Annonce

Réduire
Aucune annonce.

L'opposition syrienne craint un scénario à la libyenne

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • L'opposition syrienne craint un scénario à la libyenne

    A l'instar du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, le président syrien Bachar al Assad choisira vraisemblablement la force, non les réformes, pour étouffer le mouvement de contestation dans son pays, estime Anas Abdah, l'un des chefs de file de l'opposition au régime baasiste.

    Les forces de sécurité syriennes ont réprimé cette semaine dans le sang les manifestations, notamment dans la ville méridionale de Deraa, foyer de la contestation populaire. Les manifestations gagnent désormais la capitale, Damas.

    Bachar al Assad, au pouvoir depuis l'an 2000, a esquissé un geste jeudi en annonçant la création d'une commission chargée d'étudier la levée de l'état d'urgence en vigueur depuis 1963 et une législation sur la liberté de la presse et les partis politiques.

    "Cela fait 11 ans qu'on promet ces réformes et rien n'est advenu. Le peuple veut des réformes en profondeur, un changement radical. Nous voulons que l'Etat reste en place mais que le régime chute", souligne Anas Abdah, président du Mouvement pour la Justice et le Développement, une formation basée à Londres qui a participé jeudi à Paris à une réunion des partis d'opposition syriens.

    "Nous ne pouvons contrôler la réaction du régime", explique-t-il dans un entretien à Reuters.

    "En Egypte et en Tunisie, les régimes ont réagi par la force et se sont effondrés, en Libye, il a prôné la violence. Le régime syrien suivra probablement les pas de Kadhafi en tuant des civils".

    "Le fait que le régime (syrien) tue des gens montre sa faiblesse", ajoute Anas Abdah.

    Selon lui, le nombre de victimes de la répression syrienne serait pour l'heure proche des 150 morts.

    Pour Anas Abdah, Assad pliera si les pays occidentaux font pression en ce sens, non par la force comme en Libye, mais par des moyens politiques.

    "Il y a un profond sentiment de colère, pas seulement à Deraa, mais dans le reste du pays. C'est un mouvement qui émane de la jeunesse, pas des partis politiques. (...) Notre seule option est un changement pacifique", déclare-t-il.

    Source: Reuters

  • #2
    il suit l'exemple de son père qui a bombardé une ville de Hama et faisant plus de 20000 morts pour maintenir son régime a la stalinienne....

    : Massacre de Hama.
    En 1980, un Frère musulman tente d’assassiner le président syrien Hafez el-Assad. Plusieurs imams sont alors arrêtés par le clan alaouite (Alors que les Alouites représentent moins de 12% de la population Syrienne contre 70% pour les Sunnites, le gouvernement en place est le fruit d'un coup d'État de l'ancien président Hafez el Assad à la tête du clan Alaouite). Le 2 février 1982, sous la conduite de 150 officiers sunnites, la ville de Hama se révolte. Assad réagit violemment en donnant l’ordre d’assiéger la ville et de la bombarder à l’artillerie lourde.

    Un tiers de la ville - comptant de nombreux joyaux architecturaux – est alors détruit par l'Armée alaouite du Président, et entre 10 et 25 000 civils sont tués pendant les 27 jours de siège.

    La ville aujourd'hui est une ville agréable, étape entre Damas et Alep, dominée par les très grandes norias sur le fleuve Oronte. Malgré la répression de 1982, Hama demeure une ville très religieuse, tant par le nombre de mosquées (sans cesse en expansion) que par les mœurs locales.

    source wikipedia

    Commentaire


    • #3
      L'opposition syrienne craint un scénario à la libyenne

      ........................

      C'est déjà une copie à la libyenne et ça craint pour certains régimes similaires adeptes du front du refus( pour la forme)..

      Commentaire


      • #4
        CITATION
        A l'instar du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, le président syrien Bachar al Assad choisira vraisemblablement la force, non les réformes, pour étouffer le mouvement de contestation dans son pays, estime Anas Abdah, l'un des chefs de file de l'opposition au régime baasiste.




        qui l'a nommé chef de file?
        ca ressemble beaucoup plus a l'opposition irakienne venus sur les char américains , on en connait les résultats

        le regime syrien a intéret a ouvrir le champ politique pour faire barrage aux parasites téléguides par les usa

        Commentaire


        • #5
          aurassien

          Le régime syrien a intéret a ouvrir le champ politique pour faire barrage aux parasites téléguides par les usa.
          Donc la balle est dans le camp du régime…
          Mais ne soyons pas dupes, ces régimes sont rigides, incapables de s’adapter ou de faire des concessions, ils fonctionnent toujours à la méthode soviétique, avec un appareil répressif au service du despote. S’ils lâchent du lest ils s’écroulent.

          Commentaire

          Chargement...
          X