en ajoutant d'autres. Le ministre allemand des Affaires étrangères, Guido Westerwelle, a indiqué qu'une nouvelle idée en discussion était «de geler tout paiement à la Libye pendant soixante jours» pour stopper «la tuerie».

                  Clinton n'a pas caché que parallèlement à ces efforts, l'Administration planchait déjà sur l'après-Kadhafi. «Nous prenons activement des contacts avec ceux qui en Libye travaillent à mettre sur pied un gouvernement respectant les droits du peuple libyen», a dit lundi le porte-parole présidentiel, parlant de l'exil de Kadhafi comme «d'une possibilité». Les sénateurs républicain John McCain et démocrate Joseph Lieberman, poussent à armer l'opposition et à instaurer immédiatement une zone d'exclusion aérienne. Mais l'Administration se contente pour l'instant d'en brandir la possibilité théorique, en espérant qu'elle suffira. Les zones d'exclusion aériennes sont souvent impuissantes à influencer le rapport de force de manière déterminante et comportent le risque de se faire aspirer par le conflit au sol. Dans l'esprit des Américains, l'Europe serait en première ligne pour une telle mission en Libye. Un mandat de l'ONU serait en outre indispensable. Or la Chine et la Russie pourraient brandir leur veto.


                  Le Figaro
                  Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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                  • La Libye et son pétrole sont en grande partie aux mains...

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                    • Libye: Al-Baïda panse ses plaies

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                      • Flot continu de réfugiés de Libye en Tunisie et en Egypte

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                        • L'opposition libyenne repousse les forces pro-Khadafi...

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                          • L'étau se resserre autour du régime libyen

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                            • Maître de son destin, Tobrouk dévoile ses blessures

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                              • 20h45 : Barack Obama a reçu le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon pour évoquer en particulier la situation en Libye. Aucune information sur le contenu de leurs discussions n'a pour l'instant été révélé.

                                20h18 : Un haut responsable du Trésor à Washington explique que les Etats-Unis ont bloqué 30 milliards de dollars d'actifs libyens depuis les sanctions annoncées vendredi par la Maison-Blanche contre le régime de Mouammar Kadhafi. Les fonds concernés comprenent aussi bien des avoirs du clan Kadhafi que des actifs de l'Etat, notamment «la banque centrale de Libye».


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